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De la matière filmée à sa résolution narrative

Morasse, Carl January 2008 (has links) (PDF)
À toi, lecteur, je veux par cet essai faire mémoire de cette pensée du cinéma qui m'accompagna tout le long de ma maîtrise. Prends bien le temps de le lire, il n'est pas majeur en soi, mais il a déjà le mérite d'être authentique, et de différer de ceux que tu auras lus. Ce mémoire relate les épisodes d'un film, Matière première, qui, ni fiction ni tout à fait documentaire, fait l'expérience d'une réinscription générale des concepts d'écriture tout au long des différents modes de production cinématographique. Objet d'écriture, le film pose d'abord l'étape du filmage comme première phase d'écriture (chapitre I), puis celle du montage comme seconde phase d'écriture (chapitre II). L'expérience de cette conception du cinéma intimement liée aux conditions de production du film est ainsi à l'origine des problématiques théoriques de cet ouvrage, où l'attitude du filmeur conduit à la cueillette d'images descriptives, et où le film, au final, propose une véritable mosaïque de textures plutôt qu'une succession d'actions. De telle sorte que mon film, à l'inverse de l'image narrative classique, n'a plus rien à prouver par la scénarisation : il ne comporte ni réponse ni conclusion, mais invite plutôt les spectateurs à s'identifier avec les détails du quotidien. Ainsi, en septembre dernier, de l'année 2005, la première image de Matière première (qui n'apparaîtra jamais dans le film) se laissait prendre par ma caméra ; ce même septembre, mais en 2007, le dernier clic de souris se laissait entendre : assemblées, mes images n'en formaient plus qu'une, le film était enfin autonome, libéré de mon emprise. Matière première se présente donc comme un essai documentaire de 26 minutes ; il est le fruit de trois années de création dont l'une fut entièrement consacrée à son filmage. Trois années parsemées de trous, certes, mais avant tout teintées d'acharnement, de questionnements, de réflexions, de quelques réponses, mais surtout de plusieurs belles questions. Tel est mon univers cinématographique, où le créateur, parti filmer à la recherche d'une histoire, s'aperçoit que les images s'associent d'elles-mêmes, et vibrent entre elles afin de livrer leur propre discours.
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Installation filmique : architecture poétique et polyphonique

Payant-Hébert, Noémie January 2008 (has links) (PDF)
Ce travail de recherche-création constitue une quête de la mobilité en toute chose, ce besoin de croire, devant cette humanité peuplée d'insensés, qu'il m'est possible d'architecturer la fatalité comme lieu des possibles. Le contenu de ce mémoire pose un regard théorique et poétique sur le projet THÉO, TAUREAU ET TURQUOISE : FAIRE TOMBER LES OISEAUX, alliant vidéo, installation et décors. L'oeuvre comme architecture d'instant dramatique agence une petite épopée poétique admettant la précarité, les oppositions internes et les voix multiples pour éviter Punivocité et pour retrouver la mobilité du sens des choses. Le présent texte écrit et décrit ma posture devant la fatalité, à priori un sentiment de désenchantement, en proposant une réflexion théorique sur la création, traversée par Pémotivité contenue dans ce sentiment. Par cela il est possible de cerner une dynamique de création et une pratique artistique qui s'applique à la fois à contenir, confondre et confronter l'émotion du désenchantement. Je propose ainsi l'articulation d'une oeuvre en tant que lieu poétique d'où s'élève le bruit magnifique des voix plurielles, qui s'accordent et se désaccordent sans relâche, et ceci, en guise de promesse de vie devant la lourdeur de la fatalité et des événements dramatiques. Le premier chapitre cerne le portrait du sentiment de désenchantement en tant qu'expérience personnelle face à la fatalité et aux événements dramatiques. Dès lors, pour me permettre de définir l'oeuvre en tant que construction de sens et de possibilités et comme système conflictuel : précaire et tendu, je définis des thèmes et concepts inhérents au motif du désenchantement, qui provoquent et agencent mon travail de création. Dans le second chapitre, nous verrons comment la-notion de conflit traverse l'oeuvre, en fait une oeuvre conflictuelle, un lieu de la mobilité admettant la confrontation poétique et sémantique. Ainsi, j'évoque les concepts de polyphonie (Mikhaïl Bakhtine) et de révolte (Julia Kristeva), afin de définir l'oeuvre conflictuelle comme un discours constitué de multiples voix qui s'accordent et se désaccordent sans relâche. En fait, nous verrons que l'oeuvre conflictuelle, tout en abordant la fatalité, agence un récit en constante redéfintion, dont les sens sont sans cesse remobilisés. Enfin, au sein du troisième chapitre, il sera question de l'oeuvre conflictuelle THÉO, TAUREAU ET TURQUOISE : FAIRE TOMBER LES OISEAUX. Nous verrons comment l'instant dramatique, sous forme de récit filmique, de la chute des oiseaux par trois enfants désenchantés s'agence dans une architecture alliant la vidéo, l'installation et le décor. Il sera question de ce lieu des possibles négligeant la distance entre images filmées et matérialisées. Aussi, nous verrons les différentes voix composant ce récit poétique, ces morceaux d'épopée bavards et tendus rendant la fatalité contenue dans l'oeuvre en constante redéfinition.
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Veilleurs : présence de la figure et son inquiétante étrangeté

