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Illusion d'incompétence, intégration sociale et mécanisme de comparaison chez l'élève du primaire

Larouche, Marie-Noëlle 11 1900 (has links) (PDF)
La présente thèse de doctorat s'inscrit dans l'examen des perceptions de compétence en contexte scolaire. Plus spécifiquement, elle porte sur le développement de biais d'évaluation de sa compétence scolaire tels qu'identifiés par un décalage entre les perceptions de compétence de l'élève et une mesure objective de ses habiletés réelles. Les perceptions de compétence sont médiatrices de nombreux comportements adaptatifs tout au long de la vie (Ban dura, 1997; Phillips & Zimmerman, 1990). Leur rôle dans le fonctionnement et la réussite scolaires des élèves sont maintenant bien connus (Bandura, 1989; Bouffard-Bouchard & Pinard, 1988; Bouffard & Vezeau, 2010; Harter & Pike, 1984; Stipek & MacIver, 1989). Des études ont montré que les perceptions de compétence peuvent parfois mieux prédire le rendement scolaire de l'élève que ses capacités réelles (Bandura, 1997; Bouffard-Bouchard, Parent, & Larivée, 1991; Bouffard, Boisvert, & Vezeau, 2003). Les théories de Bandura (2006), Deci et Ryan (1985) et Harter (1999), pour ne nommer que celles-ci, reconnaissent le rôle de l'environnement social dans le développement des perceptions de compétence. En outre, l'évaluation que l'élève fait de ses capacités, basée sur des informations provenant de diverses sources, n'est pas nécessairement conforme à la réalité. Se pose dès lors la question des biais d'évaluation de sa compétence scolaire et des facteurs qui influencent leur développement. Cette thèse comprend deux articles qui abordent cette question et s'intéressent à certaines facettes de l'expérience sociale des élèves pouvant être associées au développement de biais d'évaluation chez des élèves en cheminement scolaire régulier de la seconde moitié du primaire. Considérant que l'acceptation par les pairs et l'approbation des autres teintent les jugements sur soi de l'enfant, le premier article a examiné si une mauvaise acceptation par le groupe de pairs est reliée à des conséquences négatives dans l'autoévaluation de soi. Un des objectifs était de comparer la qualité de l'intégration sociale perçue par des élèves affectés par un biais d'évaluation négatif à celle de leurs camarades non affectés par un tel biais. L'autre objectif de recherche visait à examiner la justesse de leur perception d'intégration dans leur groupe de pairs en la comparant à l'évaluation faite par ces derniers. Deux études ont été consacrées à l'examen de ces objectifs; la première a été réalisée en Belgique (n = 179) et l'autre au Québec (n = 543) auprès d'élèves de 3e et 5e année du primaire. Les résultats indiquent que les élèves présentant un biais d'évaluation négatif se sentent moins bien acceptés que les autres dans leur groupe. Toutefois, l'évaluation des pairs ne corrobore pas cette perception, ce qui suggère que le biais d'évaluation négatif de sa compétence scolaire s'accompagne d'un biais d'évaluation négatif de son acceptation sociale. Le constat de ce double biais soulève l'idée qu'un problème dans le mécanisme de traitement de l'information puisse expliquer que certains élèves tendent plus souvent que d'autres à se sous-estimer. Le second article poursuivait deux objectifs examinés lors d'une étude utilisant un devis longitudinal de cinq ans. Le premier était de tracer les trajectoires développementales du biais d'évaluation de sa compétence scolaire entre la cinquième année du primaire et la troisième année du secondaire. Le second était de vérifier si des mécanismes de comparaison sociale, soient l'identification ascendante et descendante et la différenciation ascendante et descendante, pouvaient affecter la probabilité des élèves d'appartenir à ces trajectoires. Six cent deux élèves (âge moyen en 5e année : 11 ans et 1 mois) ont participé à cette étude. Quatre trajectoires de changement du biais d'évaluation de sa compétence ont été identifiées : une dite réaliste où le biais d'évaluation est peu marqué et stable au fil du temps; une dite optimiste où le biais d'évaluation est nettement positif et stable au fil du temps; une dite pessimiste où le biais d'évaluation est nettement négatif et stable au fil du temps; et une dernière dite progressive où le biais d'évaluation au départ très négatif le devient de moins en moins au fil du temps. Les résultats indiquent aussi que les élèves qui ont rapporté faire plus de différenciation ascendante que les autres avaient une probabilité plus grande d'appartenir aux trajectoires marquées par une forte sous-évaluation de leur compétence aux premiers temps de l'étude. Pour sa part, le recours à l'identification