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Architectures adaptatives basse consommation pour les communications sans-fil / Low-power adaptive architectures for wireless communicationsLenoir, Vincent 28 September 2015 (has links)
Ces travaux de thèse s'inscrivent dans la thématique des objets connectés, désormais connue sous le nom de Internet of Things (IoT). Elle trouve son origine dans la démocratisation d'Internet depuis le début des années 2000 et la migration vers des appareils hautement mobiles, rendue possible grâce à la miniaturisation des systèmes embarqués. Dans ce contexte, l'efficacité énergétique est primordiale puisque les projections actuelles parlent de dizaines de milliards de composants connectés à l'horizon 2020. Or pour une question de facilité de déploiement et d'usage, une grande partie des échanges de données dans ces réseaux s'effectue via une liaison sans-fil dont l'implémentation représente une part importante de la consommation. Effectivement, la question de l'efficacité énergétique est en général considérée comme un problème de perfectionnement des architectures matérielles, souvent associé à une évolution favorable de la technologie. Toutefois, ce paradigme atteint rapidement ses limites puisqu'il implique nécessairement un dimensionnement fortement contraint pour être compatible avec les pires conditions d'utilisation, même si elles ne sont pas effectives la plupart du temps. C'est typiquement le cas avec les communications sans-fil puisque le canal radio est un milieu caractérisé par une forte variabilité en raison des phénomènes de propagation et de la présence d'interférences. Notre étude a donc porté sur la conception d'une chaîne de transmission dont le budget de liaison peut être dynamiquement modifié en fonction de l'atténuation réelle du signal, afin de réduire la consommation du système. La thèse a notamment contribué à la mise au point d'un récepteur auto-adaptatif spécifique à la norme IEEE 802.15.4, en proposant à la fois une architecture de modem numérique reconfigurable et à la fois une méthode de contrôle automatique du point de fonctionnement. Plus précisément, le travail s'est appuyé sur deux approches, l'échantillonnage compressif et l'échantillonnage partiel, pour réduire la taille des données à traiter, diminuant ainsi l'activité interne des opérateurs arithmétiques. En contrepartie, le processus de démodulation nécessite un SNR supérieur, dégradant la sensibilité du récepteur et donc le budget de liaison. Cette solution, portée sur une technologie STMicroelectronics CMOS 65 nm LP, offre une faible empreinte matérielle vis-à-vis d'une architecture classique avec seulement 23,4 kcellules. Grâce au modèle physique du circuit qui a été développé, la consommation pour la démodulation d'un paquet est estimée à 278 uW lorsque le modem est intégralement utilisé. Elle peut toutefois être abaissée progressivement jusqu'à 119 uW, correspondant à une baisse de la sensibilité de 10 dB. Ainsi, le modem implémenté et sa boucle de contrôle permettent d'économiser en moyenne 30 % d'énergie dans un cas d'utilisation typique. / This thesis work takes part in the connected objects theme, also known as the Internet of Things (IoT). It emerges from the Internet democratization since the early 2000's and the shift to highly mobile devices, made possible by the miniaturization of embedded systems. In this context, the energy efficiency is mandatory since today's projections are around tens of billions of connected devices in 2020. However for ease of deployment and usage, a large part of the data transfers in these networks is wireless, which implementation represents a significant part of the power consumption. Indeed, the energy efficiency question is addressed in general as a fine tuning of hardware architectures, which is often associated with a favorable technology evolution. Nevertheless, this design paradigm quickly reached its limits since it necessary implies a highly constrained sizing to be compatible with the worst operating conditions, even if they are not effective most of the time. It's typically the case with wireless communications since the radio channel is a medium characterized by a strong variability due to propagations effects and interferences. Thus, our study focused on the design of a communication chain whose link budget can be dynamically tuned depending on the actual signal attenuation, in order to reduce the system power consumption. The thesis has contributed to the design of a self-adaptive receiver dedicated to IEEE 802.15.4 standard, by proposing both a reconfigurable digital baseband architecture and an automatic control method of the operating mode. More precisely, the work relied on two approaches, the compressive sampling and the partial sampling, to reduce the data's size to process, decreasing the internal activity of arithmetics operators. In return, the demodulation processing needs a higher SNR, degrading in the same time the receiver sensitivity and thus the link budget. This solution, implemented in an STMicroelectronics CMOS 65 nm LP process, offers a low hardware overhead compared to conventional architecture with only 23,4 kgates. Thanks to the circuit physical model that has been developed, the power consumption for a packet demodulation is estimated to 278 uW when the baseband is fully activated. It can however be gradually decreased down to 119 uW, corresponding to a sensitivity reduction of 10 dB. Thus, the proposed digital baseband and its control loop save 30 % of energy in average in a typical use case.