Garant, Barbara January 2007 (has links) (PDF)
Je suis animée d'un désir d'atteindre des couches inhabituelles de réalité et fascinée par ce qui semble étrange et familier à la fois. Dans ma production, que ce soit en peinture, en dessin ou en photo, cette fascination me pousse à créer des lieux clos où s'installe une tension. J'ai peint pour éveiller des choses sans histoire et sans nom, des Figures avec une présence, qui enclenchent un mécanisme de remémoration qui reconduit chacun à l'énigme de l'existence. La Figure, telle que Gilles Deleuze l'a développée, y est une forme sensible permettant d'accéder à une autre façon de voir. L'objet de ma recherche est un questionnement au niveau théorique sur les relations qu'entretiennent entre eux les concepts de Figure et d'inquiétante étrangeté. Je m'intéresse à leur manifestation matérielle et plastique dans le langage pictural. C'est une réflexion qui conduit à se pencher sur l'influence de notre inconscient. Ce qui a été enfoui, croyances anciennes, infantiles, animistes, ressurgit de façon picturale. Hanté par le sentiment d'inquiétante étrangeté, mon travail cherche, à travers la peinture, le dessin et la photographie, les manifestations d'angoisses: le double, la mémoire, la mort, et bien d'autres innommables. Il se forme alors des espaces de réflexion, sur des oeuvres et sur nous-mêmes, qui s'opposent à l'achevé valorisé à outrance dans notre société fanatique du plein. Le vide me plaît. La Figure, une dépouille, un vêtement abandonné et une photographie ramènent à la même impression : une absence témoignée par une présence. Quelque chose était là qui n'y est plus; reste une trace qui est autre chose et qui crie l'absence. Par le visage et la vie qui y est contenue, la recherche d'identité et la mémoire, je tente de me situer par rapport aux productions contemporaines et dans l'histoire générale. Je remonte d'abord aux origines du portrait pour comprendre son essence, puis reviens à notre époque pour analyser le rôle mythique des photographies de famille et leurs fonctions. Ces dernières constituent des vecteurs d'inquiétude pour les oeuvres de cette recherche. J'y ai puisé une domesticité mêlée de malaise que j'ai exacerbée. Je me positionne ensuite par rapport au travail de Diane Arbus et de Christian Boîtanski. J'explore la notion de Figure à travers le philosophe Gilles Deleuze et tente de la situer dans ma production. Deux lectures des oeuvres de l'exposition Veilleurs sont proposées. L'inquiétante étrangeté et son lien avec l'enfance sont sondés. L'enfance, avant-poste de la réalité, lien privilégié avec un monde animiste et inquiétante étrangeté, déni de la raison adulte et resurgissement de croyances primitives. Je réfléchis également à la photographie et à ma façon de l'utiliser dans une recherche en peinture et en dessin. L'énigme de l'existence demeure le fondement de mes gestes.
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Interactivité : (en)jeux d'échanges en arts médiatiques

