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Kriegswirtschaft und Sozialismus. Die sozialist. Ordng d. dt. Volkswirtschaft im Weltkriege, dargest. unter bes. Berücks. d. Kriegsrohstoffbewirtschaftg.

Kügelgen, Werner von. January 1936 (has links)
Heidelberg, Staats- u. wirtschaftswiss. Diss. v. 25. Juni 1936.
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Der italienische Nachschub im abessinischen Krieg 1935/36 und seine Lehren.

Nord, Reinhold, January 1939 (has links)
Heidelberg, Staats- u. wirtschaftswiss. Diss. v. 28. Aug. 1939.
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Le ravitaillement des armées romaines pendant les guerres civiles (49-30 avant J.-C.) / The logistics of the Roman armies during the Civil Wars (49-30 BC)

Porte, François 18 March 2016 (has links)
Les guerres civiles des dernières décennies de la République, de 49 à 30 avant J.-C., mettent en avant le savoir faire des élites romaines dans la conduite des opérations militaires, éclairent les limites et précipitent les transformations de l’outil militaire et des pratiques guerrières.À partir des effectifs comptabilisés et des besoins ensuite estimés, il apparaît que le ravitaillement sur le terrain ne constitue qu’un complément occasionnel et conjoncturel à un approvisionnement depuis l’arrière.À l’échelle stratégique, la mobilisation des ressources de l’Empire romain connaît alors une ampleur sans précédent. Aucune province n’est épargnée. Le partage du monde romain entre l’Occident et l’Orient, modifie les schémas habituels de mobilisation des ressources et sollicite des régions récemment intégrées au monde romain dans de nouveaux réseaux logistiques. L’ampleur et la nature des besoins des effectifs engagés vont nécessiter des bases stratégiques étendues et faire du transport maritime un axe essentiel des systèmes logistiques.À l’échelle opérationnelle, les infrastructures indispensables pour supporter le réseau logistique réduisent les choix possibles pour l’établissement des bases arrières. Les armées romaines ne bénéficient visiblement pas de structures déjà constituées à cet effet.Enfin, l’acquisition des fournitures et le financement de la logistique nécessitent des bouleversements fiscaux, parfois accompagnés d’exactions et du pillage des ressources provinciales, en raison de l’absence d’une fiscalité efficace. Ces conflits mettent en lumière la perte de pouvoir du Sénat au profit d’imperatores autonomes et indépendants, jusqu’à la confiscation définitive du pouvoir par l’un d’entre eux. / The civil wars that took place during the last decades of the Roman Republic (49-30 B.C.) reveal the expertise of Roman elites in the art of war, along with its limits, and accelerate the transformations of the military tool and Roman warfare.After the manpower and needs of the Roman armies estimation, living off the land doesn’t seem to have been more than an occasional mean of supply, supplemented by a more effective logistical support from the rear.The resources of the Roman Empire are mobilized at an unprecedented scale, sparing no province, as the split of the Roman world between western and eastern sides transforms the usual patterns of logistical mobilization. Recently conquered provinces are therefore added to newly raised logistical systems in the Eastern Mediterranean. The maritime transportation plays a central role, as the amount of the supplies needed requires large strategic bases across the Mediterranean sea.The infrastructures needed to support the logistical network at an operational scale are rare among the Mediterranean cities and restrain the choice of operational bases. The Roman armies can obviously not rely on previous established military structures.Finally, the Roman tax system has to go through deep changes to face the financial needs of the logistical system, along with plunder and spoil. The Senate loses its power during the civil wars to the benefit of independent imperatores, until Octavian’s final rise to supreme power.
