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La question de la modernité dans l'art bèlè martiniquais

Vaity, Simone 16 December 2016 (has links)
Cette recherche questionne les dimensions artistiques du Bèlè et son inscription dans la modernité. Cette inscription s’origine dès l’expansion coloniale avec les renouvellements de la pensée et des idéaux dans le monde européen. La modernité du Bèlè s’opère en résonnance aux bouleversements permanents de la période esclavagiste, à l’élan des découvertes et des progrès technologiques, scientifiques et philosophiques qui ont suivi au fil du temps. Ces progrès se formulent dans les paradoxes de conceptions des rapports à l’humain entre idéal des lumières et libéralisme des modernes, dans les modalités d’exploitation économique particulièrement. Ainsi aux expansions économique et géopolitique s’associeront des idéaux humanistes, ceux de piété religieuse chrétienne contrastant avec la servilité et à la déshumanisation. C’est dans ce contexte que la domination européenne sur le monde va s’exercer, en Amérique, à partir de l’extermination des Amérindiens et de la traite, l’esclavage des Africains. Toutes ces raisons sous-tendent la réaction des déportés et descendants africains à la Martinique. Cette réaction va s’inscrire dans une construction et une quête permanente de (re)humanisation et de progrès, dans les rapports humains symbolisés et matérialisés par la musique et la danse des Calenda de l’ère esclavagiste (à partir de 1635), et s’étaleront jusqu’à l’ère contemporaine du Bèlè Renouveau, initié à l’orée de 1980. Cette réalité s’inscrit dans une consubstantialité entre musique et modernité où les principes structurants Chantè, Répondè, Bwatè, Tanbou, Lawonn, Kadans se formalisent, avec une marge d’analogie tranchant entre figuralisme et abstraction, à travers des médias de formalisation. Cet écart d’analogie entre principe et formalisation implique le Wèlto, le faux semblant, qui induit la dualité muée par la feinte, la ruse et le détour. Cela se réalise dans des modalités formelles, en permanente élaboration, entre l’immuabilité de surface et renouvellements du matériau musicochorégraphique, mais aussi de l’instrumentarium.La présente étude démontre que le Bèlè peut s’entendre comme art, avec les déclinaisons nécessaires pouvant s’inscrire dans le classicisme, autant que comme tradition sous-tendant et nourrissant la modernité. Afin de répondre aux enjeux de pouvoir, tenir compte des rapports de force dans les antagonismes ou modalités d’intégration sociales, entre l’Europe et la Martinique, le Bèlè contemporain privilégie sa définition en tant que tradition en masquant, au point de l’occulter, sa véritable acception en tant qu’Art. Cette occultation de la dimension artistique du Bèlè marginalise par conséquent la modernité de l’art bèlè / This research questions the artistic dimensions of Bèlè and its inscription in modernity. This inscription originated from colonial expansion with the renewal of thought and ideals in the European world. The modernity of Bèlè resonates with the permanent upheaval of the slave period, the impetus for the discoveries and technological, scientific and philosophical advances that have followed over time. This progress is formulated in the paradoxes of conceptions of the relations with the human between the ideal of the enlightenment and the liberalism of the moderns, especially in the modes of economic exploitation. Thus, economic and geopolitical expansion combine humanist ideals, those of Christian religious piety contrasting with servility and dehumanization. It is in this context that European domination of the world would be exercised in America, from the extermination of the Amerindians and the slave trade of Africans. All these reasons underlie the reaction of African deportees and their descendants in Martinique. This reaction would be part of a construction and a permanent quest for (re) humanization and progress, in the human relations symbolized and materialized by the Calenda music and dance of the slave era (from 1635), and would spread to the contemporary era of the Bèlè renewal, initiated at the beginning of 1980.This reality is part of a consubstantiality between music and modernity, where the structuring principles Chantè, Répondè, Bwatè, Tanbou, Lawonn, and Kadans are formalized, with a margin of sharp analogy between figuralism and abstraction, through mediums of formalization. This gap of analogy between principle and formalization implies the Wèlto, the false semblance, which induces the muted duality by feint, cunning and detour. This is realized in formal modalities, permanently elaborated between the immutability of surface and renewal of the musicochoregraphic material, but also of the instrumentarium.The present study shows that Bèlè can be understood as art, with the necessary variations that may fit within classicism, as much as a tradition underlying and nourishing modernity. In order to respond to the stakes of power, to take into account the balance of power in the antagonisms or modalities of social integration between Europe and Martinique, contemporary Bèlè privileges its definition as a tradition by masking, to the point of obscuring, its true acceptation as Art. This concealment of the artistic dimension of Bèlè therefore marginalizes the modernity of the art of bèlè.
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De la transmission des pratiques traditionnelles culturelles à la Martinique : les cas du bèlè et de la yole ronde : analyses anthropologique et linguistique dans une perspective didactique / About the Transmission of Traditional Cultural Practices to Martinique : The cases of the bélè and the round yole : Anthropological and linguistic analyzes from a didactic perspective

