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Symbologie du féminin sacré en Amérique : étude comparative de l'iconographie de la Vierge Marie dans sa resignification symbolique avec les déesses autochtones au Canada, au Mexique et au Pérou aux XVIe et XVIIe siècles

Kiefer Da Silva, Alex 28 June 2024 (has links)
La dévotion à la Vierge Marie, mère de Jésus, est considérée comme l'un des piliers de la foi chrétienne et a joué un rôle majeur dans le processus d'expansion du catholicisme dans le monde. En Amérique, la dévotion mariale est rapidement devenue populaire, en raison de son processus d'hybridation religieuse et culturelle avec le féminin sacré des sociétés autochtones précolombiennes. En témoignent les images de la Vierge conçues aux XVIe et XVIIe siècles, dont l'iconographie montre des éléments traditionnels d'origine catholique et amérindienne. Ce phénomène est dû à ce que nous appelons la « resignification symbolique », un phénomène typique du processus d'acculturation qui a marqué l'histoire de la colonisation de l'Amérique, où un symbole change de sens lorsqu'il est contextualisé dans une nouvelle culture. Nous voulons comprendre comment, lors du contact culturel entre Européens et autochtones au Mexique, au Pérou et au Canada, les symboles des déesses mères de la terre ont été incorporés dans l'imaginaire de Marie et resignifiés, composant une iconographie hybride et fondamentale pour la réussite de la christianisation. Pour cela, nous avons réalisé une étude comparative des images de Notre-Dame de Cocharcas, identifiée à la déesse inca Pachamama au Pérou, et de Notre-Dame de Guadalupe, associée à la déesse aztèque Coatlicue Tonantzin au Mexique, insérées dans la trame du développement historique des dévotions au cours des deux premiers siècles de la colonisation de l'Amérique. Dans les régions forestières de l'est du Canada, où n'ont pas été retrouvées des images resignifiées de la Vierge liées aux peuples des Premières Nations, nous discutons des raisons probables de cette absence, possiblement motivée par un caractère de dualisme religieux et une survalorisation du culte de Sainte Anne au détriment de Marie, vérifiée dans les sociétés iroquoises et algonquiennes. De cette façon, nous voulons réfléchir sur l'importance des cultures autochtones pour la consolidation d'un catholicisme typiquement américain, proposant le respect et la valorisation de leurs traditions ancestrales dans la construction socioculturelle du continent. / Devotion to the Virgin Mary, mother of Jesus, is considered one of the pillars of the Christian faith and has played an important role in the process of expansion of Catholicism in the world. In America, Marian devotion quickly became popular, due to its process of religious and cultural hybridization with the sacred feminine of Amerindian societies. Testimony of this are the images of the Virgin produced in the 16th and 17th centuries, whose iconography presents traditional elements of Catholic and Amerindian origin. This phenomenon is due to what we call "symbolic resignification", a typical phenomenon linked to the acculturation process that marked the history of the colonization of America, where a symbol changes its meaning when it is contextualized in a new culture. We want to understand how, during the cultural contact between Europeans and indigenous peoples in Mexico, Peru and Canada, the symbols of the mother goddesses of the earth were incorporated into the images of Mary and given new meanings, composing a hybrid iconography, fundamental for the success of Christianization. For this, we carried out a comparative study of the images of Our Lady of Cocharcas, identified with the Inca goddess Pachamama in Peru, and of Our Lady of Guadalupe, associated with the Aztec goddess Coatlicue Tonantzin in Mexico, inserted in the historical development of devotions during the first two centuries of the colonization of America. In the forest regions of eastern Canada, where resignified images of the Virgin linked to First Nations peoples were not found, we discuss the probable reasons for this absence, possibly motivated by a character of religious dualism and an overvaluation of the cult of Saint Anne to the detriment of from that of Mary, verified in Iroquois and Algonquian societies. In this way, we want to reflect on the importance of indigenous cultures for the consolidation of a typically American Catholicism, proposing respect and appreciation of their ancestral traditions in the sociocultural construction of the continent.
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L'art décoratif et vestimentaire des amérindiens : changements au contact de la culture française aux XVIe et XVIIe siècles

Noël, Michel 10 May 2024 (has links)
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L'intégration de l'espace sur la façade québécoise de la Baie de James