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Recherche sur la logistique des armées romaines sous le Haut-Empire / Research on the Law and the Logistics of the Roman Army during the Early Empire

Lachapelle, David 28 November 2015 (has links)
Les armées romaines républicaines avaient atteint un haut degré d'organisation. Avec l'avènement du Principat, les légions furent établies aux frontières de l'empire, et l'approvisionnement dut se maintenir en période de paix. Cette thèse tente d'expliquer le système logistique des armées romaines sous le Haut-Empire. Pour ce faire, il faut d'abord évaluer les besoins en nourriture, en matériaux et en animaux. Il est également nécessaire de présenter les théories actuellement reçues, et d'expliquer les bases sur lesquelles elles se fondent, afin de comprendre les biais qui auraient pu s'y introduire inconsciemment. Pour la suite, la recherche s'articule autour de deux axes différents, mais complémentaires : d'abord la logistique en période de guerre, puis la fiscalité. La question de la logistique en période de guerre, incluant l'ère républicaine, a été abordée sous trois angles : l'approvisionnement individuel, celui organisé par le général et celui organisé depuis la capitale. La compréhension de ces aspects est primordiale pour évaluer la place qu'occupait chacune des méthodes de ravitaillement dans le tableau de la logistique. Ensuite, elle permet de mettre en évidence les circonstances entourant certaines habitudes, ainsi que les tendances qui se démarquent. La fiscalité, qui n'est trop souvent étudiée qu'en surface par les historiens militaires, est cependant au cœur de la logistique en période de paix. Les réquisitions étaient remboursées par l'argent des impôts, les achats également. La présence d'un impôt en nature pourrait changer la donne. Suit enfin une présentation de l'organisation qui encadrait le service logistique et des infrastructures qu'il employait. / The roman armies of the republican era had reached a high degree of organization. With the coming of the Principate, the legions were sent on the frontiers of the empire, and their supplying had to be maintained during peacetime. This thesis tries to explain the logistical system of the roman armies under the Early Empire. To do so, the needs in food, materials and animals must be assessed. It is equally important to present the theories actually accepted, and to explain the basis on which they stand, in order to understand the biases which may have been introduced unconsciously. For the next part, the research focuses on two very different, yet complementary axes : firstly, the logistics in times of war, and secondly, the tax system. The question of the logistics in times of war, which includes the republican era, has been studied under three angles : individual supplying, supplying organized by the general, and the one organized from the capital. The understanding of these aspects is paramount to assess the importance each of those methods of supplying occupied in the bigger picture of the logistics. It will also allow to underline the circumstances surrounding some habits and the tendencies that emerge. The tax system, which is often studied too briefly by modern military historians, is however at the heart of the logistics in peacetime. Requisitions were reimbursed with tax money, the same is also true for purchases. The presence of a tax in kind could change our understanding of the system. A presentation of the organization that structured the logistics, and the infrastructures it used, follows.
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La logistique des armées hellénistiques / The logistics of Hellenistic armies

Mesnil, Charlie 09 December 2017 (has links)
L’usage du terme « logistique » dans son sens militaire est relativement récent dans l’historiographie de la guerre (il date essentiellement de quelques dizaines d’années) et le mot est complexe à définir. S’intéresser à la logistique militaire, c’est non seulement s’intéresser au ravitaillement de l’armée, mais aussi à ses déplacements, son équipement, son logement et son service sanitaire. Des sujets qui sont donc à la fois variés et très différents les uns des autres et pour lesquels les sources ne sont pas toujours satisfaisantes. Le monde hellénistique que nous étudions s’étend de Marseille à Aï Khanoum (Afghanistan) et comprend à la fois les royaumes et les cités. Les espaces concernés influencèrent les choix stratégiques des généraux. L’impact qu’eut la logistique militaire dans l’issue des conflits militaires hellénistiques est difficile à évaluer et peut aller de négligeable à déterminant. Mais la logistique militaire ne se résume pas à l’influence de celles-ci dans les guerres et aborde aussi des questions économiques et sociales. / The use of the term "logistics" in its military sense is relatively recent in the historiography of war (it dates essentially from a few decades) and the word is complex to define. To be interested in military logistics isn’t only to be interested in supplying the army, but also in its transport, equipment, housing and sanitary services. These subjects are therefore at the same time varied and very different from each other and the sources aren’t always sufficient. The Hellenistic world we are studying extends from Marseille to Ai Khanoum (Afghanistan) and includes both kingdoms and cities. The spaces concerned influenced the strategic choices of the generals. The impact of military logistics on the outcome of Hellenistic military conflicts is difficult to evaluate and can range from negligible to decisive. Military logistics, however, aren’t limited to their influence in wars, but also concern economic and social issues.
