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L'Archéen et le cambrien dans le nord du massif breton et leurs équivalents dans le pays de Galles /Bigot, Alexandre, January 1890 (has links)
Thèse de doctorat--Sciences naturelles--Faculté des sciences de Paris, 1890. N°: 677.
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The glacial geomorphology of the Cambrian Lake area, Labrador-Ungava.Drummond, Robert Norman. January 1965 (has links)
Missing pages: 43, 44, 69, 106, 107, 169.
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Géologie sédimentaire et diagénèse précoce de la brèche carbonatée de Ville-Guay, Cambrien, région de QuébecHlavaty, Antoine 23 April 2018 (has links)
La brèche carbonatée de Ville-Guay est un membre de la Formation de Lauzon (région de Québec, Cambrien supérieur). Elle atteint une épaisseur maximale de 10 m avec une extension latérale plurikilométrique. Jusqu’à présent, cette brèche a été interprétée comme ayant été déclenchée par une instabilité tectonique qui a entrainé des glissements de terrain sous-marin depuis le talus continental. Cependant, cette interprétation n’explique pas les relations de terrain et l’hétérogénéité de composition de la brèche carbonatée de Ville-Guay. L’objectif de ces travaux de recherche est de documenter et d’interpréter cet ensemble lithostratigraphique contemporain de l’expansion de l’océan Iapétus au cours du Cambrien. Quatre localités principales (stratotype de Ville-Guay, trois localités sur l’Île d’Orléans) ainsi que sept localités secondaires ont été identifiées, caractérisées et échantillonnées. Un total de 60 mètres de coupes stratigraphiques a été levé avec une résolution centimétrique et 100 échantillons ont été prélevés. 60 de ces échantillons ont été sélectionnés pour une analyse pétrographique (lames minces). La brèche carbonatée de Ville-Guay est une brèche polymicte, polymodale. Les clastes sont en contact ponctuel et atteignent un diamètre maximal de 2 mètres ; le diamètre moyen étant de 10 cm. La matrice est argilo-gréseuse, carbonatée, dolomitique. Quelques clastes sont exposés au sommet de la brèche et quelquefois couverts par une couche à turbidite. Il n’y a pas d’organisation interne significative des clastes dans les bancs. La brèche est constituée d’un empilement de chenaux de largeur hectométrique. Les composants ont des faciès hautement variables : wackestone à spicules d’éponge, mudstone, packstone biolithoclastique (fragments de trilobites), grainstone et rudstone à débris récifaux, boundstone récifal à calcimicrobes (Renalcis, Epiphyton, Girvanella, Hedstroemia), grainstone à ooïdes, grainstone lithoclastique. Ces faciès peuvent être intégrés dans une direction distale-proximale et couvrent l’ensemble des différents étages du modèle de plateforme carbonatée cambrienne. Ces différents éléments suggèrent que la formation de la brèche carbonatée de Ville-Guay est associée à la mise en place de blocs basculés lors de l’ouverture de l’océan Iapétus, avec des failles listriques obliques entaillant profondément la plateforme. L’inclinaison des blocs a créé l’espace permettant de concentrer le flot de débris et de favoriser le mélange des clastes. Le centre de dépôt de ces écoulements de masse migre au cours du temps indiquant un élargissement du bassin. / The Ville-Guay carbonate breccia is a member of the Lauzon Formation (Quebec City area, upper Cambrian). It reaches a maximum thickness of 10 meters and a lateral extension of several kilometers. Until recently, this breccia has been interpreted as having been triggered by tectonic instability which resulted in submarine landslides from the continental slope. However, this interpretation does not explain the field relationships and the heterogeneous composition of the Ville-Guay carbonate breccia. The objective of this research is to document and interpret this lithostratigraphic set contemporary with the spreading of the Iapetus Ocean during the Cambrian. Four main localities (stratotype Ville-Guay, three locations on the Orleans Island) and seven secondary localities were identified, characterized and sampled. A total of 60 meters of stratigraphic sections was measured with a centimeter resolution and 100 samples were collected. 