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Le "Discours sur la royauté" de Synésios de Cyrène et l’idéologie impériale byzantine aux Ve et VIe siècles / Synesius' "De regno" and Byzantine Imperial ideology during the Vth and Vlth centuries

Alvino, Maria Consiglia 20 October 2017 (has links)
Le but principal de la thèse est l’analyse de l’apport du De regno de Synésios de Cyrène à la transmission de l’idéologie politique antique aux Ve et VIe siècles de l’époque byzantine. Il s’agit, avant tout, de définir l’idéologie politique de Synésios, dans le cadre de sa paideia alexandrine néoplatonicienne et chrétienne ; puis, de déterminer l’apport de son ouvrage à la formation de l’idéologie impériale et de la rhétorique politique du Ve siècle et de l’âge de Justinien. Afin de déterminer le rôle du De regno de Synésios dans la transmission de topoi politiques, on veut analyser les rapports entre cet ouvrage et les oeuvres les plus représentatives de la littérature politique des Ve-VIe siècles : le Panégyrique pour l’empereur Anastase de Procope de Gaza, la Scheda Regia d’Agapetus le Diacre, l’anonyme dialogue philosophique Sur la Science politique et le traité Des magistratures de l’Etat romain de Jean le Lydien. / The aim of the thesis is the analysis of the influence of Synesius’ De regno on the development of political theory during the Vth and VIth centuries. Firstly, the definition of Synesius’ political ideology in the context of his neoplatonic and christian Alexandrian paideia is taken into account. In order to understand the role played by Synesius’ De regno in the transmission of ancient political topoi, an investigation on some representative proto-byzantine works on political science (Procopius Gazaeus’ Panegyricus to the Emperor Anastasius, Agapetus’ Advice to the Emperor, the anonymus Dialogue on Political Science and John the Lydian’s On powers, or, The magistracies of the Roman state) is proposed. The conclusions try to focus on the impact of Synesius’ De regno in the evolution of proto-byzantine political theories and rhetorics during the Vth century up to Justinian’s times thanks to the individuation of quotations, allusions and literary patterns of continuity in the works previously analysed.
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L'éthos du poète dans les Fastes d'Ovide

Richer, Cécile 07 December 2018 (has links)
Pendant bien longtemps, les Fastes d’Ovide sont demeurés une œuvre dépréciée ou considérée comme nepouvant appartenir à cet auteur : on n’y reconnaissait pas les traits du poète badin, chantre de l’amour. Nous noussommes ainsi demandé d’où venait cette impression de ne pas reconnaître le style ovidien. Il apparaît au premier abordque cela vienne du fait qu’Ovide affiche ostensiblement une posture nouvelle à travers le genre de l’étiologie : enretraçant les rites du calendrier romain, il endosse une posture plus officielle et sérieuse, étant tour à tour un historienou un uates et se faisant le relais des valeurs morales de la cité selon l’idéologie augustéenne. Mais très vite, on se rendcompte que cet éthos est miné par des passages qui entrent en contradiction avec lui : Ovide joue avec les codes duuates épique, se moque de certains personnages fondateurs selon la propagande d’Auguste, et intervientsubjectivement dans son œuvre sans respecter la neutralité que les genres de l’étiologie, de l’histoire et de l’épopéeparaissaient lui imposer. Or, il s’avère que ce jeu avec les frontières génériques, ce détournement de modèlestraditionnels relève du style propre aux noui poetae, le modèle callimachéen ainsi que le choix du distique élégiaquenous mettant sur la voie : Ovide reprend certains tours ou thèmes chers aux élégiaques, renouant avec sa Musa lasciuaque croyons abandonnée pour cette œuvre. Les Fastes sont donc à plus d’un titre problématiques et soulèvent desquestions qui dépassent son simple cadre : comment le style ovidien a-t-il évolué et at-il vraiment évolué au fil de sesœuvres ? Quel rapport les noui poetae entretiennent-ils avec la propagande augustéenne et d’une manière généraleavec les genres littéraires traditionnels ? Comment un auteur se dit-il dans son œuvre ? Peut-il se défaire de l’imageprédiscursive que les lecteurs se font de lui ? Comment cette image préalable oriente-t-elle notre lecture de l’œuvre etla perception que l’on a de son auteur ? Un auteur peut-il combiner des éthé radicalement différents au sein d’unemême œuvre ? / For many years, Ovid’s « Fasti » have been either depreciated or regarded as it it were not his work. We could not recognize the characteristics of the playful poet, the bard of love. We therefore wondered ourselves why no one