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De la carrière à l'abandon : la sculpture sur pierre chez les Éduens : Ier-IVe siècles ap. J.-C / From the quarry till the discard : stone sculpture in the Aedui civitas : Ist-IVth centuries C.E.Lamy, Pierre-Antoine 21 October 2015 (has links)
Un inventaire de 2361 éléments de sculpture non-architecturale découverts chez les Éduens a mis en évidence des concentrations au nord du territoire de cité, dans des zones riches en calcaires de qualité et ouvertes aux apports des cités gallo-romaines septentrionales. On en sait aussi plus sur la chaîne opératoire de la pierre, de l'extraction en carrière à l'abandon de l'objet. L'approvisionnement en pierre était surtout local, mais n'excluait pas des transports sur de longues distances. Les sculpteurs ont élaboré des manières de faire libérées des contraintes du matériau. On a aussi identifié des spécificités, comme une iconographie éduenne particulière, notamment dans les stèles funéraires, ainsi qu'un certain désintérêt pour les portraits. Désormais, il est possible d'aborder l'artisanat de la pierre de façon macroscopique dans la civitas éduenne, en raisonnant sur les questions géographiques, techniques, iconographiques et stylistiques. Le croisement des données issues de ces quatre grands dossiers a permis de reconnaître et de caractériser 33 ateliers et 50 sculpteurs isolés, actifs du Ier s. au début du IVe s. de notre ère. Si la sculpture sur pierre se développe à partir du règne des Flaviens, elle atteint un sommet dans la deuxième moitié du IIe s. avant de chuter au siècle suivant. Dans le territoire éduen, l'artisanat de la pierre n'est pas circonscrit aux villes, et des ateliers de qualité ont œuvré à l'échelle de pagi, de sanctuaires ou de petites agglomérations. Enfin, plusieurs liens entre les ateliers ont été identifiés, montrant des traditions locales, des compétitions entre sculpteurs, des systèmes d'emprunts, de transmissions et d'affiliations. / Achieving an inventory of 2361 non-architectural stone sculptures discovered in the civitas Aeduorum, a distribution map shows that most of these can be found in the northern part of the civitas. There, the sandstone is of the utmost quality, thus explaining this specific concentration. The same area has clearly received influences from the northern civitates. We now know more about the operational chain of stone, from the quarry to the abandon of the sculpted artifact. Stone supply was mostly local, but some long distance transports have been seen. Sculptors have elaborated a craft where the material was no longer a constraint. Some specificities have been put to light, such as a peculiar iconography, especially when it comes to tombstones, and a neglect for portraits. Henceforth, we can discuss stone-craft in this civitas from a macroscopic perspective. This allows an analysis of the spatial distribution as well as new data regarding ancient techniques, iconography and style. Combining those points has led to the identification of 33 workshops and 50 isolated sculptors, active from the Ist century CE to the IVth century. Stone sculpture has mostly developed during the Flavian dynasty, reached its peak during the second half of the IInd century CE before a downfall in the IIIrd century. In the Aedui civitas, stone-carving is not an urban phenomenon, and some high-skilled workshops were active in several pagi, sanctuaries and small settlements. In the end, links between the workshops have been found : they reveal local traditions, competition between sculptors, influences and affiliations.