60 of these samples were selected for petrographic analysis (thin sections). The Ville-Guay carbonate breccia is a polymict and polymodal breccia. The clasts are in point contact and reach a maximum diameter of 2 meters (the average diameter is 10 cm). The matrix is argillaceous-silty, calcareous and dolomitic. Some clasts are exposed at the top of the breccia and sometimes covered by a layer of turbidite. There is no significant internal organization of the clasts in the bench. The breccia is formed of a stack of hectometric width channels. The components have highly variable facies: sponge-spicule wackestone, mudstone, bio-lithoclastic packstone, packstone (trilobites), reef debris grainstone and rudstone, calcimicrobes-rich reef boundstone (Renalcis, Epiphyton, Girvanella, Hedstroemia), ooids grainstone, lithoclastic grainstone. These facies can be integrated in a distal-proximal direction and cover all the different stages of a Cambrian carbonate platform model. These elements suggest that the formation of Ville-Guay carbonate breccia is associated with the development of tilted blocks during the opening of the Iapetus Ocean, with oblique listric faults deeply cutting into the platform. The inclination of the blocks created the space to focus the debris flow and enhance clasts mixing. The deposit center of these mass flows migrates over time indicating a widening of the basin.
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Diversification précoce des cnidaires : études des microfossiles à préservation exceptionnelle de la Formation de Kuanchuanpu (base du Cambrien; env. 535 Ma), province de Shaanxi, Chine / Diversification of early cnidarians : exceptionally preserved microfossils from the Kuanchuanpu Formation (lower Cambrian; 535 Ma), Shaanxi Province, ChinaWang, Xing 18 December 2018 (has links)
Le Cambrien basal (Étage Fortunien, env. 535 Ma) de la Formation de Kuanchuanpu dans la Province chinoise du Shaanxi, contient une grande variété de Small Shelly Fossils (SSF) préservés grâce à une phosphatisation secondaire. On y trouve les éléments exosquelettiques de groups animaux très variés mais également des embryons et stades larvaires conservés en trois dimensions et interprétés par les auteurs précédents comme de possible cnidaires. Cette faune dans son ensemble est une source d’informations exceptionnelle sur les toutes premières étapes de la diversification animal avant qu’elle n’atteigne son plein développement (ex : au cours du Cambrien inférieur, Série 2, Étage 3). Nous avons exploré ici la morphologie de ces organismes fossiles submillimétriques au moyen de la Microscopie Électronique à Balayage (SEM) et de techniques microtomographiques aux rayons X (Computed X-ray Microtomography, XTM et Synchrotron X-ray Microtomography, SRXTM), testé les hypothèses concernant leurs possibles affinités avec les cnidaires et analysé leur possible relations phylogénétiques avec les groups actuels de cnidaires. Parmi ces fossiles, certains (ex : Olivooides et formes apparentées) peuvent être raisonnablement considérées comme des cnidaires sur la base de leur anatomie interne, leur symétrie radiale et leurs caractères externes, et pourraient appartenir au groupes-souche des Scyphozoa, Cubozoa et Anthozoa. Des représentants des groupescouronne Scyphozoa, Cubozoa, Anthozoa et Hydrozoa semblent apparaître plus tard dans l’évolution des cnidaires (pas avant le Cambrien inférieur Série 2, Étage 3) comme l’indiquent les méduses du gisement exceptionnel (Lagerstätte) de Chengjiang (env. 521 Ma) qui ressemblent en tout point aux méduses actuelles et possédaient déjà un système sensorial sophistiqué. Notre étude met en lumière une série de caractères atypiques chez les cnidaires ancestraux de Kuanchuanpu: 1) la coexistence de divers modes de symétrie, 2) la prédominance de la symétrie pentaradiale, 3) l’existence d’un mode de développement direct (apparemment sans larve planula) contrastant ainsi avec tous les