was able to accredit the Ovid’s style. At first sight, it may come from the fact that Ovid happens to conspicuously parade about a new position regarding the definition of aetiology. Whilst tracing the rites of the Roman calendar, he assumes a more serious and official position, being in turns a historian or uates and transmitting the moral values of the Augustean ideology in the city. But quickly, we come to realize that this ethos is undermined by some contradictory passages: Ovid plays with the codes of the epic uates, he mocks some founding characters of the Augustean propaganda and subjectively expresses himself in his work without respecting the neutrality imposed by the genre of both the aetiology, the story and the epic poem. However, for Ovid to play with the generic limits and to distort the traditional templates corresponds to the noui poetae ‘s proper stylistic device, as the Callimachean model and the elegiac rhyming couplet can hint at: Ovid takes another look at some of the elegiac poets’ favourite tricks or topics and revives with his Musa Lasciva which was presumably forsaken. The “Fasti” are therefore all the more so problematic as they raise some questions that are beyond its scope: indeed, how has Ovid’s style evolved? Besides, has it really evolved through his works? How did the noui poetae perceive the Augustean propaganda and, generally speaking, the traditional literary genres? How does an author reveal himself in his work? Can he part with how the readers preconceived him? How can this preconception orientate our reading of the work and of the author? Can an author blend different “ethe” inside a single work?
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L’empereur dans l’épigraphie byzantine 641-1204 / Emperor in the Byzantine Epigraphy (641-1204)

Loaëc, Arnaud 09 April 2016 (has links)
L’épigraphie byzantine est en science en construction dans le domaine de l’épigraphie médiévale. Ce travail repose sur la présentation d’un corpus de 229 inscriptions historiques comportant le nom de l’empereur byzantin, annotées et commentées, présenté par une étude globale du dossier. L’étude de la nature ainsi que de la répartition géographique et chronologique des inscriptions permet de souligner une nette domination de la capitale. En effet, la moitié du corpus est constitué des inscriptions de Constantinople, en particulier lors des périodes difficiles (VIIe-IXe siècles). La répartition chronologique est assez régulière mais avec une part assez importante des inscriptions d’époque macédonienne (867-1055). Les titulatures impériales sont à la fois stéréotypées et variées. Autour de la formule incontournable de pistos en Christos basileus autokrator, les épithètes correspondent souvent à l’idéologie impériale du moment ou du contexte, ce qui produit une assez grande variété des titres. Enfin, l’inscription est souvent incompréhensible pour des populations en majorité analphabètes. Du coup, en tant qu’objet elle est aussi un instrument idéologique qui permet de marquer le territoire de l’empreinte impériale, en particulier lors de la mise en défense d’une région, ou de la construction d’églises. En tant qu’objet présenté à la vue de tous, le texte inspire la crainte aux ennemis de l’Empire et le respect des populations locales envers leur empereur. / The Byzantine epigraphy is a science under construction in the sphere of medieval epigraphy. This work is based on the presentation of a corpus of 229 historical inscriptions with the name of the Byzantine Emperor, annotated with commentary, presented by a comprehensive study of the file. The study of nature together with the geographical and chronological distribution of inscriptions allows to underline a clear domination of the capital. In fact, half of the corpus consists of Constantinople inscriptions, especially during difficult times (7th-9th centuries). The chronological distribution is fairly regular but with a sizeable part of the Macedonian inscriptions (867-1055). Imperial titulatures are both stereotypical and varied. Around the essential title pistos en Christos basileus autokrator, epithets often correspond to the imperial ideology of the moment or context, which produces a considerable variety of titles. Finally, inscription is often incomprehensible to the majority of the population, for the greater part illiterate. So, as an object, it is also an ideological instrument to mark out the territory of the imperial inprint, especially in the defense of a region, or when he building up of churches. As an object presented in plain sight, the text inflicts fear on the enemies of the Empire and generates respect of local people to their emperor.
