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La mise en œuvre de la convention sur la diversité biologique de l'échelon global à l'infranational : étude de cas en ÉquateurGagnon-Légaré, Ariane 12 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2007-2008. / Cette recherche s'intéresse à la mise en œuvre de la Convention sur la diversité biologique. Puisque la biodiversité est affectée par une kyrielle d'activités humaines dont plusieurs ne relèvent pas des gouvernements nationaux, cette mise en œuvre est mesurée à l'échelle des gouvernements infranationaux. Une étude de cas multiples a été menée dans le sud de l'Equateur afin d'examiner lesquels de six facteurs (ressources financières et humaines, stabilité et volonté politiques, capacités de la société civile, engagement d'acteurs externes) sont les plus étroitement liés aux différences observées dans la mise en œuvre, entre les échelons gouvernementaux et les unités politiques. Les données récoltées ne permettent pas d'identifier un ou des facteurs qui seraient plus déterminants à chacun des échelons. Néanmoins, d'autres observations terrain semblent indiquer l'importance de l'engagement d'acteurs externes. D'autre part, selon la trentaine d'entrevues réalisées, les ressources seraient déterminantes, mais, de l'avis de plusieurs, conditionnées par la sensibilisation de la population et des personnes politiques. / This research looks at the level of implementation of the Convention on biological diversity. Since biodiversity is affected by myriads of human activities, many of which do not depend on national governments, implementation is measured in subnational governments. A multiple case study was conducted in southern Ecuador in order to study which of six factors (financial and human resources, political stability and will, civil society capacities, external actors' implication) are more closely linked to observed differences in the implementation between governmental levels and political units. The data collected in the field does not enable us to identify one or more factors as more determining. Nevertheless, other field observations seem to indicate the importance of external actors' implication. Furthermore, according to some thirty interviews carried on, resources are crucial, but, as mentioned by several, depend on the sensitisation of the population and political figures.
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Érosion des berges de l'estuaire d'eau douce du Saint-Laurent et son impact sur la biodiversité végétaleGervais, Audrée 20 April 2018 (has links)
Le long de l’estuaire du Fleuve Saint-Laurent, les marais intertidaux sont affectés par une forte érosion induisant une perte d’habitat des espèces végétales et animales. Les facteurs en cause peuvent être anthropiques, naturels ou la combinaison des deux. Dans l’estuaire d’eau douce du Saint-Laurent, les produits de cette érosion sont illustrés par, entre autres, de grands radeaux de végétation du schorre supérieur qui sont arrachés et évacués par les marées d’équinoxe, les fortes tempêtes ou encore par la glace. Cette étude vise à documenter l’ampleur et l’impact de l’érosion du schorre supérieur de l’estuaire d’eau douce. La démarche méthodologique inclut une analyse multidate des photographies aériennes et orthophotos et des relevés géomophologiques mensuels sur une période de deux ans (2011-2012). Les principaux résultats montrent que l’érosion du schorre supérieur de l’estuaire d’eau douce est de l’ordre de quelques centimètres par mois. Les taux d’érosion les plus élevés sont engendrés par des tempêtes telle la tempête Irène survenu le 28 août 2011), caractérisée par de forts vents (> 62 km/h) et d’abondantes précipitations (80 mm). L’analyse de l’évolution historique des sites à l’étude sur une cinquantaine d’années a mis en évidence une diminution de la superficie du schorre supérieur généralement accompagnée d’une augmentation de celle du schorre inférieur; un déplacement du schorre supérieur vers l’intérieur des terres a aussi été observé.