cnidaires actuels et 4) une taille corporelle très petite compatible avec un mode de vie meiobenthique / The lowermost Cambrian (Fortunian Stage; ca. 535 Ma) Kuanchuanpu Formation from China contains a great variety of secondarily phosphatized Small Shelly Fossils such as exoskeletal elements of various animal groups but also yields three-dimension allypreserved embryos and larval stages interpreted as cnidarians by previous authors. This biota is an exceptional source of information on the early steps of animal biodiversification before its full development (e.g. early Cambrian, Series 2, Stage 3).We explored the morphology of these sub-millimetric fossil organisms by means of Scanning Electron Microscopy (SEM), Computed X-ray Microtomography (XTM) and Synchrotron X-ray Microtomography (SRXTM), and tested their cnidarian affinities and analyzed their possible relation to modern cnidarian groups. Some of them (e.g.Olivooides and related forms) can be reasonably considered as cnidarians based on their internal anatomy, radial symmetry and external features, and may belong to the stem groups Scyphozoa, Cubozoa and Anthozoa. Crown-group scyphozoans,cubozoans, anthozoans and hydrozoans seem to appear later in the evolution of cnidarians, not before Stage 3, Series 2 of the early Cambrian as indicated by the jellyfish from the Chengjiang Lagerstätte (ca. 521 Ma) which closely resemble modern tetraradial medusae and possessed sophisticated sensory organs. Our study highlights some important “atypical” features of the ancestral cnidarians from the Kuanchuanpubiota such as 1) the co-existence of diverse symmetry patterns, 2) the prevalence of pentaradial symmetry, 3) a possible direct development (with no planula larva) contrasting with all modern cnidarians and 4) a small body size consistent with ameiobenthic lifestyle
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Paléomagnétisme de formations paléozoiques du MarocKhattach, Driss 23 June 1989 (has links) (PDF)
Les travaux décrits dans ce mémoire entrent dans le cadre de l'étude d es relations paléogéographiques entre l'Europe et l'Afrique au cours des temps Paléozoique modèles évolutifs ont été proposés sur la base d'études paléomagnétiques ou biostrat Ils présentent certaines similitudes mais aussi des différences. Pour pouvoir valider c schémas, nous avons entrepris des études paléomagnétiques sur le Paléozoique du M 600 échantillons ont été prélevés dans la Meseta et dans l'Anti-Atlas, sur des formatio s. Plusieurs igraphiques. es différents aroc. Ainsi, ns diverses, dont l'âge varie du Précambrien terminal au Dévonien. Les composantes d'aimantation isolées ont permis de calculer des pôles paléomag nétiques qui ont ét~ comparés à une courbe de dérive pour l'Afrique pour la période 650-290Ma. A possible de dater au Permien les réaimantations qui ont affecté partiellement ou tot roches des deux domaines étudiés. Dans le cas de l'Anti-Atlas, les pôles calculés composantes d'aimantation interprétées primaires sont en très bon accord avec 1 référence. Par contre les données de la Meseta ne concordent pas avec les pôles supposés de même âge. La différence en paléolatitude au Cambrien entre l'Afrique côtière est de l'ordre de 45° (,;:;5000km), Le fit de Bullard pour le Permien montre Nord de la côte Est de l'Amérique du Nord était la plus proche de la Meseta au sein d Après comparaison entre les paléolatitudes du craton Nord Américain et de la Meseta qu'il y a compatibilité parfaite à 520Ma. Etant donné l'indétermination sur la 10 données paléomagnétiques ne permettent pas de déduire l'appartenance de la Meseta Marocaine au craton Nord Américain. Il faudrait pour cela disposer non pas d'un pôle unique mais d'une trajectoire de pôle suffisamment discriminante ou bien faire appel à d'autres méthodes paléogéographiques (biostratigraphie ... ). Les réaimantations permiennes observées sur l'ensemble des échantillons, masquent totalement tout signal magnétique antérieur dans les calcaires silurodévoniens, ce qui empêche de contraindre les modèles paléogéographiques très discutés pour cette période.
