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Les enjeux de l’interaction entre les arts médiatiques et les industries culturelles / What is at stake in the interaction between media arts and cultural industriesMbarak, Ricardo 14 November 2017 (has links)
La numérisation touche à parts égales les arts médiatiques et les industries culturelles. Partant de ce constat, nous souhaitons développer dans le cadre de notre recherche l’hypothèse selon laquelle les relations entre les industries culturelles et les pratiques artistiques médiatiques ne se réduisent pas à un simple face-à-face. Comment dans cette interaction entre industries culturelles et arts médiatiques, une zone spécifique d’intermédiation peut-elle se mettre en place et quels en sont les moyens pour y parvenir ? Quelles sont les incidences et les enjeux de toute nature lorsque la structure d’intermédiation s’interpose entre arts médiatiques et industries culturelles, au regard des arts médiatiques ? Dans notre recherche, nous nous proposons d’apporter un nouvel éclairage heuristique sur les mutations parallèles et parfois conjuguées des arts médiatiques et des industries culturelles. Nous étudions notamment dans quelle mesure et à quelles conditions les arts médiatiques peuvent tirer de leur rencontre, éventuellement de leur synergie avec les industries culturelles, l'occasion de jouer un rôle de premier plan dans le développement des industries créatives. / Digitalization affects media arts and cultural industries equally. On the basis of this observation, we aim to develop in the framework of our research the hypothesis according to wich the relations between cultural industries and media arts parctices are not reduced to simple face-to-face. How in this interaction between cultural industries and media arts, a specific area of intermediation can be put in place and what are the ways to achieve this ? What are the impacts and issues of all kinds, when the intermediation structure intervenes between media arts and cultural industries, with regard to the media arts ? In our research, we propose to bring a new heuristic perspective on the parallel and sometimes combined mutations of media arts and cultural industries. In particular, we study to what extent and under what conditions the media arts can constitute from their meeting, possibly from their synergy with the cultural industries, the opportunity to play a leading role in the development to creative industries.
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Beyond the Cinema? : digital adaptation, media ecology and performance in the CD-ROM environmentLessard, Bruno January 2005 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / [À l'origine dans / Was originally part of : Thèses et mémoires - FAS - Département de littérature comparée]
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Le temps n'est pas pour toujours : l'espace urbain comme lieu de création intermédiatiqueGarneau, Alain 10 February 2024 (has links)
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Temporalité et surveillance dans l'art de David RokebySnider, Léah 05 1900 (has links)
Pour respecter les droits d'auteur, la version électronique de ce mémoire à été dépouillée de ses documents visuels et audio-visuels. La version intégrale du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal. / Dans l’ensemble de ses œuvres, l'artiste canadien David Rokeby cherche à comprendre
l’impact des images numériques de surveillance et de leurs divers dispositifs
d’enregistrement et de diffusion sur le spectateur. Comment ces images peuvent-elles
modifier notre perception de l'espace et, surtout, changer notre configuration du temps? Ce
questionnement est le point de départ de notre étude de Seen, une installation visuelle de
David Rokeby, exposée pour la première fois à la 8e exposition internationale d’architecture
de la Biennale de Venise en 2002 et également présentée au Musée des beaux-arts de
Montréal en 2007.
Seen met en place un dispositif de surveillance électronique qui semble capter, en temps
réel, les passants de la Place San Marco à Venise. Toutefois, ces images ne reflètent pas
exactement le moment présent : elles sont traitées, en temps réel, par un programme
informatique qui sépare les éléments immobiles des éléments mobiles, les corps en
mouvement de l’architecture, et conserve les traces du mouvement. Nous sommes alors
menés aux hypothèses suivantes : l’usage d’un tel dispositif de surveillance ne constitue-t-il
pas une réflexion sur le passage du temps ? Cette description temporelle d’un lieu ne serait-
elle pas une façon détournée d’archiver notre mémoire collective? Il s'agit donc d'examiner
comment, en observant l’espace public, l’artiste propose une nouvelle lecture de notre
histoire, bâtie non pas autour de l’archivage de ses monuments, mais autour de l’expérience
humaine et temporelle. / Throughout his work, Canadian artist David Rokeby seeks to understand how digital
surveillance images, and their various modes of recording and transmitting, impact the
viewer. How can these images alter our perception of space and, more specifically, change
our configuration of time? This question serves as the starting point to our study of Seen, a
visual installation shown for the first time in 2002 at the 8th International Architecture
Exhibition of the Venice Biennial and later presented at the Montreal Museum of Fine Arts
in 2007.
