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L’empereur dans l’épigraphie byzantine 641-1204 / Emperor in the Byzantine Epigraphy (641-1204)Loaëc, Arnaud 09 April 2016 (has links)
L’épigraphie byzantine est en science en construction dans le domaine de l’épigraphie médiévale. Ce travail repose sur la présentation d’un corpus de 229 inscriptions historiques comportant le nom de l’empereur byzantin, annotées et commentées, présenté par une étude globale du dossier. L’étude de la nature ainsi que de la répartition géographique et chronologique des inscriptions permet de souligner une nette domination de la capitale. En effet, la moitié du corpus est constitué des inscriptions de Constantinople, en particulier lors des périodes difficiles (VIIe-IXe siècles). La répartition chronologique est assez régulière mais avec une part assez importante des inscriptions d’époque macédonienne (867-1055). Les titulatures impériales sont à la fois stéréotypées et variées. Autour de la formule incontournable de pistos en Christos basileus autokrator, les épithètes correspondent souvent à l’idéologie impériale du moment ou du contexte, ce qui produit une assez grande variété des titres. Enfin, l’inscription est souvent incompréhensible pour des populations en majorité analphabètes. Du coup, en tant qu’objet elle est aussi un instrument idéologique qui permet de marquer le territoire de l’empreinte impériale, en particulier lors de la mise en défense d’une région, ou de la construction d’églises. En tant qu’objet présenté à la vue de tous, le texte inspire la crainte aux ennemis de l’Empire et le respect des populations locales envers leur empereur. / The Byzantine epigraphy is a science under construction in the sphere of medieval epigraphy. This work is based on the presentation of a corpus of 229 historical inscriptions with the name of the Byzantine Emperor, annotated with commentary, presented by a comprehensive study of the file. The study of nature together with the geographical and chronological distribution of inscriptions allows to underline a clear domination of the capital. In fact, half of the corpus consists of Constantinople inscriptions, especially during difficult times (7th-9th centuries). The chronological distribution is fairly regular but with a sizeable part of the Macedonian inscriptions (867-1055). Imperial titulatures are both stereotypical and varied. Around the essential title pistos en Christos basileus autokrator, epithets often correspond to the imperial ideology of the moment or context, which produces a considerable variety of titles. Finally, inscription is often incomprehensible to the majority of the population, for the greater part illiterate. So, as an object, it is also an ideological instrument to mark out the territory of the imperial inprint, especially in the defense of a region, or when he building up of churches. As an object presented in plain sight, the text inflicts fear on the enemies of the Empire and generates respect of local people to their emperor.
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