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Mise en place, pétrographie, géochimie et minéralogie des granites associés aux skarns minéralisés en tungstène de Fumade (Tarn, France)Tessier, Bruno 06 October 1989 (has links) (PDF)
Le gisement de skarn à scheelite de Fumade se situe dans la Série Noire, série sédimentaire du Cambrien inférieur, sur le versant septentrional de la Montagne Noire, à proximité du massif granitique du Sidobre. Ce gisement a été reconnu en sondage par la SNEA(P), il montre une association étroite entre la minéralisation en tungstène et un complexe granitique évolué. La mise en place de ces granites sous forme de lames d'épaisseur centimétrique a décamétrique est fortement influencée par la structuration polyphasée du bâti sédimentaire. Deux orientations jouent le rôle du guide au magma : La phase principale PHI-2 dont la schistosité sert de plan de décollement dans lesquels s'injecte le magma et une phase plus tardive PHI-7 d'orientation N100-110 responsable en interférant avec les autres phases, de la formation de dômes qui constituent les points hauts du massif granitique et où viennent se piéger les magmas granitiques les plus évolués et probablement les fluides responsables de la formation des skarns. La suite de l'étude, qui a été effectuée à partir d'un échantillonnage pratiquement exclusivement en sondage, a abouti à la connaissance pétrographique et géochimique (majeurs et traces) des granites ainsi qu'à leur organisation dans le gisement. Le complexe granitique de Fumade est un ensemble composite où ont été reconnus plusieurs types de granites : 1-Un granite à biotite qui correspond au faciès de bordure du massif de Sinobre. 2-Une série de granites à deux micas plus ou moins riches en biotite. 3-une série de granites à grain fin et de granites à grain fin riches en grenat (alm.-spess.). 4-des faciès pegmatitiques (granite miarolitique, miaroles, veines et veinules pegmatitiques, stockscheiders). La position de ces granites n'est pas quelconque. On peut rendre compte de l'organisation des différents faciès par une disposition grossière en "strates" plus ou moins parallèles au toit subhorizontal de l'intrusion. Le granite à biotite est le faciès le plus profond rencontré, puis vers le haut on passe aux granites à deux micas et aux granites à grain fin. Les faciès pegmatitiques se trouvent plutôt dans la partie haute de l'intrusion associés aux granites à grain fin et aux granites à deux micas. Une étude systématique de la composition des micas (biotite, muscovite), des grenats, des apatites et des feldspaths, tente de faire la part des choses entre les phénomènes magmatiques (évolution de la composition des biotites au cours de l'évolution ; transformations de certaines biotites au moment de la mise en place des magmas dans la série sédimentaire ; zonation des grenats), tardi et post magmatiques (générations successives de muscovite). Une comparaison pétrographique et géochimique de ces granites avec ceux du massif de Sinobre, permet de les associer dans une même lignée évolutive calco-alcaline. L'étude de la variation des éléments chimiques de cette lignée magmatique et une tentative de modélisation à partir des coefficients de partage globaux pour les éléments traces, permettent de penser que le processus de différentiation par cristallisation fractionnée, en profondeur est le facteur principal à l'origine des différents granites constitutifs de cette lignée magmatique. La paragénèse responsable de ce fractionnement qui a pu être mise en évidence, comprend vraisemblablement : biotite, hornblende, plagioclase, feldspath potassique, zircon, monazite. Ce processus ne peut, cependant, expliquer totalement les enrichissements en certains éléments, [Fe, Al, Na, Mn, Zn, Nb, Ta, Sn, Hf, F, terres rares lourdes], observés dans les faciès de fin d'évolution. L'interprétation est plus délicate et il est probable que d'autres phénomènes, tels que la démixion de fluides, l'influence de l'encaissant (contamination), le piègeage préférentiel de certains éléments par le grenat (Mn, Fe, Y, terres rares lourdes, Zr, Sc, Zn notamment) viennent perturber la composition chimique des magmas lors de leur mise en place.