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Définition d'un substrat computationnel bio-inspiré : déclinaison de propriétés de plasticité cérébrale dans les architectures de traitement auto-adaptatif / Design of a bio-inspired computing substrata : hardware plasticity properties for self-adaptive computing architecturesRodriguez, Laurent 01 December 2015 (has links)
L'augmentation du parallélisme, sur des puces dont la densité d'intégration est en constante croissance, soulève un certain nombre de défis tels que le routage de l'information qui se confronte au problème de "goulot d'étranglement de données", ou la simple difficulté à exploiter un parallélisme massif et grandissant avec les paradigmes de calcul modernes issus pour la plupart, d'un historique séquentiel.Nous nous inscrivons dans une démarche bio-inspirée pour définir un nouveau type d'architecture, basée sur le concept d'auto-adaptation, afin de décharger le concepteur au maximum de cette complexité. Mimant la plasticité cérébrale, cette architecture devient capable de s'adapter sur son environnement interne et externe de manière homéostatique. Il s'inscrit dans la famille du calcul incorporé ("embodied computing") car le substrat de calcul n'est plus pensé comme une boite noire, programmée pour une tâche donnée, mais est façonné par son environnement ainsi que par les applications qu'il supporte.Dans nos travaux, nous proposons un modèle de carte neuronale auto-organisatrice, le DMADSOM (pour Distributed Multiplicative Activity Dependent SOM), basé sur le principe des champs de neurones dynamiques (DNF pour "Dynamic Neural Fields"), pour apporter le concept de plasticité à l'architecture. Ce modèle a pour originalité de s'adapter sur les données de chaque stimulus sans besoin d'un continuum sur les stimuli consécutifs. Ce comportement généralise les cas applicatifs de ce type de réseau car l'activité est toujours calculée selon la théorie des champs neuronaux dynamique. Les réseaux DNFs ne sont pas directement portables sur les technologies matérielles d'aujourd'hui de part leurs forte connectivité. Nous proposons plusieurs solutions à ce problème. La première consiste à minimiser la connectivité et d'obtenir une approximation du comportement du réseau par apprentissage sur les connexions latérales restantes. Cela montre un bon comportement dans certain cas applicatifs. Afin de s'abstraire de ces limitations, partant du constat que lorsqu'un signal se propage de proche en proche sur une topologie en grille, le temps de propagation représente la distance parcourue, nous proposons aussi deux méthodes qui permettent d'émuler, cette fois, l'ensemble de la large connectivité des Neural Fields de manière efficace et proche des technologies matérielles. Le premier substrat calcule les potentiels transmis sur le réseau par itérations successives en laissant les données se propager dans toutes les directions. Il est capable, en un minimum d'itérations, de calculer l'ensemble des potentiels latéraux de la carte grâce à une pondération particulière de l'ensemble des itérations.Le second passe par une représentation à spikes des potentiels qui transitent sur la grille sans cycles et reconstitue l'ensemble des potentiels latéraux au fil des itérations de propagation.Le réseau supporté par ces substrats est capable de caractériser les densités statistiques des données à traiter par l'architecture et de contrôler, de manière distribuée, l'allocation des cellules de calcul. / The increasing degree of parallelism on chip which comes from the always increasing integration density, raises a number of challenges such as routing information that confronts the "bottleneck problem" or the simple difficulty to exploit massive parallelism thanks to modern computing paradigms which derived mostly from a sequential history.In order to discharge the designer of this complexity, we design a new type of bio-inspired self-adaptive architecture. Mimicking brain plasticity, this architecture is able to adapt to its internal and external environment and becomes homeostatic. Belonging to the embodied computing theory, the computing substrate is no longer thought of as a black box, programmed for a given task, but is shaped by its environment and by applications that it supports.In our work, we propose a model of self-organizing neural map, DMADSOM (for Distributed Multiplicative Activity Dependent SOM), based on the principle of dynamic neural fields (DNF for "Dynamic Neural Fields"), to bring the concept of hardware plasticity. This model is able to adapt the data of each stimulus without need of a continuum on consecutive stimuli. This behavior generalizes the case of applications of such networks. The activity remains calculated using the dynamic neural field theory. The DNFs networks are not directly portable onto hardware technology today because of their large connectivity. We propose models that bring solutions to this problem. The first is to minimize connectivity and to approximate the global behavior thanks to a learning rule on the remaining lateral connections. This shows good behavior in some application cases. In order to reach the general case, based on the observation that when a signal travels from place to place on a grid topology, the delay represents the distance, we also propose two methods to emulate the whole wide connectivity of the Neural Field with respect to hardware technology constraints. The first substrate calculates the transmitted potential over the network by iteratively allowing the data to propagate in all directions. It is capable, in a minimum of iterations, to compute the lateral potentials of the map with a particular weighting of all iterations.The second involves a spike representation of the synaptic potential and transmits them on the grid without cycles. This one is hightly customisable and allows a very low complexity while still being capable to compute the lateral potentials.The network supported, by these substrates, is capable of characterizing the statistics densities of the data to be processed by the architecture, and to control in a distributed manner the allocation of computation cells.
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