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La dialectique du signe et de la matière depuis les années 1950 en architecture

Semaan, Christian 12 1900 (has links) (PDF)
En observant le contexte architectural actuel, on note que les architectes s'intéressent davantage à faire valoir l'apparence de la surface de l'enveloppe extérieure de leurs bâtiments. Ce déplacement nous interpelle sur les raisons derrière ce type de changement au niveau conceptuel en architecture. L'examen de deux ouvrages récents nous révèle l'existence d'une tension entre l'aspect significatif et l'aspect matériel, ou pour le dire autrement, entre le signe et la matière. Notre objectif sera de faire l’histoire de cette dialectique afin de mieux saisir la nature de ce déplacement et comment cette opposition a pu déplacer la conception vers la surface et vers l'enveloppe extérieure. Notre étude montre que l'hypothèse de base de la dialectique du signe et de la matière se divise en trois parties. La première expose la dialectique existante, dans les années 1950 en Angleterre, du formalisme de Colin Rowe et Robert Slutzky et d'autre part, de l'image des matériaux trouvés comme tels des brutalistes promus par Reyner Banham. En deuxième partie, cette dialectique se développe aux États-Unis à partir des armées 1960 pour prendre une autre forme d'opposition entre le modèle sémiologique de Robert Venturi et de Denise Scott Brown et en contre partie le projet tectonique de Frampton basé sur son interprétation matériel et significatif de la construction. L'opposition actuelle entre les descriptions phénoménologiques de la surface et l'ambition d'une politicisation significative de l'enveloppe constitue le troisième moment de la dialectique du signe et de la matière. Avec chaque position, cette dialectique est reformulée par les modèles théoriques de chaque discours. Ainsi, l'introduction de la sémiologie a déplacé l'ambigüité perceptuelle par une ambigüité plus sémantique. Par la suite, les considérations phénoménologiques apportées à la matière ont introduit des notions sensorielles. La nouvelle opposition illustre une apparente incompatibilité de modèles et de sensibilités qui appelle une réconciliation dont 1'horizon n'est pas encore perceptible. Le développement de la dialectique du signe et de la matière à partir des années 1950 est donc l'explication que nous proposons au déplacement conceptuel du débat sur l'apparence et plus particulièrement au niveau de la surface et de l'enveloppe. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : façade, surface, enveloppe, théorie, conception, dialectique, opposition, matière, signe, construction, représentation, Colin Rowe, Robert Slutzky, Kenneth Frampton, Reyner Banham, Robert Venturi, Denise Scott Brown, David Leatherbarrow, Alejandro Zaera Polo.
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Habitat 67 dans la presse architecturale / Habitat 67 in the architectural press

Beringer, Hubert 25 September 2014 (has links)
Habitat 67 est un complexe résidentiel modulaire de 158 logements, conçu par Moshe Safdie, et construit à Montréal pour l’Exposition universelle de 1967. Sa médiatisation continue fut exceptionnelle par son intensité, son rayonnement et sa durée, en particulier dans la presse spécialisée. Nous avons étudié les publications d’Habitat 67 dans les périodiques d’architecture, une par une et comme un tout, car elles contenaient une énigme en forme de retournement médiatico-historiographique. En effet, Habitat 67 s’imposa d’abord, durant une décennie et sur le mode de l’hypermédiatisation, comme incarnation universelle d’un renouveau salvateur de l’architecture moderne progressiste, une « idée dont le temps est venu » selon la formule canonique de Peter Blake, rédacteur en chef de la revue new-yorkaise Architectural Forum. Puis, sans transition, Habitat 67 servit d’argument essentiel à l’enterrement express du même Mouvement moderne, à titre de fantasmagorie universitaire tardive et déliquescente, « projet de fin d’études construit » selon la sentence du critique et historien d’audience transatlantique Reyner Banham, qui reste prégnante jusqu’à nos jours. L’incohérence apparente laisse entrevoir l’existence d’un objet historique spécifique, Habitat 67 dans la presse architecturale, dans lequel le retournement trouverait origine et explication autonomes. D’où l’idée d’étudier cet objet pour lui-même, par lui-même, et dans son contexte propre. À la croisée des approches d’étude de la réception et d’esthétique de la réception telles que théorisées en histoire de l’art dans les années 1990, notamment par Dario Gamboni et Pierre Vaisse, nous partons à […]. / Habitat 67 is a residential complex of 158 modular apartments, designed by Moshe Safdie, and built in Montreal for the 1967 World Exhibition. Preliminary explorations of its unprecedentedly abundant, widespread and long-lasting coverage in the architectural press had revealed enigmatic synchronicity with the rise and fall of megastructure, ending in death and mourning of the whole Modern Movement. Taking advantage of theories of reception, this study is a methodical and exhaustive survey of the specialised mediatisation of Habitat 67, in itself and in its own context, aiming to establish the autonomy and critical historiographic impact of the phenomenon. After a methodological introduction, the report opens with a prologue unveiling early, academic related, self-training of Safdie as an analyst of editorial policies and their relationship to modern architecture. This portrait of a student pioneering in reception studies by militant commitment is giving brand new and much deeper understanding of the still historiographically vivid «student project that got built» diagnosis emitted in 1967 by critic Reyner Banham. The essay is then structured along the chronological succession of architectural projects and objects to which the media coverage is supposed to refer to, starting with thesis project of 1961. Safdie’s formerly published analysis of editorial policies appears to be fully integrated in the original design as well as in its mediatisation strategy, resulting in lasting and international diffusion as a highly relevant avant-garde feature, providing a progressive dimension to the capitalistic media-favourite «New Montreal Skyline», until 1963. [...]

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