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Continuatio et renovatio : l'idéologie impériale de Septimius Severus

Davis, Louise 12 1900 (has links)
Le règne de Septimius Severus (193-211 apr. J.-C.) se situa entre la période de béatitude des Antonins et la crise de l’Empire romain du IIIe siècle. Cet empereur fut acclamé Auguste par ses légions de la Pannonie Supérieure et il fut contraint de se battre pendant quatre ans afin de demeurer au pouvoir. En y incorporant son origine africaine, ces constats pourraient nous porter à voir dans le règne de Severus les prémices de l’évolution entre le Principat et le Dominat, qui se seraient manifestées entre autres à travers son idéologie impériale. Ce mémoire de maîtrise illustre comment cet empereur adhéra à la tradition iconographique établie depuis le règne d’Auguste, et détermine également l’ampleur de ses innovations sur le plan idéologique. Ainsi, avec l’appui des sources iconographiques, épigraphiques et littéraires, nous nous efforçons à démontrer que l’idéologie de Severus. s’intègre dans une continuité évolutive de la perception du pouvoir impérial. / Septimius Severus reigned from 193 to 211 A.D., between the Golden Age of the Antonine dynasty and the third century crisis of the Roman Empire. He was saluted emperor by his legions of Upper Pannonia but was compelled to fight two civil wars to retain power. From this, and his African origin, it could be interpreted that the imperial rule of Severus was the genesis of the evolution from the Principate to the Dominate, expressed through his imperial ideology. This Master’s thesis examines how an emperor of African origin adhered to the iconographic traditions inaugurated under the reign of Augustus, and establishes the degree and nature of his ideological innovations. Founded on literary, epigraphic and iconographical sources, this research will demonstrate that the ideology of Severus was part of the continued evolution of the Romans’ perception of imperial power.
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Continuatio et renovatio : l'idéologie impériale de Septimius Severus

Davis, Louise 12 1900 (has links)
Le règne de Septimius Severus (193-211 apr. J.-C.) se situa entre la période de béatitude des Antonins et la crise de l’Empire romain du IIIe siècle. Cet empereur fut acclamé Auguste par ses légions de la Pannonie Supérieure et il fut contraint de se battre pendant quatre ans afin de demeurer au pouvoir. En y incorporant son origine africaine, ces constats pourraient nous porter à voir dans le règne de Severus les prémices de l’évolution entre le Principat et le Dominat, qui se seraient manifestées entre autres à travers son idéologie impériale. Ce mémoire de maîtrise illustre comment cet empereur adhéra à la tradition iconographique établie depuis le règne d’Auguste, et détermine également l’ampleur de ses innovations sur le plan idéologique. Ainsi, avec l’appui des sources iconographiques, épigraphiques et littéraires, nous nous efforçons à démontrer que l’idéologie de Severus. s’intègre dans une continuité évolutive de la perception du pouvoir impérial. / Septimius Severus reigned from 193 to 211 A.D., between the Golden Age of the Antonine dynasty and the third century crisis of the Roman Empire. He was saluted emperor by his legions of Upper Pannonia but was compelled to fight two civil wars to retain power. From this, and his African origin, it could be interpreted that the imperial rule of Severus was the genesis of the evolution from the Principate to the Dominate, expressed through his imperial ideology. This Master’s thesis examines how an emperor of African origin adhered to the iconographic traditions inaugurated under the reign of Augustus, and establishes the degree and nature of his ideological innovations. Founded on literary, epigraphic and iconographical sources, this research will demonstrate that the ideology of Severus was part of the continued evolution of the Romans’ perception of imperial power.