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The systematics and evolution of Cambrian graptolites from the Burgess Shale of CanadaRamírez-Guerrero, Greta M. 07 1900 (has links)
No description available.
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Contribution à l'étude de la chaine panafricaine des Oubanguides en République Centrafricaine / Contribution to the study of the chain of Central African Republic OubanguidesOuabego Kourtene, Mariane 29 November 2013 (has links)
Située dans la partie occidentale de la République Centrafricaine, la zone d’étude (Fig.1 et 18), correspond à trois domaines géotectoniques : le domaine NW et SE, le domaine central et le domaine méridional. Le domaine NW et SE ou la nappe panafricaine des Gbayas (640 Ma), est caractérisé par une succession d’activités magmatiques et de granulites. Le mouvement tectonique affectant ce domaine est principalement latéral ( vers le S et SW). Le domaine central, constitué d’un socle éburnéen (2400-2200 Ma) et de sa couverture paléoprotérozoïque métasédimentaire à métavolcanite (1800 Ma environs), est dominé par des mouvements verticaux.Le dernier domaine comporte, une triade de roches (métatillite, cipolin, métasilexite) néoprotérozoïques, associées au dépôts du bassin de Bangui, est coiffée par une formation sédimentaire. S’agirait-il de deux domaines paléogéographiques (central et méridional) juxtaposés ? La lithologie et la lithostratigraphie de ces deux précédentes zones posent toujours des problèmes d’âges.). Les métatillites situés à la partie basale des dépôts du bassin de Bangui (domaine méridional), nous ont poussé à vérifier les traces de l’événement mondial qui est la glaciation néoprotérozoïque, en réalisant des analyses géochimiques au ∂18O et ∂13C. Ces trois domaines portent les empreintes de quatre à trois phases de déformation panafricaine. Des fortes valeurs d’aimentation (≤ 5 A/m ) mesurées sur certaines roches issues de cette zone pourraient être associées à la grande anomalie magnétique observée mondialement (satellitaire et au sol ) en République Centrafrique. / Located in the western part of the Central African Republic, the study area (Fig. 1 and 18), corresponding to three geotectonic areas: NW and SE area, central area and the southern area. The NW and SE domain or Pan Gbayas of water (640 Ma) is characterized by a succession of magmatic activity and granulites. The tectonic movement affecting this area is mainly lateral (to the S and SW). The central domain consists of a Eburnean basement (2400-2200 Ma) and its Paleoproterozoic metasedimentary to metavolcanic coverage (around 1800 Ma) is dominated by vertical movements.The latter area includes a triad of rocks (métatillite, cipolin, métasilexite) Neoproterozoic, associated with basin deposits Bangui, is capped by a Stack. Would it two paleogeographic domains (central and southern) side by side? Lithology and lithostratigraphy of the two previous areas still pose problems for ages.). The métatillites located at the basal part of Bangui Basin (southern area) deposits, we drove to check the traces of the global event that is Neoproterozoic glaciation, conducting geochemical analyzes ∂ 18O and ∂ 13C. These three areas are the fingerprints of four three-phase deformation of Pan. Strong values of magnetization (≤ 5 A / m) measured on some rocks from this area may be associated with high magnetic anomaly observed worldwide (satellite and ground) in the Central African Republic.