Gagnon, Jean, Gagnon, Jean 30 October 2024 (has links)
L'intégration de l'espace peut être définie comme un processus résultant de l'entrée en contact de deux systèmes spatiaux auparavant parallèles, et par lequel un des deux systèmes, le plus puissant, accueille l'autre dans son réseau de relations, de façon à ne finalement former qu'un seul système. Ceci étant dit, nous nous référons a une définition globale de l'espace géographique (culturel, économique et politique), i.e. à un espace vécu mouvant dans le temps et l'espace. Nous logeons donc l'ensemble de cette thèse à l'enseigne de la géographie globale, tant par les aspects considérés que par les époques étudiées. L'étude globale et génétique de l'intégration de la façade est de la baie de James nous fait remonter aux premiers contacts établis entre les Européens et les Amérindiens. L'organisation de la traite des fourrures amorça une série de changements unidirectionnels dans la trame d'organisation spatiale de cette région. Ceux-ci modifièrent le faciès régional en installant graduellement une combinatoire systémique ouverte, polarisée, coloniale, conformément au schéma centre-périphérie .La diversification des agents (missionnaires, gouvernements, etc) qui s'implantèrent à la suite de la Hudson's Bay Company ne fut pas accompagné d'un profond changement des façons de faire. La reproduction des façons de faire aux niveaux culturels et politiques, de même que la survie du colonialisme économique ont engagé la Radissonie, et le mode d'intégration de celle-ci sur une trajectoire de surdétermination exercée de l'extérieur. Des facteurs internes, comme les difficultés des économies locales ont également encouragé cette tendance. Le projet hydroélectrique, tel qu'annoncé en 1971, poursuivait cette trajectoire, en investissant des territoires caractérisés par des utilisations culturellement spécifiques. Alors que c'étaient les centres qui, jusque là, avaient surtout fait l'objet de la domination allochtone, c'était alors l'intérieur des terres, refuge de la culture crie hypothéquée qui faisait cette fois l'objet d'une surdétermination extérieure. On assistait à la reproduction du mode d'implantation colonial, avec cette nouvelle particularité que le niveau technologique du projet mettait de côté l'économie régionale préexistante et ne permettait l'intégration des ressources humaines cries qu'au niveau des emplois non spécialisés. L'affrontement et l'entente qui s'en suivit ont débouché sur un modèle d'intégration négocié, impliquant des mesures qui ne renversent pas le rapport centre-périphérie entretenu entre le Sud et le Nord, mais qui établissent quand même des filtres à l'intention des forces exogènes, de façon à plus respecter les aspirations locales. La naissance des structures régionales déléguées du niveau local est une des principales caractéristiques de l'évolution de l'organisation spatiale de ce territoire, et un élément signifiant de l'émergence d'une nouvelle cohésion régionale autochtone. Celle-ci s'articule autour d'un centre localisé à Val-d'Or. La trajectoire d'intégration n'est cependant pas uniquement déterminée par les règles dictées dans la Convention, dans la mesure où les objectifs des autochtones et les gestes posés en accord avec ceux-ci peuvent rendre opérantes ou non les priorités dont ils peuvent jouir, en vertu de l'entente. Selon la théorie des systèmes, une intégration réussie pour les Cris consiste dans des initiatives qui engagent la région sur une trajectoire de développement. Bien qu'on puisse immédiatement percevoir que celle-ci puisse plafonner par suite de la localisation des moyens les plus avancés (ailleurs), il semble évident que l'optimal demeure loin d'être atteint. En ce sens, le développement n'implique pas nécessairement des projets gigantesques. Par ailleurs, un hermétisme face à l'extérieur, entraînant une exploitation complètement introvertie, n'est plus possible, et sans doute plus souhaitée par les autochtones qui bénéficient jusqu'à un certain point de ce qui vient du Sud (services de santé par exemple). Cela ne rend pas plus séduisant l'autre extrême qui consiste dans un avenir complètement déterminé de l'extérieur et entraînant une exploitation entièrement extravertie et un blocage dans la quête de développement global. L'optimal se situerait entre les deux, et exige de la part des forces endogènes la solution de tensions internes entre par exemple, des aspirations culturelles et des incitations économiques contradictoires. Un passé colonial aussi chargé que celui de la Radissonie, accompagné d'une période de stagnation économique, de régression culturelle et de la longue absence d'organisations politiques locales et régionales, rendent le décollage très ardu.
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Reassessing history : Native American narratives in Kentucky tourism