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Sainte Hélène dans le haut Moyen Âge : culte, mémoire et dossier hagiographique / Saint Helena in the early Middle Ages : cult, memory, and hagiographical works

Thiesset Ménager, Céline 11 December 2014 (has links)
Notre étude porte sur le développement du culte d’Hélène à l’époque carolingienne. Si la fin de l’antiquité et l’époque des royaumes barbares gardèrent le souvenir de la mère de Constantin, en particulier dans les sphères politiques, l’élaboration de sa légende fut progressive, connut plusieurs versions, parfois contradictoires et l’impératrice ne reçut pas de culte avant la deuxième moitié du IXe siècle. Bien que la ville de Rome se souvienne des bienfaits et des constructions de la sainte, ce n’est pas là que son culte fut fondé mais en Champagne. Il s’agit donc d’étudier comment l’époque carolingienne constitue un moment particulièrement favorable à la redécouverte de cette pieuse femme, proche du pouvoir. L’édition du dossier hagiographique produit à cette époque en Champagne par le moine Almanne d’Hautvillers constitue le point de départ de notre recherche tant ce texte semble central à la diffusion de ce nouveau culte. Il résume également l’ensemble des enjeux qui gravitent autour du personnage. Car les raisons d’évoquer Hélène sont nombreuses : culte de la Croix, modèle de sainteté féminine, définition du pouvoir impérial, pratique du queenship, questionnement sur l’authentification des reliques et leur déplacement, quête de légitimité ou de primauté. Le culte est ainsi réinterprété en fonction des besoins des régions qui se l’approprient, à Trèves, à Cologne ou encore en Angleterre. / Our study focuses on the development of the cult of Helena in the Carolingian period. If the end of antiquity and the time of the barbarian kingdoms kept the memory of the mother of Constantine, particularly in the political sphere, the development of her legend was progressive, it went through several versions, sometimes contradictory and the Empress received no worship before the second half of the ninth century. Although the city of Rome remembered the benefits and constructions of the saint, her cult wasn’t founded there but in Champagne. The point is to study how the Carolingian period was therefore a particularly favorable time to rediscover this pious woman, and her vicinity with power. Publishing the hagiographical works produced at that time in Champagne by the monk Almannus of Hautvillers is the starting point of our research since that text appears central to the spread of this new cult. It also summarizes all the issues that revolve around the character. For the reasons to mention Helena are numerous: worshipping the Cross, modeling feminine holiness, defining the imperial power, practicing queenship, questioning the authentication of relics and their displacement, seeking legitimacy or primacy. Worshipping Helena is thus reinterpreted according to the needs of the regions that appropriate her, in Trier, in Cologne or in England.
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Éloge et critique de l’empereur chez Ambroise de Milan et Symmaque : au confluent de deux conceptions idéologiques du pouvoir impérial romain

Gamache, Valérie 05 1900 (has links)
L’expression idéologique du pouvoir impérial romain au IVe siècle apr. J.-C. fut profondément marquée par les contextes religieux, culturel et littéraire dans lesquels elle s’inséra et dans lesquels coexistèrent deux religions et donc deux systèmes différents de pensée et de représentation du monde, soit le paganisme, religion traditionnelle de l’État romain, et le christianisme, religion émergente qui s’imposa de plus en plus dans l’Empire, notamment à partir du règne de Constantin. Cette trame de fond, loin de signifier à cette époque la fin totale du paganisme – comme il a longtemps été admis – au profit de la religion chrétienne qui entretint, grâce au support impérial, une relation nouvelle avec le pouvoir politique, modela de nouveaux critères d’exercice du pouvoir et des conceptions de l’idéal impérial qui s’exprimèrent dans les discours d’éloge destinés à l’empereur. Miroir du prince et moyen de communication entre ce dernier et l’élite, les éloges d’Ambroise de Milan et de Symmaque s’insérèrent dans le débat politique de leur temps en élaborant un archétype de l’empereur et en déterminant ses devoirs. Pour mesurer toute l’ampleur de la symbolique véhiculée dans de tels discours, il importe, pour le IVe siècle, de considérer la mentalité des auteurs, chrétiens et païens, d’où émanaient les éloges – ou encore les critiques – de la personne impériale. Ce mémoire propose ainsi d’analyser l’idéologie du pouvoir impérial selon les discours chrétien et païen, à travers les éloges d’Ambroise et de Symmaque, afin de relever les points de rencontre, d’influence ou de divergence entre ces représentations du monde et, plus spécifiquement, du pouvoir impérial, qui ont longtemps été considérées comme totalement opposées et incompatibles. / The ideological expression of Roman Imperial power in the fourth century