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Les opérations de la mémoire chez Georges Perec et Jacques Roubaud

Amyot, Stéphane X. January 2000 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Fascisme imaginaire : imaginaire du Fascisme dans l'art italien contemporain (1945-2015) / Imaginary fascism : creating memories through contemporary Italian art (1945-2015)

Héry-Montanes, Emilia 02 December 2016 (has links)
Pendant soixante-dix ans, de 1945 à 2015, les artistes italiens ont, à travers leurs œuvres, mené un travail de mémoire. Entre une génération née avant le Fascisme, une alors qu'il est à l'apogée de sa puissance impérialiste, une autre après la guerre et enfin une génération de jeunes artistes nés trente ans après la fin du conflit, les mémoires singulières et collectives se bousculent. L'objectif de cette recherche est de reconstruire l'histoire de ces témoignages sur un passé vécu ou pas, et de donner les outils pour comprendre les conditions de leur genèse. Parler de la mémoire à travers des œuvres d'art est une expression intime, singulière, mais également un acte éminemment politique. Les manipulations de la mémoire du Fascisme influencent-elles tout au long de la période la création sur le sujet ? Quelles postures les artistes adoptent-ils face aux problématiques soulevées par une redéfinition du danger fasciste alors que la dictature est officiellement terminée ? Quelles formes plastiques sont données à ces remémorations et réactualisations ? / Over a period spanning 70 years, 1945 through 2015, ltalian artists carried out a "memory" endeavour for those generations that were bom before the fascist era, during the period of its highest imperialistic aims, during the aftermath of the war, and even for the generation of those artists bom 30 years after the end of the war. As a result, a multitude of individual and collective memories had emerged. This work aims to reconstruct and track the history of these memories (whether or not actually experienced by the artist), and to provide the tools to understand the genesis ofthese memories. Analysing "memory" through art pieces is an intimate, singular, and political act. To what extent fascist memory manipulations affect artistic creations? How do the artists react and position themselves, once confronted with the problems of re-defining "Fascism", after the dictatorship fell? Which new "plastic forms" emerge from these new adaptations of individual and collective memories? / Durante settant'anni, dal 1945 al 2015, gli artisti italiani, attraverso le loro opere, hanno svolto un lavoro di memoria. Fra una generazione nata prima del Fascismo, una nata quando questo è al culmine della sua potenza imperialista, un'altra nata dopo la guerra e infine una generazione di giovani artisti nati trent'anni dopo la fine del conflitto, le memorie individuali e collettive si affollano. L'obiettivo di questa ricerca è di ricostruire la storia di queste testimonianze su un passato, vissuto o no, e di fomire gli strumenti per capire le condizioni della loro genesi. Parlare della memoria attraverso le opere d'arte è un'espressione intima, singolare, ma allo stesso tempo un atto eminentemente politico. Nel periodo preso in esame, le manipolazioni della memoria del Fascismo influenzano la creazione su questo tema? Quai è la posizione degli artisti di fronte alle problematiche nate da una ridefinizione del pericolo fascista, sebbene la dittatura sia ufficialmente caduta? Quali forme plastiche son date a queste rimemorazioni e riattualizzazioni?
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Sans Bacchus et Vénus, la Galerie se refroidit : dispositif libérant le programme de l'intégralité du décor de la Galerie du Roi de Fontainebleau / “Without Bacchus and Venus, the Gallery grows cold” : the device that unlocks the meaning of the whole décor of the King’s Gallery at Fontainebleau