Vachon, Jean-François January 2008 (has links) (PDF)
Le présent ouvrage se veut un parcours dans le domaine des technologies de l'information et des communications via les installations d'arts médiatiques. L'artiste élabore le concept de sortir de l'écran en se l'appropriant. Le spectateur-usager devient alors, par le geste, déclencheur d'événements et il évolue dans le discours de l'artiste en interagissant dans le cadre de mises en scène artistiques, rendant compte du corps toujours présent dans l'image. Ainsi, on laisse place à une aire de jeu publique, une aire transitionnelle où l'échange sert à activer un contact, une réflexion, un questionnement. L'installation d'arts médiatiques présuppose que Faction du corps, geste actif dans le déroulement de l'oeuvre, orienterait l'expérience esthétique et augmenterait les chances de résolutions conceptuelles. L'interactivité y est explorée en tant que force active utilisée comme moyen d'action.
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Picturalité et matérialité : tissus et motifs

Dufour, Émili January 2007 (has links) (PDF)
Le contenu de ce mémoire émane d'une recherche pratique et théorique entourant la création. Il aborde les dimensions du travail artistique par le biais d'une écriture intuitive. Le lecteur est donc amené à suivre le développement de îa production dans un parcours heuristique à travers lequel s'organisent le sens et la théorie. L'exposition Propos sur te motif présentée au Centre National d'Exposition de Jonquière donne corps à ce projet à deux volets en présentant des peintures et des dessins. Dans ce lieu, la poésie de la matière est continuellement mise en parallèle avec la fiction picturale, déterminant ainsi un nouvel espace visuel. Dans un premier temps, mon intérêt d'ordre personnel face au textile amène progressivement une réflexion plus large sur le rapport que l'homme entretient avec cette matière. Je traite ainsi de ia charge historique du tissu afin de contextualiser son utilisation. En tenant compte d'une certaine dimension extérieure au domaine de fart, je soutiens l'apport sociologique et psychologique qu'il alimente. Pourtant, c'est en exploitant principalement l'apport esthétique du tissu et de ses motifs que je crée des oeuvres picturales, qui se veulent aussi formelles que sensibles. Dans ma picturalïté, le tissu est présenté quelquefois comme objet source, mais il sert surtout de prétexte à une façon émotive du faire. Cette communication écrite se divise en trois chapitres en regard de ma pratique : la matérialité, la picturalité et S'espace. Ces différentes notions de connaissance impliquent trois attitudes d'apprentissage : la contemplation, l'observation et la perception. Ainsi, le premier chapitre retrouve l'importance du tissu dans la vie quotidienne et spirituelle de l'homme. Cet apport historique met l'emphase sur les langages visuels que recèle le tissu, sa part décorative. Dans une suite logique, le deuxième chapitre aborde Sa signification de la figuration : le tissu étant ici en relation avec le contenu mythologique et la facture de mon dessin et de ma peinture. Et dans le troisième chapitre, je traite de la mise en forme de l'exposition et de ses modes de production fragmentaire et séquentiel.
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Exploration des concepts de mobilité et de disponibilité en création : parcours d'une démarche hybride selon des approches et des mises en espace contextualisées