AD was profoundly marked by the religious, cultural and literary contexts of which it was a part, and within which two religions, and thus two different systems of thought and of representation of the world, co-existed: paganism, the traditional cult of the Roman state, and Christianity, increasingly ascendant throughout the Empire beginning notably during the reign of Constantine. Contrary to the long-held view, this framework, far from signifying a complete end to paganism to the benefit of the Christian religion (which, with Imperial support, engaged in a new relationship with political power), in fact conditioned new criteria for the exercise of power and for the conceptions of the Imperial ideal expressed in the panegyric discourse directed at the Emperor. As mirrors of the prince and means of communication between him and the elite, the encomia of Ambrose and Symmachus became part of the political debate of their time, constructing an archetype of the Emperor and determining his duties. To gauge the full scope of the symbolism conveyed by such discourse, it is important, with regard to the fourth century AD, to consider the mentalities of the authors, both Christian and pagan, who praised—as well as criticized—the Imperial person. In analyzing the ideology of Imperial power according to the Christian and pagan discourses through the encomia of Ambrose and Symmachus, the author seeks to discern points of contact, influence or divergence between these representations of the world—and, more specifically, of Imperial power—which have long been viewed as entirely antithetical and incompatible.
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Les prières de l'empereur romain : Pratiques religieuses du gouvernant, de la collectivité et de l'individu, d'Auguste à Théodose Ier / The Roman emperor’s prayers : religious practices of the ruler, the community and the individual, from Augustus to Theodosius I

Nicolas, Charles 07 December 2015 (has links)
La prière, parce qu’elle suppose une reconnaissance du pouvoir des mots et des gestes, est une pratique tangible et un fait historique. Étudier sa nature et ses évolutions fait progresser la connaissance des comportements et des dispositifs religieux. Ainsi, les prières formulées par les empereurs romains, qu’ils soient païens ou chrétiens, participent de la manifestation de leur pouvoir et de l’expression des rapports complexes entre l’individu, la communauté et le monde divin. Néanmoins la nature de la documentation et la spécificité des différents systèmes religieux conduisent à privilégier une relative synchronie. L’étude des prières récitées par l’empereur dans la célébration des cultes publics permet de préciser l’articulation entre la personne impériale et la communauté publique. Sur le temps long, il est alors possible de discuter les supposées évolutions ou mutations de ces responsabilités et de leurs représentations. Aussi la nature même des prières romaines peut-elle être éclairée au regard des interrogations modernes sur les religions antiques et des concepts de spiritualisation, d’individualisation ou de performance collective. La définition du paysage cultuel des empereurs romains permet de reconsidérer le sens même de la prière individuelle et de ses enjeux religieux et sociaux. L’ensemble de ces approches se prolonge harmonieusement avec le passage du paganisme au christianisme. La place des empereurs dans le culte communautaire, la possible élaboration de dispositifs cultuels spécifiques et la représentation de leurs prières individuelles ou personnelles participent de l’étude historique de la lente constitution d’un christianisme impérial romain divers. / The prayer is a tangible practice and a historical fact. It implies recognition of the power of words and gestures. The study of its nature and evolutions improves knowledge of religious behaviours and setups. Prayers made by pagan or Christian Roman emperors involve representation of their power and show the complex relationship between the person, the community and the divine world. However, the available documentation and the specificity of different religious systems lead to adopt a relative synchrony. The prayers said in public cults are used to study the relationship between the imperial person and public community. It is then possible to have a long-term discussion of the supposed changes or mutations of these responsibilities and their images. The nature of Roman prayers can be discussed by the modern interrogations about antique religions and concepts such as spiritualization, individualization and collective performance. The definition of the Roman emperors worship landscape allows reconsidering the very meaning of individual prayer together with its religious and social issues. All these approaches extend harmoniously from Paganism to early Christianity. The position of emperors in community worship, the development of specific worship setup and representation of individual or personal prayers are part of an historical study focused on the slow formation of a diverse Roman imperial Christianity.