Léotard-Sommer, Christine de 11 January 2019 (has links)
Cette thèse avance une hypothèse nouvelle à l’énigme du décor de la Galerie François 1er de Fontainebleau, teste son efficacité sur la totalité de ses 16 unités originelles, cadres compris, et argumente la question de sa vraisemblance. Elle repose sur l’analyse de l’unité décrochée de l’extrémité Ouest en 1639, le Bacchus et Vénus de Rosso, aujourd’hui au MNHA de Luxembourg. Ce tableau est un unicum qui relève des mirabilia . Sous le voile d’une scène érotique, il traite de façon sophistiquée un adage récent d’Erasme, ici écourté : sans Bacchus, Vénus se refroidit. Par art de mémoire plastique, il « mémorise » aussi le schéma de la Monarchie céleste, tel que figuré dans la Treschrestienne Cabale metrifiee (1519) de Jean Thenaud et commenté dans son Traicte de la Cabale (1521), deux manuscrits commandés par François 1er . Par trois motifs en bas du tableau, il indique son mode d’emploi discursif qui s’appuie sur Erasme, puis Cues, puis Bonaventure. Enfin, c’est une peinture fabriquée comme les images artificielles irradiantes du De triplici vita de Ficin, mais sans effet magique. Ce tableau est le centre d’un dispositif à la fois intellectuel, matériel, et pratique, qui relie les 16 unités originelles et invite les princes Valois-Angoulême à une réception spécifique pour verbaliser eux-mêmes le programme de discours organisé. La base intellectuelle de ce dispositif est théologique : elle repose sur le verset de saint Paul (1 Co, XIII, 12), et se réfère à Erasme, Cues, et Bonaventure. Sa particularité est de transposer les concepts mentaux de ces penseurs chrétiens à un décor peint et stuqué, et ce, par serio ludere alors très prisé, en termes d’inventions formelles et d’usages inédits des images, pour générer les discours du programme. Parmi ces inventions, la plus remarquable est la pratique plastique de l’art de mémoire suivant ses règles classiques, dans toutes les unités, cadres compris. Le programme expose la vérité du pouvoir de la monarchie-très-chrétienne, par trois analogies spéculaires au pouvoir de la Monarchie céleste. Il définit des valeurs morales princières, mais aussi deux ambitions politiques majeures, le pouvoir absolu et l’accès à l’imperium mundi par de nouveaux arguments. Il forme le « miroir du prince » secret de la nouvelle dynastie Valois-Angoulême. Ce « miroir » cite aussi le « théâtre » de Giulio Camillo acheté par le Roi en 1530 et éclaire son fonctionnement resté énigmatique. Nous proposons Jean Thenaud associé à Rosso comme concepteurs. / This thesis puts forward a new hypothesis concerning the enigma of the décor of the Francis I Gallery in the royal palace of Fontainebleau, tests whether this hypothesis works for all 16 of its original units, frames included, and considers the question of its likelihood. It is based on an analysis of the unit removed from the western end of the gallery in 1639, Rosso Fiorentino’s Bacchus, Venus and Cupid, now hanging in the MNHA in Luxembourg. This painting is a unicum that falls into the mirabilia category. Behind the erotic scene lies a sophisticated depiction of a recent - here shortened - adage of Erasmus: without Bacchus, Venus grows cold. Using the art of memory, it also “memorises” the paradigm of the heavenly monarchy portrayed in Jean Thenaud’s Treschrestienne Cabale metrifiee (1519) and commented on in his Traicte de la Cabale (1521), two manuscripts commissioned by Francis I. The three motifs at the bottom of the work indicate its discursive modus operandi, drawing on Erasmus, then De Cues, then Bonaventure. It is a painting constructed like the radiant images of Marsilio Ficino’s De triplici vita, but without magical effect. This painting is at the centre of a simultaneously intellectual, material and practical device, linking the 16 original units and inviting a specific reception from the Valois-Angoulême princes so that they can themselves express the organised discursive programme. The intellectual basis of this device is theological in nature: it is founded on the verse of Saint Paul (1 Corinthians 13:12), and refers to Erasmus, De Cues and Bonaventure. It is unique in that it transposes the mental concepts of these Christian thinkers to a painted, stuccoed décor, following the serio ludere maxim, very popular at the time, in terms of formal inventions and original use of images to generate the programme’s rhetoric. The most remarkable of these inventions is the plastic practice of the art of memory, following its classic rules, in all the units, including the frames. The programme exposes the truth of the power of the very-Christian monarchy, via three analogies to the power of the heavenly Monarchy. It defines princely values, as well as two major political ambitions, absolute power and access to the imperium mundi using new arguments. It forms the secrete “mirror for the prince” of the new Valois-Angoulême dynasty. This “mirror” also cites the “theatre” of Giulio Camillo bought by the King in 1530 and illuminates its enigmatic function. We propose Jean Thenaud, supported by Rosso, as the creators.

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