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Une province au bout du monde : administration et logistique de la Bretagne au IIe siècle

Vallerand, Philippe 08 1900 (has links)
Ce mémoire concentrera ses efforts sur les questions de logistique dans la province romaine de Bretagne durant le IIe siècle. Le règne des Antonins et le sommet du pouvoir impérial serviront de base pour une analyse des bénéfices et coûts de la province. Cette recherche explorera les coûts de la « romanisation » ainsi que les différentes méthodes utilisées par l’armée romaine pour assurer son ravitaillement. Le rôle des villes dans ce réseau et de la « romanisation » sera abordé pour analyser les demandes de ressources nécessaires au maintien des villes de l'antiquité et son poids sur la campagne. Finalement, l'économie romaine ainsi que ses fluctuations durant le règne des Antonins sera traitée pour mieux comprendre les mutations de l’administration romaine en Bretagne. De ce fait, cette recherche tentera de cerner l’administration de la province au quotidien. Une attention supplémentaire sera posée sur les enjeux concernant le maintien de l’infrastructure, avec pour but d'évaluer le poids fiscal que pouvait représenter l’entretien de villes et forts lors de l'occupation romaine. Ce mémoire rassemblera nos connaissances sur ces sujets pour permettre de mieux réfléchir sur le poids réel des responsabilités de l'administration de la frontière de la province de Bretagne. Cette analyse illustrera une opinion d'historien à un champ de recherche généralement abordé d’un point de vue archéologique. Je suis persuadé que l'analyse des découvertes faites sur la Bretagne romaine peut bénéficier du point de vue et des constatations faites par multiples champs des sciences humaines. / This thesis focuses on questions of logistics in the Roman province of Britain during the second century. The reign of the Antonine dynasty, when Roman power reached its apex, serves as the backdrop of this costs-benefits analysis of the province. This research explores the costs of Romanization as well as the different methods used by the Roman army to ensure its supplies. The role of cities in this network and of “Romanization” is brought forward to analyse the demands of the resources necessary for maintaining a Roman city during antiquity and its economical weight on the countryside. Finally, the Roman economy as well as its fluctuations under the Antonines is discussed to understand the fluctuations in the Roman administration of Britain. As such, this research investigates what the daily administration was like. Special attention is given to the afferent costs of maintaining the infrastructure with the goal of appreciating the cost of maintaining cities and fortresses. This thesis gathers our knowledge on those subjects to better understand and reflect on the real weight and responsibilities related to the administration of the frontier province of Britain. It is a historian’s point of view in a field generally addressed through an archeological lens. I am convinced that the analysis of discoveries made in Roman Britain can benefit from the insights and reflections done by multiple social sciences, including history.