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Éloge et critique de l’empereur chez Ambroise de Milan et Symmaque : au confluent de deux conceptions idéologiques du pouvoir impérial romain

Gamache, Valérie 05 1900 (has links)
L’expression idéologique du pouvoir impérial romain au IVe siècle apr. J.-C. fut profondément marquée par les contextes religieux, culturel et littéraire dans lesquels elle s’inséra et dans lesquels coexistèrent deux religions et donc deux systèmes différents de pensée et de représentation du monde, soit le paganisme, religion traditionnelle de l’État romain, et le christianisme, religion émergente qui s’imposa de plus en plus dans l’Empire, notamment à partir du règne de Constantin. Cette trame de fond, loin de signifier à cette époque la fin totale du paganisme – comme il a longtemps été admis – au profit de la religion chrétienne qui entretint, grâce au support impérial, une relation nouvelle avec le pouvoir politique, modela de nouveaux critères d’exercice du pouvoir et des conceptions de l’idéal impérial qui s’exprimèrent dans les discours d’éloge destinés à l’empereur. Miroir du prince et moyen de communication entre ce dernier et l’élite, les éloges d’Ambroise de Milan et de Symmaque s’insérèrent dans le débat politique de leur temps en élaborant un archétype de l’empereur et en déterminant ses devoirs. Pour mesurer toute l’ampleur de la symbolique véhiculée dans de tels discours, il importe, pour le IVe siècle, de considérer la mentalité des auteurs, chrétiens et païens, d’où émanaient les éloges – ou encore les critiques – de la personne impériale. Ce mémoire propose ainsi d’analyser l’idéologie du pouvoir impérial selon les discours chrétien et païen, à travers les éloges d’Ambroise et de Symmaque, afin de relever les points de rencontre, d’influence ou de divergence entre ces représentations du monde et, plus spécifiquement, du pouvoir impérial, qui ont longtemps été considérées comme totalement opposées et incompatibles. / The ideological expression of Roman Imperial power in the fourth century AD was profoundly marked by the religious, cultural and literary contexts of which it was a part, and within which two religions, and thus two different systems of thought and of representation of the world, co-existed: paganism, the traditional cult of the Roman state, and Christianity, increasingly ascendant throughout the Empire beginning notably during the reign of Constantine. Contrary to the long-held view, this framework, far from signifying a complete end to paganism to the benefit of the Christian religion (which, with Imperial support, engaged in a new relationship with political power), in fact conditioned new criteria for the exercise of power and for the conceptions of the Imperial ideal expressed in the panegyric discourse directed at the Emperor. As mirrors of the prince and means of communication between him and the elite, the encomia of Ambrose and Symmachus became part of the political debate of their time, constructing an archetype of the Emperor and determining his duties. To gauge the full scope of the symbolism conveyed by such discourse, it is important, with regard to the fourth century AD, to consider the mentalities of the authors, both Christian and pagan, who praised—as well as criticized—the Imperial person. In analyzing the ideology of Imperial power according to the Christian and pagan discourses through the encomia of Ambrose and Symmachus, the author seeks to discern points of contact, influence or divergence between these representations of the world—and, more specifically, of Imperial power—which have long been viewed as entirely antithetical and incompatible.