Tareau, Karen 09 November 2016 (has links)
La langue et la culture sont habitées par le concept de transmission intergénérationnelle et transgénérationnelle. De ce fait, les transmissions culturelle et linguistique sont inhérentes à tous les peuples et à toutes les sociétés. Toutefois, les modalités de celles-ci diffèrent en fonction des générations et des territoires. La Martinique est un département français d’Outre-Mer qui ne se serait pas débarrassée des affres de la colonisation. Ancienne colonie française, son passé esclavagiste remet en cause le système éducatif en vigueur actuellement. Le passage brutal d’une société traditionnelle à une société moderne n’est en fait qu’une acculturation de la langue et de la culture créoles et une assimilation à la langue et la culture françaises. Ce phénomène a provoqué une culture de résistance qui s’apparente à celle des mornes au temps de la société de plantation. Les pratiques culturelles traditionnelles témoignent de certaines formes de résistance : le bèlè est à la fois une danse et une musique datant de la période coloniale ; tandis que la yole ronde est une pratique datant de la société postcoloniale. Devenues emblématique à la Martinique, ces pratiques ont été les supports de revendications de la culture martiniquaise. Elles sont sujettes aujourd’hui à une réappropriation ; ce qui entraîne une modification de leurs modes de transmission et des agents en charge de celle-ci. Deux modalités subsistent à la Martinique : une transmission informelle qui relève de l’éducation traditionnelle et une transmission formelle dont la codification est celle de la société moderne. Se pose dès lors la problématique de la transmission. Une certaine logique analytique démontre à l’évidence que le bèlè et la yole ronde s’acquièrent par mimétisme en zone rurale et s’apprennent au sein de l’Éducation nationale et des associations. Il en est de même pour la langue créole : celle-ci demeure une langue maternelle pour certains, par la voie de l’acquisition ou évolue comme langue seconde pour d’autres, par la voie de l’apprentissage. En outre, transformer une langue de l’oral à une langue de l’écrit entraîne une perte dans le processus de transmission. Il en est de même pour les pratiques traditionnelles. Toutefois, toute perte implique une réappropriation de la langue et de la culture. Ainsi, tant au niveau de la langue que des pratiques traditionnelles, de nouvelles formes langagières et linguistiques tentent de se généraliser par le biais de l’évaluation formelle. Ces nouveaux modes d’expression semblent moderniser des pas (de danse), des gestes (techniques) et mettre en exergue des particularités lexicales, syntaxiques et sémantiques qu’il convient d’adapter au Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues (CECLR). La transmission devient dès lors un concept de la traditionnalité dans un monde moderne et modernisé. Il concerne en fin de compte tous les agents : qu’ils relèvent de l’éducation traditionnelle que de l’éducation moderne. / Language and culture are inhabited by the concept of intergenerational and transgenerational transmission. Therefore, the cultural and linguistic transmissions are inherent in all people and all societies. However, the terms of these differ according to the generations and territories.Martinique is a French department overseas who would not rid the throes of colonization. A former French colony, its slave past challenges the current education system in Martinique. The abrupt transition from a traditional to a modern society is actually an acculturation Creole language and culture and assimilation to the language and French culture. This has caused a culture of resistance that is similar to the hills in the time of plantation society. Traditional cultural practices reflect certain forms of resistance: the bèlè is both a dance and music dating back to the colonial period; while the round skiff is a practice dating from the post-colonial society. Become iconic in Martinique, these practices were media claims of Martinican culture. They are subject to a reappropriation today; which causes a change in their modes of transmission and officials in charge thereof.Two methods exist to Martinique: an informal transmission that falls within traditional education and formal transmission whose codification is that of modern society. This raises the problem of transmission. Some analytical logic clearly demonstrates that the bèlè and the round yawl is acquired by imitation in rural areas and are learned within the national education and associations. It is the same for the Creole language: it remains a mother tongue for some, by way of acquisition or evolve as a second language for others through learning. Furthermore, transforming a language spoken in a language of writing leads to a loss in the transmission process. It is the same for traditional practices. However, any loss involves appropriation of language and culture. Thus, both in the language of traditional practices, new language and linguistic forms are trying to generalize through the formal evaluation. These new modes of expression seem to modernize not (dance), gestures (technical) and highlight the lexical, syntactic and semantic features to be adapted to the European Framework of Reference for Languages (EFRL). The transmission then becomes a concept traditionality in modern and modernized world. It concerns all agents: they fall within traditional education that modern education.

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