• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 1
  • Tagged with
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

Le gyrus temporal supérieur est-il véritablement impliqué dans l'exagération des douleurs passées ? / Does the superior temporal gyrus is really involved in the exaggeration of past pain ?

Houde, Francis January 2016 (has links)
Résumé : INTRODUCTION : Le rappel de douleurs passées est souvent inexact. Ce phénomène, connu sous le nom de biais mnémonique, pourrait être lié au développement de certaines douleurs chroniques. Dans une étude précédente, notre laboratoire a montré, grâce à l’électroencéphalographie, que l’activité du gyrus temporal supérieur (GTS) était positivement corrélée à l’exagération des rappels douloureux. L’objectif de cette étude était de confirmer si l’activité cérébrale du GTS est impliquée causalement dans le phénomène du biais mnémonique. MÉTHODES : Dans cette étude randomisée à double insu, la stimulation magnétique transcrânienne (TMS) fut utilisée pour perturber temporairement l’activité du GTS (paradigme de lésion virtuelle). Les participants étaient assignés aléatoirement au groupe contrôle (TMS simulée, n = 21) ou au groupe expérimental (TMS réelle, n = 21). L’intensité et l’aspect désagréable de la douleur ont été évalués grâce à des échelles visuelles analogues (ÉVA; 0 à 10) immédiatement après l’événement douloureux (stimulations électriques du nerf sural droit) et au rappel, 2 mois plus tard. L’exactitude du rappel douloureux fut calculée en soustrayant l’ÉVA au rappel de l’ÉVA initiale. RÉSULTATS : Le biais mnémonique de l’intensité de la douleur était similaire dans les deux groupes (contrôle = -0,3, expérimental = 0,0; p = 0,83) alors que le biais mnémonique de l’aspect désagréable de la douleur était significativement inférieur dans le groupe expérimental (contrôle = 1.0, expérimental = -0,4; p < 0,05). CONCLUSION : Nos résultats suggèrent que le GTS affecte spécifiquement nos souvenirs liés à l’aspect motivo-affectif de la douleur. Étant donné le lien entre l’exagération des souvenirs douloureux et la persistance de la douleur, l’inhibition du GTS pourrait être une avenue intéressante pour prévenir le développement de douleur chronique. / Abstract : INTRODUCTION: Pain memories are often inaccurate. This phenomenon, known as the mnemonic pain bias, could be related to the development of chronic pain. In a past study, our research team showed, using electroencephalography, that the activity of the superior temporal gyrus (STG) was positively correlated to the exaggeration of pain recall. The aim of this study was to confirm that the STG is causally involved in the pain mnemonic bias. METHODS: In this randomised double-blind study, single-pulse transcranial magnetic stimulation (TMS) was used to transiently disrupt (virtual lesion paradigm) the activity of the STG. Participants were either assigned to the control (sham TMS, n = 21) or experimental (real TMS, n = 21) group. Pain intensity and unpleasantness were assessed using visual analog scales (VAS; 0-10) immediately after the painful event (electric stimulations of the right sural nerve) and at recall, 2 months later. The accuracy of the pain recall was determined by calculating the difference between the VAS at recall and the initial VAS. RESULTS: The mnemonic pain intensity bias was similar in both groups (control = -0.3, experimental = 0.0; p = 0.83). However, the mnemonic pain unpleasantness bias was significantly lower in the experimental group (control = 1.0, experimental = -0.4; p < 0.05). CONCLUSION: Our results suggest that the STG affects specifically our memories of the affective component of pain. Given the link between exaggerated pain memories and the development of persistent pain, this study suggests that the inhibition of the STG could be a promising avenue for individuals at risk of developing chronic pain.

Page generated in 0.063 seconds