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Recherches sur les fédérés et l'armée romaine (de la fin du IIe siècle après J.-C. au début du VIIe siècle après J.-C) / Research on Federates and the Roman army (from the end of the second century AD to the beginning of the seventh century AD)

Sartor, Guillaume 08 December 2018 (has links)
La présente recherche sous la direction de J.-M. Carrié, a porté sur les fédérés (foederati), ces combattants barbares servant dans leurs contingents ethnico-tactiques sous commandement de leurs chefs ethniques. Les fédérés étaient fournis par des groupes ethniques alliés de l’Empire dans le cadre de traités (foedus/foedera, spondê/spondai, synthêkê/synthêkai) : des gentes foederatae, enspondoi, hypospondoi, ces termes soulignant le lien diplomatique entre l’Empire et la gens. A la dimension diplomatique, s’ajoute la dimension militaire exprimée dans le vocabulaire de l’alliance (societas, symmachia), de l’auxiliariat (auxilium) ainsi que dans celui de l’amitié (amicitia/philia). L’analyse terminologique montre que les auteurs anciens utilisent le vocabulaire classique comme un filtre qu’il faut dépasser pour appréhender les fédérés. Une analyse fine et contextualisée des sources restituant une stratigraphie sémantique et révélant les anachronismes d'historiens décrivant d'après la situation de leur époque des phénomènes passés, a permis de souligner cette évolution masquée par la continuité terminologique. L’apparition des termes techniques foederati et phoideratoi au Ve siècle ne doit pas tromper. Il faut interpréter le terme foederati à partir des années 400 comme le recours à un terme républicain ancien pour désigner un nouvel aspect d’une réalité connue des Romains – celle des contingents fournis par les alliés selon des traités – notamment depuis le basculement stratégique des guerres danubiennes sous Marc Aurèle qui annoncent les difficultés à venir de l’Empire au IIIe siècle – puis aux Ve et VIe siècles – et la nécessité pour ce dernier de trouver des solutions aux périls pesant sur l’ordre impérial : le recours au substantif foederati permettait de nommer des combattants levés par traités auprès de gentes établies sur le sol impérial (gentes foederatae intra fines imperii), les Goths incarnant, après Andrinople, les premières gentes établies par traités dans l’Empire, alors que le terme désignait les contingents ethnico-tactiques fournis par des gentes foederatae extérieures au territoire impérial. Il faut distinguer les foederati extérieurs fournis par les gentes foederatae extérieures des foederati impériaux fournis par les gentes établies dans l’Empire à partir des années 380-400. Si le phénomène des foederati est ancien, les admissions territoriales de gentes par foedera/spondai lui conférèrent de nouveaux aspects. Par l’établissement territorial de gentes intra fines imperii, l’Empire appliquait à des groupes un mode de gestion de relations romano-barbares réservé aux gentes extérieures au territoire impérial : la conclusion de traités. Pris dans une logique de rapports de force, sur son sol et sur ses confins, l’Empire devait utiliser ces gentes selon ses intérêts. L’étude montre que l’Empire tenta de maîtriser le phénomène en intégrant les foederati au système militaire impérial suivant des besoins militaires, tactiques et stratégiques. Le recours aux chefs comme médiateurs entre leurs gentes, leurs fédérés et l’Empire a été fondamental. La volonté de contrôle de l’Etat impérial se mesure également à l’intégration des foederati au système logistique (ravitaillement, rémunérations, entretien) de la machine de guerre impériale. On peut se demander si l’Etat impérial n’a pas conçu les foederati comme un outil permettant de gérer différemment les ressources militaires, humaines et financières nécessaires à la défense de l’Empire. A cette fin, l’idéologie impériale a développé un discours justifiant l’emploi par l’Empire de ses gentes foederatae avec des objectifs stratégiques répondant aux défis auxquels l’Empire fut confronté de la fin du IIIe siècle au début du VIIe siècle. / The federates (foederati, symmachoi, auxiliares) were soldiers recruited among barbarian groups (gentes) – settled inside or outside the Empire – who committed by treaties (foedus/foedera ; spondê/spondai) to provide the Emperor with warriors serving on their owns.The study tries to show that the Empire attempted to control this phenomenon by including the foederati to the imperial military system in accordance with military needs and specific tactics.The will of control from the imperial state is also measured by the integration of the foederati into the imperial logistical system during military operations (food supplies, payment, and maintenance).One can wonder if the imperial state didn’t create the foederati as a tool allowing to manage – in a different way – the military, human, and financial resources required to the defense of the Empire.To that purpose, the imperial ideology seems to have set up a speech to justify and legitimate the employment by the Empire of these gentes foederatae (enspondoi, hypospondoi) with strategic goals/aims, in agreement with the challenges the Empire was confronted by from the end of the 3rd century to the beginning of the 7th (century).

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