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Implementación del convenio sobre la diversidad biológica del nivel global al nivel infra-nacional : estudio de casos en el EcuadorGagnon-Légaré, Ariane 22 November 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2007-2008 / x200811\u Esta investigación trata de la implementación del Convenio sobre la Diversidad Biológica. Puesto que la biodiversidad se ve afectada por una variada gama de actividades humanas, de las cuales varias no dependen de los gobiernos nacionales, en el contexto del presente trabajo la implementación es evaluada al nivel infra-nacional. Un estudio de diversos casos fue llevado a cabo en el sur del Ecuador con el objetivo de determinar cuales de los seis factores evaluados (recursos financieros y humanos, estabilidad y voluntad política, capacidades de la sociedad civil, implicación de actores externos) se encuentran más íntimamente relacionados con las diferencias observadas en la implementación del convenio entre los niveles gubernamentales y entre las unidades políticas. Los datos acumulados no permiten identificar ni un factor, ni varios factores pudiendo ser citados como más determinantes con respecto a un nivel dado. Sin embargo, otras observaciones de terreno parecen indicar la importancia de la implicación de actores externos. Por otro lado, según la opinión de varias de las personas entrevistadas, los recursos disponibles son determinantes, pero su importancia sería condicional a la sensibilización de la población y de l@s polític@s. / x200812\u This research looks at the level of implementation of the Convention on biological diversity. Since biodiversity is affected by myriads of human activities, many of which do not depend on national governments, implementation is measured in subnational governments. A multiple case study was conducted in southern Ecuador in order to study which of six factors (financial and human resources, political stability and will, civil society capacities, external actors’ implication) are more closely linked to observed differences in the implementation between governmental levels and political units. The data collected in the field does not enable us to identify one or more factors as more determining. Nevertheless, other field observations seem to indicate the importance of external actors’ implication. Furthermore, according to some thirty interviews carried on, resources are crucial, but, as mentioned by several, depend on the sensitisation of the population and political figures.
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Impacts de différents scénarios sylvicoles sur la diversité des coléoptères dans la sapinière à bouleau blanc, 20 ans après perturbationsNorvez, Olivier 18 April 2018 (has links)
Nous avons comparé trois scénarios sylvicoles pratiqués il y a 20 ans dans la sapinière à bouleau blanc, après une coupe de récupération de peuplements sévèrement endommagés par la tordeuse des bourgeons de l’épinette. Le dispositif se situait dans la réserve faunique des Laurentides et dans le Parc national de la Jacques-Cartier. Un total de 3124 coléoptères a été capturé à l’aide de pièges à impact, dont 168 espèces saproxyliques (dépendant du bois mort ou moribond) et 98 non-saproxyliques. Malgré des volumes de bois mort au sol relativement importants (46m³/ha) dans les peuplements aménagés, les assemblages de coléoptères saproxyliques différaient entre les sites récupérés et non récupérés, même si l’abondance et la richesse spécifique étaient semblables. Des différences peu importantes ont été observées entre les trois scénarios sylvicoles. Vingt ans plus tard, la coupe de récupération apparaît toujours comme l’élément perturbateur ayant entrainé les plus grands changements dans le biotope. / We compared three silvicultural scenarios implemented 20 years ago after salvage logging of severely damaged balsam fir/white birch stands by the spruce budworm. The study area was located in the réserve faunique des Laurentides and Parc national de La Jacques-Cartier. Overall, 3124 beetles were captured with impact traps, 168 species being saproxylic (dependent of dead wood or moribund trees) and 98 non-saproxylic. Despite the relatively high amounts of down dead wood (46m³/ha) found in managed stands, saproxylic beetle assemblages differed among salvaged and non salvaged stands, even if beetle abundance and richness were similar. Slight differences were observed between the three silvicultural scenarios but 20 years later, salvage logging still appears as the disturbance element that brought the most important changes into the biotope.