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La Materia del pesce : structures, gestion et organisation des approvisionnements de Venise en produits de la mer au XVIIIe siècle . / Structures, management and organization of seafood supplies in Venice in the 18th century

Rivoal, Solène 28 April 2018 (has links)
La thèse étudie les modalités d’approvisionnement de la ville de Venise en produits de la mer (poissons, crustacés et coquillages) au XVIIIe siècle. Il s'agit de comprendre un système qui concerne à la fois des acteurs, des pratiques, des espaces et des modes de gouvernement. L’analyse prend comme point de départ les espèces, puis leur exploitation, faisant du poisson une ressource alimentaire pour la ville. À Venise, l’ensemble des habitants, des patriciens aux membres du popolo les plus fragiles, consomme du poisson sous toutes ces formes. Cette consommation quotidienne a entraîné chez les acteurs impliqués dans ce système, pêcheurs, marchands et gouvernants, d’intenses réflexions autour de la propriété, de la gestion, de l’exploitation et de la protection des espèces. L’étude se situe ainsi à la croisée de plusieurs champs historiques (histoire environnementale, histoire sociale et histoire des institutions) et emprunte certaines de ses approches à l’histoire économique et à l’histoire urbaine. L’enjeu est donc de comprendre comment se crée et se négocie un système de gestion et d’exploitation d’une ressource, impliquant des savoirs politiques, des savoirs techniques et des usages particuliers élaborés dans des milieux lagunaires et maritimes. Cette interaction est en pleine évolution au XVIIIe siècle, à une période où les mécanismes marchands et économiques sont soumis à des évolutions de conception profondes. Les ressources de la mer n’échappent pas à ces questionnements et la materia del pesce, expression utilisée par les magistrats vénitiens, devient un espace de négociation entre les acteurs du système et les gouvernants dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. / This study analyses how the city of Venice managed to supply its fish markets in the 18th century, an organization system that involved actors, practices, spaces, and government strategies. The analyze focuses initially on the fish, which means to start by specifying the specimens that were captured to assess the production rhythms. All the mentioned aspects defined the exploitation system of this product, which became a crucial food resource for the city. In Venice, everybody ate seafood in their everyday life, from nobles to popolani. Such a remarkable place of the fish as basic food resulted in intensive reflections by the government and by the actors involved in the markets (merchants, fishermen, or fishmongers). They were particularly concerned about the management, the exploitation, and also the protection of these resources. Therefore, this study is related to historiography in several manners: Environmental history, Social history, and the History of the institutions; and it uses some approaches from Urban history and Economical history as well.The aim of this research is to determine how a management system of a capital resource for the city could be created and negotiated, a complex plan that involved political knowledge, technical skills, and particular uses of the exploitation of the lagoon. This interaction between politics and technique evolved during the 18th century, a period in which the economic life changed deeply. The materia del pesce, an expression used by the Venetian government, became a subject of negotiation between the authorities and the fish market actors.
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Recherches sur les fédérés et l'armée romaine (de la fin du IIe siècle après J.-C. au début du VIIe siècle après J.-C) / Research on Federates and the Roman army (from the end of the second century AD to the beginning of the seventh century AD)

Sartor, Guillaume 08 December 2018 (has links)
La présente recherche sous la direction de J.-M. Carrié, a porté sur les fédérés (foederati), ces combattants barbares servant dans leurs contingents ethnico-tactiques sous commandement de leurs chefs ethniques. Les fédérés étaient fournis par des groupes ethniques alliés de l’Empire dans le cadre de traités (foedus/foedera, spondê/spondai, synthêkê/synthêkai) : des gentes foederatae, enspondoi, hypospondoi, ces termes soulignant le lien diplomatique entre l’Empire et la gens. A la dimension diplomatique, s’ajoute la dimension militaire exprimée dans le vocabulaire de l’alliance (societas, symmachia), de l’auxiliariat (auxilium) ainsi que dans celui de l’amitié (amicitia/philia). L’analyse terminologique montre que les auteurs anciens utilisent le vocabulaire classique comme un filtre qu’il faut dépasser pour appréhender les fédérés. Une analyse fine et contextualisée des sources restituant une stratigraphie sémantique et révélant les anachronismes d'historiens décrivant d'après la situation de leur époque des phénomènes passés, a permis de