B.-Martin, Valérie 12 January 2019 (has links)
Dans toutes les sociétés, les rapports de pouvoir qui existent ont une grande influence sur les dynamiques de mémoire. Le colonialisme anglais et américain, et plus précisément les politiques de relocalisation comme l’Indian Removal Act (1830) ont eu un fort impact sur la présence autochtone dans le paysage culturel du Sud-est des États-Unis. La production de la mémoire collective à travers la commémoration, l’éducation et le tourisme sont un reflet de ces rapports de pouvoir. Elle démontre aussi quels évènements du passé définissent le présent. Ce mémoire de maîtrise tente de comprendre comment les récits de la présence autochtone au Kentucky sont inscrits dans le paysage culturel de l'état. Le Kentucky détient un riche passé précolonial encore visible sur le territoire. Plusieurs artefacts témoignent de l’occupation millénaire du Kentucky par des nations autochtones. Toutefois, selon l’histoire dominante du Kentucky, le territoire n’était pas occupé au moment des premiers contacts. La contradiction entre ce mythe et les preuves archéologiques qui se retrouvent dans le paysage a été peu étudiée. Ce mythe continue de servir de base pour, entre-autres, l’éducation et le tourisme et encourage une image fausse de la présence autochtone au Kentucky. Les moyens utilisés par le pouvoir colonial américain pour tenter d’effacer la présence autochtone aux États-Unis vont au-delà de la violence des politiques de relocalisation et d’assimilation. En effet, des moyens plus subtils, comme la commémoration et les mythes, ont permis à la culture dominante de se réapproprier le territoire à travers la mémoire. Quels sont les facteurs qui ont permis de créer et qui aident à maintenir un écart entre l'histoire dominante du Kentucky et les preuves archéologiques? Quelles représentations matérielles dans le paysage culturel du Kentucky définissent cet écart? Le tourisme patrimonial au Kentucky sera l'élément central de cette analyse. / In all societies, power dynamics greatly influence memory. British and American colonialism, and relocation policies, like the Indian Removal Act (1830), had a strong impact on Native American presence in the cultural landscape of the Southeast United States. The production of collective memory through commemoration, tourism and education is a reflection of the power relations within society. It also shows which events in the past still define the present. This master’s thesis seeks to understand how narratives of the past influence today’s narratives about Native Americans in Kentucky, as well as how these narratives are inscribed in the cultural landscape of the state. Kentucky holds a rich pre-colonial history that is still visible on the landscape. Many artifacts can be found on the land and bear witness to the long-standing Native American presence in Kentucky. However, according to Kentucky’s dominant history, the territory was ''empty'' at the time of first contact. The contradiction that exists between this myth and the abundance of archaeological evidence, and the way it is translated into the cultural landscape, has seldom been studied. This myth provides the basis for, among other things, education and tourism, and promotes an inaccurate image of the Native presence in Kentucky, which contributes to keeping Native American identities in the past. The colonial means used to erase Native American presence in the United States went further than the violence of the federal policies of assimilation and relocation. Subtler methods, like commemoration and myths, have allowed the dominant culture to claim the land through memory. What are the factors that have created and helped to maintain the gap between Kentucky’s dominant interpretation of history and archaeological fact? What material representations on the cultural landscape of Kentucky are most evident of the gap? Heritage tourism will be the focus of this analysis.
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Guérison communautaire en milieu Atikamekw : l'expérience du Cercle Mikisiw pour l'espoir à Manawan

Clément, Sarah 12 April 2018 (has links)
Étroitement lié au mouvement de réaffirmation identitaire et culturelle ainsi que de réassertion des droits des peuples autochtones, un mouvement de guérison autochtone s'est propagé à travers le Canada et le monde dans les dernières décennies. Ce mouvement de guérison, qui est en quelque sorte une thérapie de décolonisation, regroupe une multitude de programmes et d'initiatives, parmi lesquels la guérison communautaire se démarque particulièrement en ce qu'elle représente une initiative locale interpellant l'ensemble des membres d'une communauté afin de remédier à la souffrance individuelle et collective. À Manawan, une communauté atikamekw située au Québec, un processus de guérison communautaire a vu le jour en 1989, suite à une réflexion communautaire engendrée par un mouvement contre l'abus d'alcool et de drogues. Cette réflexion a été reprise et poussée plus loin par des femmes, en 1992, lors d'un processus de divulgation et de dénonciation des abus sexuels et de la violence sous toutes ses formes. De la création du Groupe de travail de Manawan sur la violence, en 1992, à celle du Cercle communautaire et intersectoriel Mikisiw pour l'espoir, en 1998, le mot-clé est « mamo », c'est-à-dire ensemble. A toutes les étapes du processus de guérison communautaire, les membres du Cercle Mikisiw apprennent à travailler en équipe, avec les gens et les ressources du milieu. Or, les processus de guérison communautaire sont des processus non linéaires qui suivent des cycles de mobilisation et de démobilisation. Le Cercle Mikisiw pour l'espoir n'a pas échappé à ces cycles qui ont été notamment conditionnés par certaines difficultés qui sont présentées dans ce mémoire.
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Marie de l'Incarnation et ses pensionnaires amérindiennes (1639-1672) : transferts culturels et acculturation

Gourdeau, Claire., Gourdeau, Claire 29 September 2023 (has links)
Québec : Université Laval, Bibliothèque, 2013.

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