Seen is an electronic surveillance installation, which appears to record, in real-time, the
pedestrians’ movements through Piazza San Marco in Venice. In truth, these filmed images
do not reflect the present moment per se, but are treated in real-time by a computer
program which separates the motionless from the mobile; the moving bodies from the
architecture, and saves only brief moments or traces of movement. This raises the following
questions: Can the use of such a surveillance device be understood as comment on the
passage of time? Can this temporal description of a place constitute an alternative means to
preserving our collective memory? In the course of our research, we shall examine how, by
observing a public space, the artist suggests a new reading of history, built not around the
archiving of its monuments, but around human and temporal experiences.
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Temporalité et surveillance dans l'art de David RokebySnider, Léah 05 1900 (has links)
Dans l’ensemble de ses œuvres, l'artiste canadien David Rokeby cherche à comprendre
l’impact des images numériques de surveillance et de leurs divers dispositifs
d’enregistrement et de diffusion sur le spectateur. Comment ces images peuvent-elles
modifier notre perception de l'espace et, surtout, changer notre configuration du temps? Ce
questionnement est le point de départ de notre étude de Seen, une installation visuelle de
David Rokeby, exposée pour la première fois à la 8e exposition internationale d’architecture
de la Biennale de Venise en 2002 et également présentée au Musée des beaux-arts de
Montréal en 2007.
Seen met en place un dispositif de surveillance électronique qui semble capter, en temps
réel, les passants de la Place San Marco à Venise. Toutefois, ces images ne reflètent pas
exactement le moment présent : elles sont traitées, en temps réel, par un programme
informatique qui sépare les éléments immobiles des éléments mobiles, les corps en
mouvement de l’architecture, et conserve les traces du mouvement. Nous sommes alors
menés aux hypothèses suivantes : l’usage d’un tel dispositif de surveillance ne constitue-t-il
pas une réflexion sur le passage du temps ? Cette description temporelle d’un lieu ne serait-
elle pas une façon détournée d’archiver notre mémoire collective? Il s'agit donc d'examiner
comment, en observant l’espace public, l’artiste propose une nouvelle lecture de notre
histoire, bâtie non pas autour de l’archivage de ses monuments, mais autour de l’expérience
humaine et temporelle. / Throughout his work, Canadian artist David Rokeby seeks to understand how digital
surveillance images, and their various modes of recording and transmitting, impact the
viewer. How can these images alter our perception of space and, more specifically, change
our configuration of time? This question serves as the starting point to our study of Seen, a
visual installation shown for the first time in 2002 at the 8th International Architecture
Exhibition of the Venice Biennial and later presented at the Montreal Museum of Fine Arts
in 2007.
Seen is an electronic surveillance installation, which appears to record, in real-time, the
pedestrians’ movements through Piazza San Marco in Venice. In truth, these filmed images
do not reflect the present moment per se, but are treated in real-time by a computer
program which separates the motionless from the mobile; the moving bodies from the
architecture, and saves only brief moments or traces of movement. This raises the following
questions: Can the use of such a surveillance device be understood as comment on the
passage of time? Can this temporal description of a place constitute an alternative means to
preserving our collective memory? In the course of our research, we shall examine how, by
observing a public space, the artist suggests a new reading of history, built not around the
archiving of its monuments, but around human and temporal experiences. / Pour respecter les droits d'auteur, la version électronique de ce mémoire à été dépouillée de ses documents visuels et audio-visuels. La version intégrale du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Le devenir-œuvre d’art : une analyse processuelle d’une expérience curatoriale en arts médiatiquesAzevedo Moreira, Renata 10 1900 (has links)
Cette thèse propose de renforcer les liens entre les études sur l’œuvre d’art et les recherches sur le curatorial par le biais des études en communication, et plus précisément de l’analyse des interactions qui se déroulent entre les acteur·e·s humain·e·s et autre qu’humain·e·s composant le processus de conception et de réalisation d’une exposition d’arts. L’exposition Femynynytees, dont j’étais la co-curatrice, a été à l’affiche durant l’été 2018 à Montréal et fut spécialement conçue comme le terrain de recherche de cette expérience.
Tout au long de la création de Femynynytees, j’ai pu observer un phénomène que j’ai appelé le devenir-œuvre d’art, auquel cette thèse consacre une attention particulière. Il s’agit d’un phénomène relationnel dans le cadre duquel l’œuvre, telle que créée par l’artiste, est mise en relation avec le « curatorial » (von Bismarck et Rogoff, 2012 ; Martinon, 2013), envisagé ici comme les connaissances produites pendant la réalisation d’un projet curatorial spécifique. Ces rencontres engendrent des transitions qui permettent que l’œuvre soit comprise non pas comme un objet, mais comme un trajet (Souriau, 2009), devenant ainsi un processus qui peut donc être défini comme étant, en même temps, œuvre et curatorial.