souligner cette évolution masquée par la continuité terminologique. L’apparition des termes techniques foederati et phoideratoi au Ve siècle ne doit pas tromper. Il faut interpréter le terme foederati à partir des années 400 comme le recours à un terme républicain ancien pour désigner un nouvel aspect d’une réalité connue des Romains – celle des contingents fournis par les alliés selon des traités – notamment depuis le basculement stratégique des guerres danubiennes sous Marc Aurèle qui annoncent les difficultés à venir de l’Empire au IIIe siècle – puis aux Ve et VIe siècles – et la nécessité pour ce dernier de trouver des solutions aux périls pesant sur l’ordre impérial : le recours au substantif foederati permettait de nommer des combattants levés par traités auprès de gentes établies sur le sol impérial (gentes foederatae intra fines imperii), les Goths incarnant, après Andrinople, les premières gentes établies par traités dans l’Empire, alors que le terme désignait les contingents ethnico-tactiques fournis par des gentes foederatae extérieures au territoire impérial. Il faut distinguer les foederati extérieurs fournis par les gentes foederatae extérieures des foederati impériaux fournis par les gentes établies dans l’Empire à partir des années 380-400. Si le phénomène des foederati est ancien, les admissions territoriales de gentes par foedera/spondai lui conférèrent de nouveaux aspects. Par l’établissement territorial de gentes intra fines imperii, l’Empire appliquait à des groupes un mode de gestion de relations romano-barbares réservé aux gentes extérieures au territoire impérial : la conclusion de traités. Pris dans une logique de rapports de force, sur son sol et sur ses confins, l’Empire devait utiliser ces gentes selon ses intérêts. L’étude montre que l’Empire tenta de maîtriser le phénomène en intégrant les foederati au système militaire impérial suivant des besoins militaires, tactiques et stratégiques. Le recours aux chefs comme médiateurs entre leurs gentes, leurs fédérés et l’Empire a été fondamental. La volonté de contrôle de l’Etat impérial se mesure également à l’intégration des foederati au système logistique (ravitaillement, rémunérations, entretien) de la machine de guerre impériale. On peut se demander si l’Etat impérial n’a pas conçu les foederati comme un outil permettant de gérer différemment les ressources militaires, humaines et financières nécessaires à la défense de l’Empire. A cette fin, l’idéologie impériale a développé un discours justifiant l’emploi par l’Empire de ses gentes foederatae avec des objectifs stratégiques répondant aux défis auxquels l’Empire fut confronté de la fin du IIIe siècle au début du VIIe siècle. / The federates (foederati, symmachoi, auxiliares) were soldiers recruited among barbarian groups (gentes) – settled inside or outside the Empire – who committed by treaties (foedus/foedera ; spondê/spondai) to provide the Emperor with warriors serving on their owns.The study tries to show that the Empire attempted to control this phenomenon by including the foederati to the imperial military system in accordance with military needs and specific tactics.The will of control from the imperial state is also measured by the integration of the foederati into the imperial logistical system during military operations (food supplies, payment, and maintenance).One can wonder if the imperial state didn’t create the foederati as a tool allowing to manage – in a different way – the military, human, and financial resources required to the defense of the Empire.To that purpose, the imperial ideology seems to have set up a speech to justify and legitimate the employment by the Empire of these gentes foederatae (enspondoi, hypospondoi) with strategic goals/aims, in agreement with the challenges the Empire was confronted by from the end of the 3rd century to the beginning of the 7th (century).
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Le Ventre des Belges: miracle économique et restauration des forces de travail :origines et développement de la politique alimentaire du second immédiat après-guerre, 1914-1948 / Belly of Belgium: economic miracle and restoration of labour force :origin and development of second immediate postwar food policy, 1914-1948

Bernardo Y Garcia, Luis Angel 01 July 2015 (has links)