Chrétien, Virginie January 2007 (has links) (PDF)
C'est dans l'esprit d'un parcours qu'est construit l'essai qui vient et qu'est appréhendée la recherche actuelle. Ce parcours est celui d'une démarche et d'une exploration dont le trajet n'est pas connu. Un parcours qui se prête aux hasards des rencontres, des croisements, des dérives et de ce qui surgit du contexte de cette recherche-création. Ma démarche actuelle en art réunit principalement la sculpture, l'installation et ce que je nomme « approche relationnelle », La notion de disponibilité est ce qui témoigne le mieux du caractère hybride de mon travail de création. Le texte suivant tentera d'en faire ressortir l'importance à travers la présentation d'une genèse de mon travail artistique, d'une problématique de recherche théorique et pratique poursuivie au cours de deux années d'études et de l'évolution d'un travail de création dans le contexte d'une exposition à la galerie du centre d'artistes Langage Plus. Bien que le projet final de résidence et d'exposition De l'entraînement l'effet agisse à titre de référence en terme de production, cette recherche est davantage axée sur l'apport méthodologique et poïétique de ce projet de création : c'est-à-dire sur l'évolution « processuelle » et contextuelle de la recherche-création. L'essentiel de l'écriture de ce mémoire a été rédigé dans cet esprit, chemin faisant. Ainsi nous verrons, à travers une écriture qui suit l'évolution de ma recherche et qui évoque ma façon de travailler, comment le contexte et ce qu'il représente comme cadre a révélé et continu de révéler un univers de spécificités qui influence la production. C'est à travers le thème de la mobilité, d'artefacts et d'images qui en sont l'incarnation, qu'est exprimée une duplicité entre mobilité et statisme, dérive et fixité dont est fondamentalement porteuse cette recherche. Nous verrons en effet comment les concepts de dérives et de locations ont marqué la période qui correspond à la fin de mon parcours de recherche. De l'entraînement l'effet, exposition dont l'essentiel du contenu a été réalisé in situ sur une période quinze jours, regroupe des objets ready-made, des dessins grand format, des textes poétiques, des formes peintes et des tableaux lumineux. C'est par leur disposition dans l'espace de la galerie que ces éléments acquièrent leur statut d'oeuvre; un statut bien éphémère. L'hybridité de ma pratique se manifeste ici à travers des systèmes de représentations très variés; installatif, sculptural, graphique, théâtral, muséal ou relevant même de l'art populaire. Stationnarité et fixité sont devenues en quelque sorte les sièges d'observation de mon questionnement sur la mobilité. Je propose l'évolution d'un parcours d'exploration du contexte de la recherche-création sur le thème de la mobilité par une démarche hybride. Un parcours qui privilégie la notion de disponibilité à l'intérieur d'approches, de créations et de mises en espace contextualisées. Mots clés : contexte de création artistique, mobilité, disponibilité, parcours, mise en espace, rencontre, trouvaille et approche relationnelle.
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L'état du geste : recycler l'histoire d'objets culturels et de savoir-faire hérités

Bouchard, Véronique January 2006 (has links) (PDF)
De ma collection personnelle d'objets trouvés jusqu'à la diffusion d'un avis de recherche, la collecte est devenue une méthode clé de ma pratique en art. Pour définir « l'état du geste » tel qu'il se présente dans mon travail de création, je me réfère aux différents aspects que présente ma pratique du recyclage. La disparition progressive des savoir-faire artisanaux ainsi que l'omniprésence du geste de jeter, multiplié par la consommation de biens d'usage unique deviennent dans le cadre de cette recherche les témoins d'une désuétude qui, en affectant l'objet dans sa matérialité, remet aussi en question le geste de transformation et les valeurs qu'on lui associait traditionnellement. Ma production artistique, tournée vers l'exploitation de valeurs temporelles s'attache à la fonction mnémonique de l'objet de cueillette. L'héritage que ce dernier constitue me sert ainsi à aborder les notions de continuité et d'adaptation, autrefois mises en valeur par la transmission intergénérationnelle des savoirs. De l'itinérance, au recueillement, et bientôt vers l'échange, le geste de transformation se développe, explorant la dimension relationnelle de l'objet de création et devenant ainsi le lieu d'une rencontre avec la matière recyclable, avec moi-même et enfin avec mon environnement social. Soucieuse des valeurs transmises par ma production en tant qu'artiste mais aussi en tant qu'individu appartenant à une communauté, mes considérations esthétiques se mêlent tranquillement à des préoccupations sociales. Et pour comprendre ma pratique, j'adopte aussi maintenant le point de vue de l'ethnologue. Les problématiques que soulèvent ma démarche de travail sont exposées dans cet essai en faisant usage des mots clé suivants : recyclage, cueillette, matière résiduelle, geste, artisanal, mémoire, usage, adaptation, durée, identité, appartenance, relationnel et échange.
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Esthétique de la chasse et de la pêche : à la recherche du principe immatériel vital