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Évaluation de la biodiversité des invertébrés marins dans les ports commerciaux de l'Arctique grâce à l'ADN environnementalLeduc, Noémie 15 May 2024 (has links)
D’abord méconnue puis longuement sous-estimée, la biodiversité de l’Arctique fait maintenant face à d’importantes altérations sous les effets combinés des changements climatiques ainsi que l’augmentation des activités commerciales dans l’Arctique canadien. Ces altérations ne sont pas sans risque pour les communautés d’invertébrés marins, particulièrement dans les zones sensibles telles que les ports commerciaux. La protection de la biodiversité représente un enjeu majeur, nécessitant une bonne compréhension de l’organisation spatiale des espèces au moyen d’indices de biodiversité tels que les indices alpha, beta et gamma, de même que le développement de méthodes de détection efficace. Dans le cadre de ce projet de maîtrise, la biodiversité obtenue à l’aide de méthodes d’échantillonnage traditionnelle fut comparée à la biodiversité détectée par l’ADN environnementale (ADNe), grâce au metabarcoding des gènes COI et 18S, afin de documenter les patrons de biodiversité des communautés d’invertébrés marins à différentes échelles spatiales. À partir d’échantillons d’eau de 250 ml récoltés à trois différentes profondeurs au sein des ports de Churchill, Baie Déception et Iqaluit, il fut possible de déceler la présence de 202 genres répartis dans plus de 15 phyla. De ces organismes, seulement 9 à 15% furent également collectés par les méthodes traditionnelles, révélant ainsi l’existence de différences significatives au niveau de la richesse et de la composition des communautés entre ces différentes approches d’échantillonnage. Outre ces différences majeures, cette étude a permis de démontrer une réduction de la biodiversité beta dans les communautés détecter à l’aide de l’ADNe comparativement aux communautés identifiées par la collecte de spécimens. Cette homogénéisation de la biodiversité souligne le rôle non négligeable de la dispersion de l’ADNe ainsi que l’influence notoire des stades de vie pélagique dans sa détection. Les résultats obtenus dans le cadre de cette étude mettent bien en évidence le potentiel du metabarcoding d’ADNe tout en insistant sur son caractère complémentaire face aux méthodes traditionnelles pour d’éventuelles applications en gestion et conservation des communautés d’invertébrés marins de l’Arctique / Arctic biodiversity has long been underestimated and is now facing rapid transformations due to ongoing climate change and other impacts including shipping activities. These changes are placing marine coastal invertebrate communities at greater risk, especially in sensitive areas such as commercial ports. Preserving biodiversity is a significant challenge, going far beyond the protection of charismatic species and involving suitable knowledge of the organization of species in space. Therefore, knowledge of alpha, beta and gamma biodiversity indices are of great importance in achieving this objective together with new cost-effective approaches to monitor changes in biodiversity. This study compares metabarcoding of COI mitochondrial genes and 18S rRNA genes from environmental DNA (eDNA) water samples with standard species collection methods to document patterns of invertebrate communities at various spatial scales. Water samples (250 mL) were collected at three different depths within three Canadian Arctic ports; Churchill, MB, Iqaluit, NU and Deception Bay, QC. From these samples, 202 genera distributed across more than 15 phyla were detected using eDNA metabarcoding, of which only 9% to 15% were also identified through species collection at the same sites. Significant differences in taxonomic richness and community composition were observed between eDNA and species collections, both on local and regional scales. This study shows that eDNA dispersion in the Arctic Ocean reduces beta diversity in comparison to species collection while emphasizing the importance of pelagic life stages for eDNA detection. This study highlights the potential of eDNA metabarcoding to assess large-scale arctic marine invertebrate diversity while emphasizing that eDNA and species collection should be considered as complementary tools for providing a more holistic picture of the marine invertebrate communities living in coastal areas.
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Le delta du Danube : une application de la politique de l'Union européenne pour la protection de la biodiversité et le développement durable en EuropeCombe-Duthion, Yoann 17 April 2018 (has links)