descendante accroît la probabilité que les élèves appartiennent à la trajectoire pessimiste plutôt qu'à l'une ou l'autre des trois autres trajectoires. Le recours combiné et plus élevé à l'identification descendante et à la différenciation ascendante augmente très clairement le risque de l'élève de développer un biais d'évaluation négatif stable de sa compétence. Les résultats indiquent enfin que l'identification ascendante et la différenciation descendante ne sont pas liées à l'appartenance aux trajectoires de biais d'évaluation. Il apparaît ainsi que la différenciation ascendante et l'identification descendante constituent des mécanismes de comparaison sociale à faible valeur adaptative en ce qu'ils accroissent le risque de sous-évaluation de sa compétence chez l'élève. Les caractéristiques distinctives des élèves présentant un biais d'évaluation positif restent toutefois à éclaircir. Prises ensemble, les études effectuées dans cette thèse permettent d'améliorer la compréhension des biais d'évaluation de sa compétence scolaire et de certaines variables pouvant être associées à leur développement en mettant en évidence ses liens avec l'environnement social dans lequel un élève évolue. L'ensemble des résultats amène à réfléchir sur la qualité du traitement de l'information qui sous-tend le processus d'auto-évaluation des élèves. S'il y a défaillance dans le processus même de traitement de l'information, tous les domaines d'auto-évaluation risquent d'être affectés. S'il apparaît maintenant clairement néfaste de sous-évaluer ses compétences, la question de savoir s'il est plus adaptatif et favorable pour le cheminement scolaire d'avoir une vision réaliste ou optimiste de celles-ci n'est toujours pas résolue. À un niveau plus pratique, cette thèse permet d'enrichir l'information à fournir aux parents et aux enseignants afin de les sensibiliser à l'existence des biais d'évaluation et à leurs conséquences sur le développement et le fonctionnement scolaire des élèves. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : perceptions de compétence, biais d'évaluation, illusion d'incompétence, intégration sociale, comparaison sociale.
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Le biais d'évaluation de sa compétence scolaire chez des enfants du primaire : ses liens avec la comparaison sociale, sa stabilité et sa valeur adaptative aux plans psychologique et scolaire

Boissicat, Natacha 09 December 2011 (has links) (PDF)
Ce travail de thèse traite du caractère plus ou moins irréaliste des perceptions que l'élève a de ses compétences scolaires ou de ce qu'il est convenu d'appeler aujourd'hui le biais d'évaluation de sa compétence scolaire. Deux objectifs principaux structurent ce travail. Le premier vise à vérifier si le type de comparaison sociale auquel l'élève se livre est lié au développement d'un biais négatif d'évaluation de sa compétence scolaire. Pour ce faire, nous avons réalisé 6 études auprès d'élèves francophones de primaire scolarisés en France et au Québec. Dans la lignée des travaux de Buunk et Ybema (1997) et de Buunk et al. (2005), nous avons d'abord testé l'hypothèse selon laquelle les élèves pouvaient interpréter positivement et négativement les comparaisons sociales en classe indépendamment de leur direction. Fort de ces éléments, nous avons vérifié ensuite que l'interprétation positive de la comparaison sociale (identification ascendante et différenciation descendante) est liée positivement au biais d'évaluation de sa compétence alors que l'interprétation négative (identification descendante et différenciation ascendante) lui est négativement reliée. Enfin, une mesure plus fine de la comparaison sociale en classe nous a permis d'explorer si le type de comparaison choisie par l'élève impliquait des effets d'assimilation ou de contraste sur leur biais d'évaluation, selon que l'élève s'identifiait plus ou moins fortement à son camarade de comparaison. Les six études menées dans cette première partie apportent globalement un soutien empirique à nos hypothèses. Le second objectif s'est attaché à étudier l'évolution de ce biais au fil du temps et à vérifier si ces modes d'évolution pouvaient être liés au bien-être psychologique du sujet à moyen terme. Dans cette optique, nous avons conduit des analyses de trajectoires pour décrire l'évolution du phénomène au fil du temps (Nagin, 2005). Cette méthode nous a permis de distinguer des patrons d'évolution distincts mettant en lumière le caractère plus ou moins stable du phénomène. Enfin, la mise en relation de ces trajectoires avec des indicateurs de bien-être et de fonctionnement scolaire révèle que sous-estimer ses compétences constitue un risque d'adaptation psychosociale et scolaire pour les élèves.