Au cours du second immédiat après-guerre, la Belgique continue être soumise à une « économie de disette » qui s’est épanouie sous la seconde occupation. Afin d’assurer le ravitaillement alimentaire de la population et le maintien d’une activité économique, la puissance publique est contrainte d’organiser l’économie nationale traditionnellement acquise à la liberté du marché. Le temps de la pénurie alimentaire mondiale, la politique alimentaire va diriger l’approvisionnement général du pays par la stabilisation des prix et salaires, les importations, la mobilisation du secteur alimentaire, la distribution de l’alimentation, le rationnement et enfin la répression du « marché noir ». En dépit de la cherté des approvisionnements extérieurs et la régulation de la pénurie au niveau mondial, les gouvernements belges qui se succèdent depuis la Libération s’attachent à l’amélioration du niveau de vie d’une population affaiblie par l’occupation. Cette restauration des forces de travail est un corollaire indispensable à la reprise de l’activité économique et à la reconstruction du pays mais aussi au maintien de l’ordre établi et à la restauration politique. Cet objectif alimentaire a été assigné en exil et dans Bruxelles occupée par les élites dirigeantes – qu’elles soient politiques, économiques ou syndicales – dans une rare unanimité au même titre que la défense d’un « franc fort ». Le Parti communiste, qui participe au pouvoir dès le premier Gouvernement d’Union nationale de la Libération, va aussi adhérer à ces deux objectifs et se voit attribuer le lourd et ingrat portefeuille du Ravitaillement pendant la plus grande partie de son existence qui s’étale de septembre 1944 à décembre 1948. <p><p>Le choix assumé par une Belgique solvable d’une « politique d’abondance » aux dépens d’une planification des investissements se démarque des choix opérés par la France, les Pays-Bas ou la Grande-Bretagne impécunieux mais obsédés par la modernisation de leurs appareils de production respectifs. L’objectif belge d’apporter à la population – à coup de subventions massives – l’indispensable puis l’utile mais aussi le superflu va se maintenir jusqu’à la libération progressive des transactions et des prix et participe à la restauration rapide de l’économie belge transformatrice et exportatrice. Dès la fin de la guerre en Europe, un apparent « miracle économique » se produit en Belgique avec la reprise rapide des exportations à destination des pays limitrophes. Le processus de restauration économique a été initié dès les premières semaines de la Libération grâce aux prestations massives aux armées alliées et le « remboursement » inespéré d’une partie conséquente de celles-ci après-guerre. Dès le début de l’année 1947, la production industrielle belge rattrape le niveau d’avant-guerre alors que les productions charbonnière et agricole restent à la traîne. La politique alimentaire du second immédiat après-guerre place le consommateur au centre de l’économie agricole et multiple les contraintes du côté de l’offre en matière de transactions et de prix. Encombrée par l’héritage de l’occupation – en dépit d’un droit d’inventaire – elle rencontrera une forte opposition de la part du secteur alimentaire et principalement le monde agricole et le petit commerce. Ceux-ci déploieront des stratégies défensives à la fois politiques et illégales. Ces dernières s’expriment essentiellement depuis l’occupation par le détournement d’une part conséquente des maigres disponibilités alimentaires au profit de l’ennemi et d’une minorité au fort pouvoir d’achat. Quant au monde ouvrier organisé qui constitue aux yeux de la puissance publique le principal acteur du côté de la demande alimentaire, il va contester dès la Libération la politique d’austérité et l’inéquité des sacrifices demandés au nom de la restauration du pays. En dépit d’une pacification convenue entre les élites patronales et syndicales en échange de réformes sociales et la participation loyale des communistes au pouvoir, la seconde sortie de guerre sera marquée par de nombreuses grèves « sauvages » débordant le cadre syndical réformiste et communiste.<p><p>À vrai dire, la politique alimentaire mise en œuvre au cours de la seconde libération et du second immédiat après-guerre – ainsi que les réponses apportées par l’offre et la demande – ne peuvent être étudiées et comprises qu’en convoquant les crises alimentaires précédentes depuis la première occupation que la Belgique fut la seule à connaître en Europe occidentale sur la plus grand partie de son territoire, à l’exception du petit voisin grand-ducal. Tant la puissance publique, les élites dirigeantes que le monde agricole ou encore le mouvement ouvrier sauront tirer les enseignements des expériences passées. Enfin, la production agricole de la Belgique structurellement dépendante des importations massives de céréales et autres aliments du bétail s’inscrit depuis la fin du XIXème siècle dans une économie alimentaire mondialisée. Les crises alimentaires des temps de (sortie de guerre) traversées par la petite économie transformatrice et exportatrice sont avant tout des crises des approvisionnements extérieurs marquées par leur diminution voire leur quasi disparition. Au cours du second immédiat après-guerre, la politique alimentaire de la Belgique – comme celle des autres grands pays importateurs français, britannique ou néerlandais – sera toujours aussi tributaire des approvisionnements extérieurs régulés depuis la guerre par les Grands Alliés anglo-saxons. Ceux-ci passeront le relais en 1946 aux organismes internationaux gravitant autour des Nations Unies jusqu’aux abondantes récoltes mondiales de l’An 1948. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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