Le delta du Danube est un des derniers grands espaces naturels de l’Europe. De nombreuses menaces pèsent sur cette zone humide qui abrite la plus grande roselière au monde. Le Danube traversant une dizaine d’États européens, la préservation de son delta passe nécessairement par une gestion intégrée à tous les niveaux d’échelle. L’Union européenne (UE) s’est très tôt mobilisée pour répondre aux enjeux environnementaux du delta, en adoptant une importante législation dans ce domaine. L’application des directives « Habitats » et « Oiseaux » contraint la Roumanie, devenue le 27ème État membre de l’UE en 2007, à prendre des mesures pour garantir un bon état écologique dans le delta. Un débat persiste encore quant au mode de gestion à mettre en œuvre dans les sites du réseau écologique européen Natura 2000. La Commission européenne privilégie l’approche intégrée par l’élaboration d’un plan de gestion, qui garantit selon elle l’application des principes du développement durable. Mots clés : Roumanie – Delta du Danube – Union européenne – Développement durable – Conservation – Politique environnementale – Natura 2000 – Gouvernance – Participation publique – Gestion environnementale / The Danube Delta is one of the last great natural spaces in Europe. Many threats weigh heavy on this wetland which supports the largest reed bed in the world. As the Danube stretches through ten European countries, preservation of its delta requires an integrated management at all levels of government. The European Union (EU) responded proactively to environmental issues by adopting an important legislation in this area. The “Habitats” and “Birds” directives application forced Romania, which became the 27th Member State of the EU in 2007, to take steps to ensure a sound environmental situation in the Delta. The best management strategy to be implemented in the Natura 2000 European ecological network sites is currently in debate. The European Commission prefers an integrated approach through development of a management plan, which would guarantee according to the Commission an application of the principles of sustainable development. Keywords: Romania – Danube Delta – European Union – Sustainable Development – Conservation – Environmental Policy – Natura 2000 – Governance – Public Participation – Environmental Management
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La nature ordinaire face aux pressions humaines : le cas des plantes communes. Méthodes de suivis et évaluation de l'impact des activités humainesAbadie, Jean Claude 23 July 2008 (has links) (PDF)
En raison de leur forte abondance, les espèces communes constituent la majeure partie de la biomasse des écosystèmes, et sont responsables de la plupart des services rendus par ces derniers. En dépit de cette importance, peu d'études ont pourtant été consacrées spécifiquement aux espèces de plantes communes, notamment du fait du manque de données. Au cours de cette thèse, nous avons cherché d'une part à quantifier les variations d'abondance de ces espèces et d'autre part à comprendre quels étaient les mécanismes responsables de ces variations. Pour cela nous nous sommes intéressés aux espèces de plantes les plus communes d'un territoire fortement marqué par l'occupation humaine : la région parisienne. La collecte des données est une étape cruciale de toute étude sur la biodiversité ; la première partie du manuscrit aborde donc des protocoles qui pourraient être mis en œuvre pour récolter des informations à large échelle, en discutant les biais et les sources de variabilité auxquels sont exposés la plupart des inventaires et suivis de biodiversité. Nous nous sommes notamment interrogés sur la pertinence des méthodes d'évaluation rapide de la biodiversité. Certaines de ces méthodes, connues sous le nom de parataxonomie, se proposent de contourner la pénurie de savoirs naturalistes en dressant des inventaires à l'aide de morphotypes. Au cours de tests de terrain, nous montrons que ce type de méthodes — d'ores et déjà employées pour évaluer la biodiversité dans nombre d'études — ne peuvent êtres considérés comme un outil de suivi satisfaisant, en raison de leur manque de robustesse, ainsi que de leur faible efficacité à détecter des changements de composition spécifique au sein des communautés. À partir de données récoltées selon un protocole standardisé, nous nous intéressons ensuite dans une seconde partie à l'influence des différentes pressions humaines sur les variations d'abondance de la flore commune. Nous montrons qu'il se produit une homogénéisation taxonomique des communautés de plantes communes en réponse à la fragmentation induite par l'occupation humaine et l'artificialisation du territoire d'étude. Ce phénomène est également abordé sous son aspect fonctionnel, ce qui permet de constater que les paysages les plus fragmentés semblent favoriser les communautés d'espèces les plus généralistes. Enfin, en nous intéressant à l'impact de différentes pratiques culturales sur la diversité des espèces de plantes communes à l'échelle de parcelles agricoles, nous montrons l'effet bénéfique de certaines pratiques, telle que l'agriculture biologique, sur ces communautés. L'ensemble de ces résultats nous montre que, lorsque l'on dispose des méthodes de suivi appropriées, il est possible de mettre en évidence un effet des actions humaines sur la flore commune. Dans un contexte de crise de la biodiversité, les plantes communes apparaissent ainsi comme un indicateur de biodiversité prometteur, aux côtés d'autres groupes taxonomiques et d'espèces plus rares.