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Le biais d'évaluation de sa compétence scolaire chez des enfants du primaire : ses liens avec la comparaison sociale, sa stabilité et sa valeur adaptative aux plans psychologique et scolaire / The stability of bias of academic self-evaluation : its relation with social comparison and its adaptive value in school and psychological functioning among primary school children

Boissicat, Natacha 09 December 2011 (has links)
Ce travail de thèse traite du caractère plus ou moins irréaliste des perceptions que l'élève a de ses compétences scolaires ou de ce qu'il est convenu d'appeler aujourd'hui le biais d'évaluation de sa compétence scolaire. Deux objectifs principaux structurent ce travail. Le premier vise à vérifier si le type de comparaison sociale auquel l'élève se livre est lié au développement d'un biais négatif d'évaluation de sa compétence scolaire. Pour ce faire, nous avons réalisé 6 études auprès d'élèves francophones de primaire scolarisés en France et au Québec. Dans la lignée des travaux de Buunk et Ybema (1997) et de Buunk et al. (2005), nous avons d'abord testé l'hypothèse selon laquelle les élèves pouvaient interpréter positivement et négativement les comparaisons sociales en classe indépendamment de leur direction. Fort de ces éléments, nous avons vérifié ensuite que l'interprétation positive de la comparaison sociale (identification ascendante et différenciation descendante) est liée positivement au biais d'évaluation de sa compétence alors que l'interprétation négative (identification descendante et différenciation ascendante) lui est négativement reliée. Enfin, une mesure plus fine de la comparaison sociale en classe nous a permis d'explorer si le type de comparaison choisie par l'élève impliquait des effets d'assimilation ou de contraste sur leur biais d'évaluation, selon que l'élève s'identifiait plus ou moins fortement à son camarade de comparaison. Les six études menées dans cette première partie apportent globalement un soutien empirique à nos hypothèses. Le second objectif s'est attaché à étudier l'évolution de ce biais au fil du temps et à vérifier si ces modes d'évolution pouvaient être liés au bien-être psychologique du sujet à moyen terme. Dans cette optique, nous avons conduit des analyses de trajectoires pour décrire l'évolution du phénomène au fil du temps (Nagin, 2005). Cette méthode nous a permis de distinguer des patrons d'évolution distincts mettant en lumière le caractère plus ou moins stable du phénomène. Enfin, la mise en relation de ces trajectoires avec des indicateurs de bien-être et de fonctionnement scolaire révèle que sous-estimer ses compétences constitue un risque d'adaptation psychosociale et scolaire pour les élèves. / This thesis is dealing with the more or less unrealistic nature of pupils owns' perception of scholarship competence, often referred as biases in academic selfevaluation. There are two main goals in undertaking this work. The first aims to verify if there is a link between the type of social comparison in which the pupil is engaged and the presence of a negative bias of academic self-evaluation. To do so, we carried out six studies among French-speaking pupils in primary schools in France and Quebec. In line with Buunk and Ybema's (1997) and Buunk et al.'s (2005) studies, we first tested the hypothesis that regardless of the direction of social comparisons in school, the pupils can interpret them positively and negatively. Then, we examined whether a positive interpretation of social comparison (upward identification and downward contrast) is positively linked to a positive bias in academic self-evaluation and a negative interpretation (downward identification and upward contrast) is positively linked to a negative bias. Finally, a deeper assessment of social comparison in school enabled us to explore whether the type of comparison the pupil choose involved assimilation or contrast effects on their self-evaluation biases, according to the strength of pupils' identification with the target of comparison. The six above mentioned studies gave empirical support to our hypotheses. The second goal of this doctoral project was twofold: (1) to examine the temporal trajectories of changes in self-evaluation bias over a three-year period and (2) to verify whether there was a relationship between children's membership to a given trajectory and their psychosocial adjustment at the last year of the study. Using a group-based approach using a multinomial modeling strategy to analyze the changes in self-evaluation bias across time (Nagin, 2005) allowed us to identify distinct trajectories that highlighted the more or less stable trend of the phenomena. Finally, examination of the relationship between children's membership to trajectories and various indicators of well-being suggests that underestimation of one's own school competence is a risk factor of developing psychosocial and academic maladjustment.

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