Spelling suggestions: "subject:"association dde spécialistes"" "subject:"association dee spécialistes""
1 |
Les professeurs et l'enseignement de l'Histoire : un consensus impossible, des marges de manoeuvre aléatoires (de la Libération à nos jours) / Teachers and the teaching of History : impossible consensus, random leeway, (From “Libération” at ours days)Geitner, Vincent 18 December 2015 (has links)
La période est marquée par des projets de réforme qui ont des conséquences importantes sur l'enseignement de l'Histoire. Cependant, les professeurs d'Histoire, peu nombreux dans la population active, restent divisés, aussi bien sur la stratégie syndicale à adopter que sur les questions pédagogiques ou historiographiques soulevées par ces réformes. En effet, les professeurs se rattachent à des cultures syndicales ou associatives particulières et poursuivent souvent des objectifs opposés. Néanmoins, ces clivages peuvent être comblés, grâce à l'action de syndicalistes soucieux de rechercher des alliés, afin de briser l'isolement dans lequel se trouve leur organisation. Par conséquent, les représentants des professeurs disposent de marges de manœuvre limitées, mais réelles, pour s’opposer aux réformes qu'ils redoutent. / The period is marked by reform projects which have important consequences on the teaching of History. However, history teachers, few in the working population, remain relatively divided as well on the trade-union strategy, as on the teaching or historiographical issues raised by the reforms. Teachers, indeed, are attached to particular trade-union cultures, privileging different goals. However, this trade union rift can be filled by the action of trade unionists, anxious to search allies in order to break the isolation of their organization. Consequently, teacher representatives thus have often only leeway limited, but real, to be opposed to the reforms which they fear.
|
2 |
Lettres pures et lettres impures ? : les professeurs de français dans le tumulte des réformes : histoire d'un corps illégitime (1946-1981)Cardon-Quint, Clémence 09 December 2010 (has links) (PDF)
En 1946, la création de la licence de lettres modernes mit fin au monopole des professeurs de lettres classiques sur l'enseignement du français dans les établissements secondaires. Legs des filières d'enseignement primaire supérieur - sans latin - le professeur de lettres modernes resta longtemps un professeur de français de second rang. Les débats qui entourèrent la genèse de l'agrégation de lettres modernes révélaient au grand jour les fondements incertains de la compétence du professeur de français comme spécialiste de sa discipline. Ce fut donc un groupe divisé et fragilisé qui affronta le double défi de la démocratisation du second degré et de son alignement sur les besoins de l'enseignement supérieur scientifique. Le mot d'ordre de rénovation de l'enseignement du français - mêlant des considérations scientifiques, professionnelles et sociopolitiques - creusa un nouveau fossé entre des professeurs de français, toujours divisés par la question du latin. Loin de jouer un rôle intégrateur, les deux associations de spécialistes, la Franco-Ancienne et l'Association française des professeurs (puis enseignants) de français cristallisèrent les tensions internes au groupe des professeurs de lettres. Devant l'éclatement des pratiques, l'inspection donna la priorité à la préservation d'un enseignement littéraire, centré sur la transmission du patrimoine
|
Page generated in 0.1117 seconds