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Phidias dans la tradition écrite

Donnay, Guy January 1962 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L'alabastre attique: origine, forme et usages / Attic alabastron: origin, shape and uses.

Algrain, Isabelle 22 January 2011 (has links)
L’alabastre attique est une forme de vase à parfum en céramique produite à Athènes entre le milieu du VIe s. av. J.-C. et le début du IVe s. av. J.-C. L’objet de cette thèse est de présenter une étude globale, inexistante à ce jour, sur l’alabastre attique. En plus d’un examen typologique de la forme, généralement mené dans le cadre de ce type de recherche, nous avons voulu proposer une lecture économique, culturelle et sociale de l’alabastre.<p><p>La première partie de cette thèse est consacrée à l’identification de l’origine de l’alabastre et à sa diffusion en Méditerranée orientale. L’alabastre est originaire d'Égypte, où les premiers exemplaires en albâtre se développent à partir du VIIIe s. av. J.-C. Après avoir tracé son évolution morphologique, la thèse met en évidence les diverses régions de la Méditerranée orientale telles que le Levant, la Mésopotamie ou la Perse, où la forme est exportée et copiée, le plus souvent par des ateliers qui produisent des vases en pierre. Cette première partie met également l’accent sur le statut particulier de l’alabastre en pierre en Orient et en Égypte, où il restera longtemps associé au pouvoir royal ou aristocratique. Elle traite enfin de l’apparition de l’alabastre et de son statut dans le monde grec oriental. Ces importations déclenchent une réaction presque immédiate chez les artisans de ces régions qui produisent des alabastres en argent, en verre, en faïence, en ivoire, en bois et en céramique.<p><p>La seconde partie de cette étude aborde la production de l’alabastre attique en céramique qui s’étend du VIe s. av. J.-C. au début du IVe s. av. J.-C. Un premier chapitre est consacré à l’étude de son introduction dans le répertoire formel au milieu du VIe s. av. J.-C. par l’atelier d’Amasis et aux inspirations probables de cet artisan. Cette section s’est également penchée sur le difficile problème des phases de la production et de l’organisation interne des différents ateliers. Pour ce faire, nous avons élaboré une méthode d’analyse basée à la fois sur l’examen minutieux du travail du potier grâce aux variations dans les profils des vases et sur les données obtenues par les études ethno-archéologiques pour tenter de différencier les alabastres produits au sein d’ateliers différents et d’identifier, quand cela s’avérait possible, différents potiers au sein d’un même atelier. Cette étude formelle a distingué trois phases différentes de production qui présentent des caractéristiques typologiques distinctes. L’examen de l’organisation interne des ateliers a également mis en évidence les caractéristiques morphologiques des vases et a identifié les potiers les plus importants. L’examen attentif des pièces céramiques a permis de regrouper au sein d’un même atelier des artisans dont les liens étaient jusqu’alors insoupçonnés. Enfin, la deuxième partie se clôture par une analyse de la carte de distribution des alabastres attiques<p><p>La troisième partie de ce travail porte sur la fonction et les différents usages de l’alabastre sur base des sources littéraires, épigraphiques, iconographiques et archéologiques. Cette section se penche plus particulièrement sur l’identification des utilisateurs privilégiés des alabastres. En effet, de nombreuses études lient, de manière presque systématique, l’alabastre au monde féminin. Ce propos mérite d’être nuancé car, si le vase apparaît à maintes reprises dans des contextes féminins tels que ceux de la toilette et de la parure, il ne constitue pas exclusivement un symbole du monde des femmes. Cette troisième partie met en évidence le fait que l’alabastre est également utilisé dans un grand nombre d’autres contextes, notamment rituels, et représente souvent un symbole de luxe et de raffinement à l’orientale. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Dispositifs rituels et urbanisation en Grèce archaïque: le cas d'Athènes et de l'Attique / Ritual patterns and urbanization in archaic Greece: the example of Athens and Attica

Chatzivasiliou, Despina 07 September 2013 (has links)
Constamment habité au cours des siècles, le territoire de l’Attique comporte des couches denses et pleines de trouvailles qui furent conservées ou réintégrées dans les nouvelles réalités naissantes d’une époque à l’autre. On risque toutefois de ne pas pouvoir discerner les étapes en raison de la procédure complexe et longue par laquelle l’espace se structure, une ville se construit et une cité prend sa forme. L’espace athénien s’articule à l’époque où la ville se transforme en centre civique pour le territoire de l’Attique. Nous nous appuyons sur l’examen des dispositifs rituels des VIIe et VIe s. non seulement les temples et les sanctuaires, mais aussi tout aménagement voué aux cultes et aux rites. L’histoire de la topographie cultuelle d’Athènes et de l’Attique nous permet d’étudier l’urbanisation de la ville. Nous proposons ainsi de répondre à de nombreuses questions ayant trait à la localisation, la datation et l’identification des sites comme le Pelargikon, l’Agora archaïque, le Brauronion de l’Acropole, etc. Les indices archéologiques nous amènent à formuler l’hypothèse que l’ensemble du territoire consiste en des unités géographiques secondaires, qui se développent d’une manière indépendante – comme Éleusis et Sounion – et qui se rattachent progressivement à l’espace athénien selon une volonté politique de centralisation, mise en œuvre seulement à partir de l’époque de Clisthène. Enfin, l’étude des sources littéraires permet de déconstruire les représentations spatiales et les revendications ethniques, comme on le constate à propos d’Éleuthère et des confins nord de l’Attique./<p>Attica offers a variety of significant archaeological findings in dense layers that were preserved or reused from one generation to the next, which contributed to form new social realities. However, we may not be able to discern these successive stages because they have been obscured by the complex and lengthy process, both in the physical and political senses, through which the territory and its city center have been built. The Athenian control over Attica took form at a time when the city was becoming a civic urban center for the whole region; this evolution is the result of a long process. This study examines the religious patterns of the archaic period, temples, shrines and any place dedicated to cults and rituals. The history of the cult topography of Athens and Attica in the seventh and sixth century gives us the key to an interpretation of the urban structure. We propose to review several topographical questions of localization and the identification of sites, such as the Pelargikon, the archaic agora, the Brauronion on the Acropolis, and so on. The archaeological evidence leads us to argue that the territory as a whole consisted in secondary geographical units, like Eleusis and Sounion, and was gradually connected to Athens, following the politically motivated centralization, that took place at the time of Cleisthenes. The study of literary sources, mythology and iconography finally leads us to carry out a deconstruction of the spatial and ethnic representations, as we show, concerning Eleutherai and the Northern frontiers of Attica. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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