Dans ce mémoire, nous voulons étudier la position du philosophe dans le monde commun chez Hannah Arendt. La vie contemplative qui le caractérise le place-t-il dans une position qui le détacherait du monde commun et qui pourrait légitimer une certaine supériorité? Nous commencerons par introduire le concept central de monde commun en rapport avec la menace totalitaire. En effet, le monde est un espace où les citoyens peuvent partager, échanger, communiquer en toute égalité de droits. C'est cet espace qui permet de poser des actions et donc d'être libres. Ensuite, dans un deuxième chapitre, nous étudierons la vision que Arendt a de la philosophie traditionnelle et plus particulièrement de l'histoire de la supériorité de la vie contemplative. Elle remarque deux principaux dangers à cette position soit le fait que cela rend le penseur inactif et que cela le conduit à une sorte de solipsisme ou isolement du monde. Puis, après avoir montré ce que notre auteure rejetait, c'est-à-dire la position de supériorité du philosophe professionnel, nous tenterons, dans un troisième et dernier chapitre de montrer ce que pourrait être la position «acceptable» du philosophe dans le monde commun. Pour ce faire, nous nous rapporterons aux études que Arendt avait faites de la pensée elle-même, contenues principalement dans les deux premiers tomes de La vie de l'esprit et dans les cours sur la philosophie politique de Kant qu'elle avait donnés et qui sont publiés à la fin de ce même ouvrage. Car pour étudier ce que pourrait être la position du philosophe, il faut voir ce qui se passe quand on pense et comment cela peut faire partie des activités au sein du monde commun. C'est principalement chez Kant que Arendt trouvera ce dont elle a besoin pour faire de la pensée -et donc des penseurs -un élément essentiel de la vie démocratique. Nous verrons qu'elle reprenait principalement la faculté d'imagination, la distinction entre Savoir et Raison et l'importance de la faculté de juger. Puis, nous terminerons en montrant comment Socrate pourrait devenir, dans cette mesure, un modèle de penseur-citoyen, d'un philosophe qui n'est pas hors du monde, mais qui au contraire s'y maintient et s'en nourrit. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Philosophie, Hannah Arendt, Naissance, Monde commun.

Thesis (B.A.)--Haverford College, Dept. of Political Science, 2003. / Includes bibliographical references.

Hannah Arendt explored the duality of the privately and publicly constructed realms which serve, through our thoughts and our actions, to position us in the world. She draws a distinction between the vita activa and the vita contemplativa, challenging prior conceptions of the radical division between the two. / I examine, in Arendt's work, the concepts of solitude and isolation and how these inform her discourse on reflective thinking. It is my argument that the distinction between these two concepts cannot be drawn as neatly as she attempted to do. These two states of being in fact meet in the figure of the pariah as critical thinker, as well as storyteller, and finally as a catalyst for public action. / I submit that there is a subtextual theme of temporality within Arendt's work and then move to demonstrate how this theme expresses the nature and context of thinking and judging, in relation to action. / Finally, I draw upon Arendt's distinctions between thinking and judging, arguing that one cannot be extracted from the other and that the two cannot be defined as autonomous, in the context of critical thinking. (Abstract shortened by UMI.)

Diss. Stockholm : Stockholms universitet, 2006.

Thesis (Ph. D.)--University of Chicago Divinity School, March 1999. / Includes bibliographical references. Also available on the Internet.

Thesis (M.A.)--University of Toledo, 2009. / Typescript. "Submitted to the Graduate Faculty as partial fulfillment of the requirements for the Master of Arts Degree in Philosophy." "A thesis entitled"--at head of title. Bibliography: leaves 54-55.

Thèse (M.A.)--Université Laval, 2003. / Bibliogr.: f. [215-223]. Publ. aussi en version électronique.

Thesis (Ph. D.)--University of Chicago Divinity School, March 1999. / Includes bibliographical references. Also available on the Internet.

Texte remanié de: Th. doct.--Philo. pol.--Paris 7, 1997. / Bibliogr. p. 319-331.

Departamento de Filosofía / La presente tesis tiene por finalidad analizar la migración internacional en América Latina, desde la perspectiva de la libertad política de Hannah Arendt, dentro de un contexto de globalización y desarrollo humano, donde Chile emerge como un referente de la inmigración en la región. Desde esta perspectiva, el fenómeno migratorio tiene características complejas de analizar y Los estudios actuales sobre la migración internacional en América latina, desde diversas áreas del saber, han arrojado cifras y datos que si bien permiten describir los avances y desafíos frente al fenómeno, no advierten la pérdida de los espacios de aparición donde los hombres ejercen su libertad política. La propuesta de esta tesis es que el análisis del fenómeno migratorio se dirija filosóficamente hacia la crítica social que pone en el centro del debate público la creciente explotación abusiva de la fuerza de trabajo que sobre los inmigrantes recae, pues a los cerca de 34 millones de inmigrantes latinoamericanos que están fuera de su país, no se les ve como a seres humanos sino como animales laborantes que han de elevar la productividad de las empresas y aumentar sus ganancias en un mundo que cada vez les es más ajeno.