Pour observer ce phénomène, j’adopte une approche théorique liée aux nouveaux matérialismes, en proposant que le curatorial soit conçu comme un ensemble de « pratiques matérielles-discursives » (Barad, 2003). Ces pratiques sont à l’origine des changements qui se produisent avec l’œuvre lorsqu’elle est mise en contact avec un processus curatorial. Selon cette perspective, les artistes, les curateur·e·s, les visiteur·e·s, les choix d’installation, les espaces d’exposition, et tout autre élément lié à la mise en branle d’un tel évènement, font partie du curatorial et sont ainsi parties prenantes de ses pratiques matérielles-discursives.
Par ailleurs, cette recherche se concentre sur les pratiques en arts médiatiques, des œuvres envisagées comme matériellement plus perméables au curatorial par la relative flexibilité de leur processus de matérialisation, ainsi que par l’aspect collaboratif du système dans lequel elles sont généralement produites. Le terme « arts médiatiques » est prédominant au Québec et fait référence aux pratiques mobilisant des technologies médiatiques – soit des technologies électriques, électroniques ou numériques – dans la création d’une œuvre.
D’un point de vue méthodologique, le devenir-œuvre d’art est analysé à partir d’une perspective ventriloque (Cooren, 2013) de la communication, une approche permettant d’identifier la complexité des voix (Mazzei et Jackson, 2012) qui participent de ce phénomène. Suite à l’examen des conversations tenues pendant les visites d’atelier et les réunions organisées entre curatrices et artistes, des courriels échangés entre artistes et curatrices et des entretiens réalisés avec une trentaine de visiteur·e·s, cette thèse montre comment s’opèrent concrètement les mises en relation du devenir-œuvre dans le cas d’une exposition d’arts médiatiques. Il s’agit donc d’une recherche située (Haraway, 1988), relationnelle et processuelle qui positionne la communication comme constitutive de toute réalité (Cooren, 2012). / This dissertation aims to strengthen the existing dialogue between art studies and curatorial studies through communication sciences, and more precisely, through the analysis of the interactions that take place between human and other-than-human actors composing the process of conception and realization of an art exhibition. The exhibition Femynytees, that I co-curated, was on display during the summer of 2018 in Montreal and was specially conceived as the fieldwork for this experience.
Throughout the creation of Femynytees, I was able to observe a phenomenon that I propose to call the becoming-artwork, to which this dissertation devotes particular attention. By this, I mean a relational phenomenon by which the work, as created by the artist, is put in relation with the "curatorial" (von Bismarck and Rogoff, 2012; Martinon, 2013), considered here as a mode of knowledge engendered during the production of a specific curatorial project. This encounter generates transitions in the work that allow it to be understood as a path (Souriau, 2009), thus becoming a process that can be defined as both artwork and curatorial at the same time.
To observe this phenomenon, I adopt a theoretical approach, inspired by the new materialisms, which proposes that the curatorial be conceived as a set of “material-discursive practices” (Barad, 2003). These practices are at the origin of the changes that occur with the artwork when it is brought into contact with a particular curatorial process. According to this perspective, artists, curators, visitors, installation choices, exhibition spaces, and any other element related to the setting in motion of such an event, are part of the curatorial and are thus taking part in its material-discursive practices.
Moreover, this research focuses on media art practices, as this type of art is considered to be more permeable to the curatorial because of the relative flexibility of its materialization process, as well as the collaborative aspect of the system in which it is generally produced. The term "media arts" refers here to practices that mobilize media technologies – that is, electrical, electronic or digital technologies – in the creation of an artwork.
From a methodological point of view, the becoming-artwork is analyzed from a ventriloqual perspective on communication (Cooren, 2013), an approach that makes it possible to identify the complexification of voices (Mazzei and Jackson, 2012) that participate in this phenomenon. Following an analysis of conversations held during studio visits and meetings between curators and artists, emails exchanged between artists and curators, and interviews with 30 of the visitors, this dissertation shows how the fundamental relationships at the heart of the becoming-artworks concretely operate in the case of a media art exhibition. It is thus a situated (Haraway, 1988), relational, and processual research that positions communication as constitutive of all reality (Cooren, 2012).
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