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Etude foristique, écologique et phytosociologique des forêts de l'île Mbiye à Kisangani, RDCongoNshimba, Hypolite H 23 January 2008 (has links)
Summary: Floristic, Ecological and Phytosociological, Study of the Forests of the Mbiye Island at Kisangani, DR Congo The Mbiye Island is situated on the Congo River, in the Eastern part of Kisangani. It is located upstream of the Wagenia Falls, between latitude 0º31’ North and longitude 25º11’ East, with 376 m of altitude. It adjoins the town of Kisangani, and it is 14 km long and 4 km wide. All around Kisangani, the Mbiye Island is the only ecosystem which has a dense forest that is relatively well preserved. This Island has an area of 1,400 ha, and it comprises three types of forest: dry land forest, periodically flooded forest and swampy forest. The main purpose of this study has been to make a qualitative and quantitative analysis of the physiognomy and structure of these three types of forest. I relied on two methods in data collecting: the Phytosociological plotting method with a sampling equal to 100 individuals for the higher strata and 100 m² grass strata, associated with dbh measure for trees whose diameter is ≥ 10 cm. In total, out of the 80 plottings, 67 multi strata and structurals each of which has been decomposed in 4 sub-plottings fit together. Based on the presence-absence criterion, the other 13 multi strata and structurals have been made into Chablis, and all the data have been globally analyzed. An inventory of 33991 individuals has been made in this study. After their identification, it has been found out that there 470 species belonging to 297 types and 90 families. Rubiaceae, Caesalpiniaceae and euphorbiaceae families have been found out to be the most important in Genus and species. In the raw spectra of biological types, the phanerophyts (83.0%) are the most predominant, and within which the mesophanerophyts (trees 10 to 30 m tall in their old age) are the most predominant (39.0%). The Phytogeographical spectra have more omni-guineo-congolese (35%) elements; and amongst the diaspore types, the sarcochores (69%) are the most predominant. 58 endemic species (12.3%) of the central forest sector have been found out at the Mbiye Island. After the classification and ordination of the 80 plottings by Twinspan and DCA, three Phytosociological groupings have been found out in the dry land forest: (1) grouping of Funtumia elastica and Albizia ealaensis, (2) grouping of Nesogordonia leplaei and Antiaris toxicaria, (3) prouping of Olyra latifolia and Campylospermum elongatum; two others for floodable forests (1) grouping of Rinorea oblongifolia and Byrsocarpus coccineus, (2) grouping of Pachystela seretii, Dracaena kindtiana and Culcasia yangambiensis, and three others for swampy forests: (1) grouping of Strombosia grandifolia, Calamus deerratus, Culcasia angolensis and Elaeis guineensis, (2) grouping of Cleistopholis patens and Pterygota bequaertii, (3) grouping of Diospyros bipendensis, Strychnos icaja and Palisota barteri and then two groupings for the Chablis plottings (1) grouping of Palisota schweinfurthii, Eremospatha haullevilleana, Thomandersia hensii and Pycnocoma insularis and (2) grouping of Nephrolepis biserrata and Scaphopetalum thonneri. The coelocaryon botryoides has shown a uniform spatial distribution in the in the forest periodically flooded, whereas Gilbertiodendron dewevrei has shown an aggregated distribution. Comparison of richness in different taxa within the sampling has given high values as far as the numbers of species is concerned and genus of the same family in the phytosociological sampling. Out of all the species listed, 189 have been considered to be common species with regard to the three forest types, other 144 belonged to two types. 90 species have been listed only on solid land, 27 on periodically flooded forest 20 on swampy forest. Euphorbiaceae, Rubiaceae and Caesalpiniaceae families were the best represented in species and genus. With regard to richness in each forest type, the forest of solid soil was the only one to have high values both in species
and genus, and the swampy forest was less represented. With reference to richness according to strata, the herbaceous and under-shrub stratum (H) was the richest whereas the stratum of dominant trees (E+A1) was the poorest. Mbiye island forest is the nearest one of Kisangani for which it plays the most important role with regards to supplies in different forest products and non-ligneous forest products. In total, 12.3% endemic species of Central forest sector have been listed there, but due to frequent use by man this time, all these endemic species may disappear from this island. It is therefore urgent that particular attention be paid on it. Actions of conservation and lasting exploitation must be started in order to block their extinction. Key words: DRCongo, Flora, Ecology, Phytosociology, insularity, flooding, spatial distribution, biodiversity, synusie, Mbiye Island, Kisangani./Résumé : Etude floristique, écologique et phytosociologique des