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L'économie agraire de la Gaule : aperçus historiographiques et perspectives archéologiquesOuzoulias, Pierre 02 February 2006 (has links) (PDF)
Le premier objectif de ce travail est de soumettre à un examen certains des concepts autour desquels l'archéologie rurale gallo-romaine s'est progressivement construite. Sans chercher l'exhaustivité, cette analyse historiographique s'organise autour de quelques thèmes qui ont été choisis parce qu'ils conservent une relative actualité et qu'ils expliquent des orientations actuelles de la discipline. Ainsi, une attention a été portée aux échanges qui ont marqué, aux XVIIIe et XIXe s., l'émergence de l'analyse économique et l'essor d'une nouvelle histoire agraire de Rome et de la Gaule. Il est apparu que les questions relatives aux conséquences de la conquête de la Gaule et de son envahissement à la fin de l'Antiquité étaient indissociables des débats sur l'État, l'origine des nations européennes, l'individu dans la société et le sens de l'histoire. Enfin, cette étude a été l'occasion de s'interroger sur les conditions d'émergence de l'archéologie gallo-romaine et de réfléchir à ses rapports épistémologiques avec la discipline historique.Le dernier chapitre est consacré à une analyse théorique du fonctionnement de la petite exploitation familiale et de l'entreprise agricole, notamment en identifiant les contraintes que leur impose l'utilisation de la main-d'œuvre. Il est proposé de renoncer à la vision traditionnelle qui tend à considérer la villa et l'exploitation familiale comme les représentants de deux modes antagonistes de la mise en valeur des sols pour promouvoir une archéologie soucieuse d'appréhender globalement les campagnes en essayant de restituer leur variété et de comprendre les interactions multiples qui lient leurs différentes composantes.
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Technologie des tuiliers gallo-romains (Gaules et Germanies) : analyse comparative et régressive des structures de production des matériaux de construction en terre cuite de l'époque contemporaine à l'Antiquité / Technology of the Gallo-Roman tilemakers (Gauls and Germania) : comparative and regressive analysis of the structures of production of ceramic building materials from contemporary time to the AntiquityCharlier, Fabrice 13 January 2011 (has links)
Cette recherche porte sur les techniques de production des matériaux de construction en terre cuiteà l’époque romaine dans les provinces de Gaule et de Germanie. Ces techniques ne nous sontaccessibles directement que par l’archéologie, à la fois par les vestiges mobiliers : les matériauxfabriqués eux-mêmes, et par les vestiges immobiliers : les tuileries qui sont régulièrement mises aujour. Seules les structures de production sont examinées, mais il est souvent fait référence auxmatériaux. L’étude est menée selon deux lignes directrices, l’une horizontale : la chaîne opératoire, l’autreverticale : le temps, du présent vers le passé. Les structures de production sont traitées selon l’ordrede la chaîne opératoire : l’extraction, la préparation de la terre, le façonnage, le séchage et lacuisson. À l’intérieur de chacune de ces cinq phases sont étudiées successivement des structuresd’époque contemporaine (ateliers artisanaux), moderne, médiévale et enfin gallo-romaine. Cettedémarche régressive permet de mettre en évidence les continuités et les ruptures dans lestechniques mises en oeuvre et ainsi de mieux caractériser et comprendre la plus ancienne d’entreelles, celle des tuiliers gallo-romains. Le fonctionnement des structures de production les plusrécentes éclaire celui des structures romaines. Des comparaisons ponctuelles ne sont utilisées quepour tenter d’expliquer certaines caractéristiques originales des structures gallo-romaines. Lesrésultats les plus novateurs ont été obtenus dans l’étude des structures employées dans les phasesde façonnage, de séchage et de cuisson. / This research concerns the techniques of tile and brick-making in Roman time in the provinces ofGaul and Germania. We have only access to these techniques through archaeology. First, there arethe movable vestiges: the objects (tiles and bricks), then there are the real estate vestiges: the tilemakingsites which are regularly uncovered. Only the structures of production are examined here,but it is often made reference to materials. The study is led according to two guidelines. One is horizontal: the “chaîne opératoire”, the other is vertical: Time, from present to past. The structures of production are treated according to the orderof the making process: quarrying, preparing clay, shaping, drying, and firing. Inside each of thesefive phases are successively studied structures of contemporary time (craft production), modern,medieval and finally Gallo-Roman. This regressive approach allows us to bring to light thecontinuities and the breaks in the techniques used and thus, to better characterize and understandthe most ancient of them, the Gallo-Roman tile-makers one. The functioning of the most recentstructures of production sheds light on that of the Roman ones. Punctual comparisons are only usedto try and explain some original characteristics of the Gallo-Roman structures. The most innovativeresults were obtained in the study of the structures used in the phases of shaping, drying and firing.
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