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Les populations aux frontières de la Guyane : caractéristiques singulières et fécondités contrastées : une recherche menée dans les communes guyanaises de Maripasoula, Grand-Santi, Saint-Laurent-du-Maroni, Mana et Saint-Georges de l'Oyapock, ainsi que dans le municipio d'Oiapoque (Brésil) / Populations on the borders of French Guyana : contrasting fertility and singular characteristics : a research conducted in the Guyanese municipalities of Maripasoula, Grand-Santi, Saint-Laurent-du-Maroni, Mana and Saint-Georges de l'Oyapock, as well as in the municipality of Oiapoque in BrazilConan, Claude 09 July 2018 (has links)
La Guyane présente la fécondité la plus élevée de l’ensemble des régions françaises et également des autres territoires d’Amérique du Sud et de la Caraïbe : 3,3 enfants par femme estimés en 2018.Cette thèse propose une analyse des principaux déterminants de la fécondité en Guyane, notamment aux zones frontalières, les plus natalistes. Ce travail s’appuie sur les résultats d’une enquête par questionnaire menée auprès de femmes et d’hommes résidant dans quatre communes frontalières avec le Suriname, à l’ouest, et une commune frontalière avec le Brésil, à l’est. Un complément a été réalisé dans le municipio d’Oiapoque, au Brésil, à la frontière guyanaise.Cette thèse présente tout d’abord le contexte historique et ethnologique qui préside à la composition actuelle de la population de Guyane. Puis elle examine les caractéristiques sociologiques de la société guyanaise d’aujourd’hui, et notamment des communes frontalières, où les populations sont économiquement et socialement précaires, peu instruites et fréquemment migrantes.Explorant comment interagissent les déterminants socioéconomiques, le niveau d’utilisation de la contraception, l’âge à la première maternité, le nombre actuel d’enfants et les normes de fécondité, les résultats de la recherche montrent qu’il y a deux situations bien distinctes : à l’est, pour les femmes d’origine brésilienne, la transition démographique est pratiquement terminée ; à l’ouest, pour les femmes bushinenge, elle ne fait que commencer.Cette recherche repose sur l’hypothèse que le moment présent se situe, pour les femmes bushinenge, à la charnière entre fécondité non régulée et fécondité régulée. / French Guiana has the highest fertility level of all French regions and of other countries in South America and the Caribbean: on average, 3.3 children per woman estimated in 2018.This thesis aims to analyze the main determinants of fertility in French Guiana, particularly in border areas which present high birth rates. It draws on the results of a survey of women and men by questionnaire residing in four municipalities bordering Suriname in the West, and a border town with Brazil in the East. An additional survey was conducted in the municipality of Oiapoque in Brazil at the Guyanese border.Firstly, this thesis presents a historical and ethnological background that determine the current composition of the population of Guyana. Secondly, it examines the sociological characteristics of today’s Guyanese society, notably border municipalities where populations are economically and socially precarious, poorly educated and frequently migrating.Exploring the interaction between socioeconomic determinants, the level of contraceptive use, age at first birth, current number of children and fertility standards, our research findings show two different situations: demographic transition is almost complete in the East for women of Brazilian origin while in the West, for bushinenge women, demographic transition is just beginning.This research is based on the assumption that currently, fertility of bushinenge women is at a transition period between unregulated and regulated fertility.
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