forêts de l'île Mbiye, Kisangani, RDCongo. L'île Mbiye est une île du fleuve Congo située dans la partie Est de la ville de Kisangani, en amont des chutes Wagenia, entre 0° 31' de latitude Nord et 25° 11' de longitude Est, avec une altitude de 376 m. Elle jouxte la ville de Kisangani et sa longueur maximale est de 14 km sur 4 km de largeur. Elle est le seul écosystème à proximité de la ville, possédant encore une forêt dense relativement bien conservée et formant un îlot de 1400 ha comprenant trois types forestiers : la forêt de terre ferme, la forêt périodiquement inondée et la forêt marécageuse. L’objectif principal de cette étude a été de faire une analyse quantitative et qualitative de la physionomie et la structure de ces trois types forestiers. Deux méthodes ont permis la récolte de données ; la méthode de relevés phytosociologiques à effort d’échantillonnage égal à 100 individus pour les strates supérieures et 100 m² pour la strate herbacée, associée à celle de mesure de D130, pour les arbres à diamètre ≥ 10 cm. Au total, 80 relevés dont 67 multistrates et structurels, décomposés chacun en 4 sous-relevés emboîtés, ont été mis en place. 13 autres ont été faits dans les chablis avec l’appréciation basée sur le critère de présence-absence et toutes les données ont été analysées globalement. A l’issue de cette étude, 33991 individus ont été recensés. Après leur identification, au total 470 espèces appartenant à 297 genres et 90 familles ont été obtenues. Les familles des Rubiaceae, des Caesalpiniaceae et des Euphorbiaceae sont les plus importantes, tant en genres qu’en espèces. Dans les spectres bruts de types biologiques, les phanérophytes (83,0 %) sont les plus abondants et au sein desquels les mésophanérophytes (arbres de 10 à 30 m au stade adulte) sont les plus dominants (39,0 %). Les spectres phytogéographiques ont montré une prédominance d’éléments omni-guinéo-congolais (35 %) alors que parmi les types de diaspores, les sarcochores (69 %) sont les plus dominants. 58 espèces endémiques du Secteur forestier central (soit 12,3 %) ont été recensées à l’île Mbiye. Après classification et ordination de ces 80 relevés par Twinspan et DCA, trois groupements phytosociologiques ont été obtenus dans la forêt de terre ferme: (1) groupement à Funtumia elastica et Albizia ealaensis, (2) groupement à Nesogordonia leplaei et Antiaris toxicaria, (3) groupement à Olyra latifolia et Campylospermum elongatum ; deux autres pour les forêts inondables (1) groupement à Rinorea oblongifolia et Byrsocarpus coccineus, (2) groupement à Pachystela seretii, Dracaena kindtiana et Culcasia yangambiensis ; trois autres encore pour les forêts marécageuses : (1) groupement à Strombosia grandifolia, Calamus deerratus, Culcasia angolensis et Elaeis guineensis, (2) groupement à Cleistopholis patens et Pterygota bequaertii, (3) groupement à Diospyros bipendensis, Strychnos icaja et Palisota barteri, et enfin, deux groupements pour les relevés de chablis (1) groupement à Palisota schweinfurthii, Eremospatha haullevilleana, Thomandersia hensii et Pycnocoma insularum et (2) groupement à Nephrolepis biserrata et Scaphopetalum thonneri. L’espèce Coelocaryon botryoides a montré une répartition spatiale uniforme dans la forêt périodiquement inondée alors que Gilbertiodendron dewevrei y a montré une répartition agrégée. La comparaison de la richesse en différents taxa au sein de relevés et de placettes a donné de valeurs supérieures en nombre d’espèces, de genres et même de familles, dans les relevés phytociologiques. Sur le total des espèces recensées, 189 ont été considérées comme espèces communes aux trois types forestiers, 144 autres appartenaient aux deux types. 90 espèces
n’ont été recensées qu’en forêt de terre ferme, 27 en forêt périodiquement inondée et 20 dans la forêt marécageuse. Les familles des Euphorbiaceae, des Rubiaceae et celle des Caesalpiniaceae ont été les mieux représentées en espèces et en genres. En ce qui concerne la richesse dans chaque type forestier, la forêt de terre ferme était la seule à avoir des valeurs supérieures tant en espèces qu’en genres et la forêt marécageuse était la moins représentée. Quant à la richesse spécifique selon les strates, la strate herbacée et sous-arbustive (H) était la plus riche alors que la strate des arbres dominants (E+A1) était la plus pauvre. La forêt de l’île Mbiye est la seule forêt proche de la ville de Kisangani pour laquelle elle joue un rôle de premier plan en ce qui concerne le ravitaillement en différents produits forestiers et forestiers non ligneux. Au total, 12,3% d’espèces endémiques du Secteur forestier Central y ont été recensées, mais vue l’action anthropique qu’elle connaît ce dernier temps, toutes ces espèces endémiques risquent de disparaître de cette île. Il est alors urgent qu’une attention particulière, soit tournée vers elle. Des actions de conservation et d’exploitation durable doivent être amorcées en vue contrecarrer l’extinction des celles-ci. Mots clés : RDCongo, flore, écologie, phytosociologie, insularité, inondation, répartition spatiale, biodiversité, synusie, île Mbiye, Kisangani.