Lemelin, Simon-Pier January 2007 (has links) (PDF)
Issue d'abord d'un questionnement sur le sensationnalisme, la subversion et les valeurs prisées par la société actuelle, ma recherche-création prend un virage décisif lorsque je réfléchis sur les origines de ceux-ci. C'est à la suite de ce questionnement que je m'en retourne vers une recherche identitaire. Je me positionne sur la relation entre les activités de chasse et la pêche et mon système de valeurs. Une esthétique de la chasse et de la pêche, une redécouverte de mes valeurs, s'articulent alors dans une pratique multidisciplinaire. Dans une approche plastique et poétique, ma pratique est dirigée vers un aspect mythique du rapport identité/territoire combinant épuration et complexité. Un de mes intérêts majeurs concerne la filiation entre le passé et le présent, le primitif et le contemporain. Sous l'angle de l'inspiration ou de la convergence, les pratiques artistiques archaïques et autochtones sont en lien direct avec mes préoccupations. De la plasticité vers les notions de territoire et d'identité, je cherche à lier présent et passé dans une vision d'avenir. Ma recherche s'articule autour des idées de relation à la nature, à ses forces, de relation au territoire physique et mystique, spirituel, mais aussi dans une recherche identitaire. L'identité du chasseur/pêcheur dans son espace physique et mental, dans ses valeurs et sa passion. L'ensemble du travail effectué dans le cadre da la maîtrise se matérialise dans l'exposition Principe Immatériel Vital (2006), dont le sens du titre est la définition du mot esprit. C'est à travers ce long parcours qu'est la recherche-création que j'ai pu élaborer un langage plastique personnel lié à la chasse et la pêche, à des valeurs de respect et de partage. Aussi, cette étape importante dans mon cheminement d'artiste et d'humain m'a ouvert de nouvelles pistes de travail autour des thèmes de l'identité personnelle et collective, de notre relation aux origines, de notre vision de la prédation ainsi que sur la relation à l'avenir collectif. Mots clés : Chasse, pêche, identité, territoire, expression picturale, primitif, contemporain, valeurs, nature.
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Raconter la littoralité : Lovely (touchez-moi je suis fragile)

Luce, Adrienne January 2006 (has links) (PDF)
L'essai qui suit, « Raconter la littoralité : Lovely (touchez-moi je suis fragile) », rend compte d'une démarche artistique qui tente la dispersion des signes et une cohésion des grands mythes. L'objectif premier de cette maîtrise consistait à intégrer l'écriture à ma pratique visuelle, une pratique installative et elle s'est matérialisée à travers une liaison poésie/installation. Cette recherche a comme trame de fond le territoire littoral, celui de l'enfance. Elle propose une manière de communiquer au spectateur l'intensification du temps, de l'espace et des éléments que suppose ce territoire, inspirée par le courant géopoétique tel que développé par Kenneth White. Et cette littoralité s'est élargie en cours de route jusqu'à devenir une figure génétique d'interaction des mondes. Étant donné que la recherche s'est faite dans le contexte d'une dépression majeure, il m'était impossible de l'ignorer lors de mon processus de création. Dans une attitude de dépsychologisation, j'ai tenté de l'aborder comme un enjeu d'existence participant à l'élaboration de l'?uvre.
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Alumière : une expression graphique lumineuse en arts visuels

Belley, Christine January 2006 (has links) (PDF)
Alumière, ce néologisme représente plus qu'un concept mais une façon de faire, une perception nouvelle de l'approche de ma poïétique en peinture. Il s'agit, pour moi, d'explorer, de l'intérieur de ma pratique, l'idée de la lumière et de son alliance avec un métal : l'aluminium. La réflexivité de la lumière et la qualité de la réverbération des matériaux représentent deux facteurs cruciaux dans cette nouvelle façon de «penser la peinture et le geste du peintre». Ce terme Alumière est, maintenant, pour moi, l'appropriation d'une manière de percevoir la peinture et une assise pour la production artistique d'oeuvres originales créées avec ce métal l'aluminium et le souci de la luminosité. Les tableaux produits dans cet esprit, ont des surfaces singulières de réflexivité dont le graphisme répond à la lumière et le geste du peintre prend place par le meulage du métal. Il y a, dans ces réalisations picturales, une vision différente dans le fait de déposer la couleur sur la «toile», en tenant compte des effets de réflexions lumineuses. La photographie combinée au traitement infographique, a été une ouverture afin de me donner de plus grandes possibilités dans mon travail d'artiste dans cette façon de faire. Alumière est ainsi né dans cette quête et se poursuivra lors des prochaines créations que je me propose.

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