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Listeria monocytogenes : Caractérisation fonctionnelle d'un mutant ferritine. Etude de la biodiversité par une approche protéomiqueDumas, Emilie 04 July 2007 (has links) (PDF)
Listeria monocytogenes est l'agent étiologique de la listériose, une infection d'origine alimentaire peu fréquente mais avec un taux de mortalité de 25% chez l'homme. Nous avons d'abord caractérisé un mutant ferritine et montré l'importance du produit de ce gène dans la virulence, la résistance à des conditions de carence en fer et de stress thermique ou oxydatif. Nous nous sommes ensuite intéressés à la biodiversité de L. monocytogenes, par une approche protéomique, en étudiant 12 souches d'origines, de sérovars et de niveaux de virulence variés. Sur la base des profils des protéines intracellulaires et sécrétées, une classification hiérarchique a montré deux groupes distincts, l'un comprenant les souches de sérovar 1/2a, l'autre les souches de sérovar 4b et 1/2b. Des spots protéiques spécifiques de chaque souche et des différents sérovars ont été identifiés par spectrométrie de masse MALDI-TOF avec pour objectif de mieux hiérarchiser et gérer le risque dû à L. monocytogenes.
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Etude des mares du parc Naturel Régional des Causses du Quercy : fonctionnement, biodiversité et connectivité inter-mares. Propositions pour l'entretien et la sauvegarde.Angélibert, Sandrine 19 July 2004 (has links) (PDF)
Sur les Causses arides du Quercy (S.-O. de la France), de nombreuses mares ont été creusées dans la roche. Ces mares constituent les seules eaux superficielles de ce plateau calcaire où l'eau s'infiltre rapidement.<br />L'évolution naturelle des mares conduit à leur atterrissement et une étude comparative de trois mares à différents stades de comblement a montré l'évolution des paramètres abiotiques (température, concentration en oxygène dissous...) en fonction du niveau de comblement. Parallèlement, les mares varient en terme de richesse spécifique de la faune et de la flore. Chaque stade de comblement abrite une faune particulière et participe à la biodiversité globale de ces milieux et même de l'écosystème caussenard dans son ensemble.<br />Pour analyser ces milieux à une échelle supérieure, des échantillons ont été récoltés sur trente mares afin d'étudier les facteurs affectant la distribution de la faune dans un réseau de mares. Nous avons identifié 230 espèces d'invertébrés et 6 espèces de vertébrés. Les résultats ainsi obtenus ne permettent pas de dresser une typologie des mares ni de dégager des peuplements caractéristiques ou de réaliser une classification ascendante de ces milieux. Les mares entourées d'une matrice terrestre sont assimilables à des îles pour la faune aquatique.<br />C'est pourquoi nous avons choisi d'étudier plus précisément la distribution de cinq groupes ayant des capacités de dispersion différentes : Odonates, Coléoptères, Amphibiens, Mollusques et Oligochètes. La surface des mares affecte la distribution des Odonates. Le pourcentage de forêt autour des mares influence la distribution des<br />Amphibiens. Pour les Mollusques et les Oligochètes, les animaux à dispersion passive, les résultats indiquent que la distribution des espèces est similaire à une distribution au hasard. Pour les Coléoptères, la distribution des espèces n'est pas due au hasard mais nous n'avons pas pu mettre en évidence les facteurs explicatifs de cette distribution.<br />Nous avons utilisé la méthode de capture-marquage-recapture pour estimer le degré de lien de trois populations en patch d'Odonates. Nous avons montré que trois facteurs influencent la dispersion des Odonates : des facteurs abiotiques (conditions météorologiques), des différences inter spécifique (sensibilité aux conditions météorologiques, taille et comportement des espèces), des différences intra spécifiques (âge et sexe).<br />Ces travaux mettent en évidence le rôle des mares au niveau de la biodiversité, le rôle du réseau de mares et de l'évolution temporelle des paramètres dans le maintien de cette biodiversité. Les différents résultats obtenus sont discutés en vue de proposer une méthode de gestion rationnelle et durable de ces milieux.
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