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Minéralisations à Au-Mo-Cu de la bordure orientale du massif du Tichka dans leur cadre géologique (Haut-Atlas occidental, Maroc)Jouhari, Abdellatif 29 May 1989 (has links) (PDF)
Le massif du Tichka représente un des plutons "granitiques" hercynien du Maroc. Il est situé dans le Haut-Atlas occidental à environ 100 km au SW de Marrakech. Cette étude a montré que la partie orientale ainsi que les apophyses qui émanent de celle-ci sont caractérisées par la présence de cinq groupes pétrographiques (diorites. diorites quartziques, granodiorites. monzogranite et granitoïdes) tandis que son encaissant est fait d'une série volcano-sédirnentaire d'âge paléozoïque(Cambrien inférieur). L'ensemble a été structuré et métamorphisé lors de l'orogenèse hercynienne. L'origine du pluton reste l'objet de plusieur hypothèses(origine purement crustale ou origine double à la fois crustale et rnantéllique). Bien que limitée à la prise en considération des termes acides (qui affleurent dans la partie orientale) les argurnents géochimiques apportés dans la présente étude (éléments traces) plaident davantage pour la second hypothèse. On a montré aussi que le volcanisme du Cambrien inférieur est de nature calco-alcaline. Concernant les minéralisations,l' accent a été porté plus particulièrement sur les indices à molybdène (secteur d'!kissane), à cuivre (secteur du Tizi n'Israquen) et surtout à or (secteur d'Oukilal). Outre la description minéralogique détallée de ces indices (avec notamment la description d'un nouveau sulfure d'or, bismuth et plomb) à Oukilal, cette étude a permis de poser le problème de la genèse des minerais. Deux phases successives ont été reconues dans la mise en place de la minéralisation à molybdène. Une première phase (riche en molybdénite) à gangue quartzo-feldspathique, une seconde (moins riche) à gangue uniquement quartzeuse. Pour le cuivre,on a pu mettre en évidence l'existence d'une zonation verticale à l'intérieur des filons. Elle peut correspondre à des modifications physico-chimiques du fluide ascendant. Concernant l'or, trois stades de minéralisation ont été reconnus: le premier à mispickel (peu aurifère) surtout, le second à pyrrhotite (peu aurifère) plus pyrite, le troisième à paragenèse beaucoup plus complexe incluant notamment les élémenlts Cu, Pb, Zn, Bi, Te et Au. Ce troisième stade correspond à une fissuration tardive liée à la tectonique hercynienne. C'est lui qui a donné lieu à la cristallisation du sulfure d'or, bismuth, plomb signalé précédemment.
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Pétrogenèse des magmas andésitiques et ignimbritiques et leur signification dans l'évolution géodynamique cadomienne. Reconstitution des dynamismes éruptifs d'une province paléovolcanique : l'exemple du graben cambrien du Maine (Est du Massif Armoricain).Le Gall, Jean 08 July 1993 (has links) (PDF)
Au Cambrien (Tommotien à cambro-trémadocien), l'extrémité orièntale du, Massif armoricain est le siège d'une intense activité volcanique localisée dans le graben du Maine, important fossé d'effondrement comblé de plus de 3 000 mètres de sédiments marins peu profonds. Les centres éruptifs se situent à l'intérieur de trois grandes calderas (calderas d'Ecouves, de Perseigne et d'Assé-Ie-Boisne - Pail), bordées d'un vaste domaine externe méridional où se placent les Coëvrons et la Charnie. L'activité volcanique s'exerce au cours de plusieurs cyc l~s (6 au total, dénommés Vo à VS, dont les éruptions, aériennes ou sous-aquatiques, se caractérisent surtout par leur très fort degré d'explosivité. Lors des crises paroxysmales correspondant au stade de formation des calderas, sont libérées de très volumineuses nappes ignimbritiques 'chaudes à texture soudée, empilées sur plusieurs centaines de mètres à l'intérieur de la structure. Dans la caldera d'Assé-Ie-Boisne - Pail, la plus engagée dans le domaine marin, de très violents phénomènes hydroclastiques se déclenchent, parmi lesquels des éruptions phréatopliniennes délivrant d'énormes quantités de cÊmdres humides à pisolithes volcaniques, accompagnées de l'émission de nappes ignimbritiques ponceuses qui se propagent dans le domaine externe jusqu'à plus de 30 km de leur source. Ces coulées pyroclastiques distales non soudées ("out-flow") sont piégées dans un réseau de chenaux fluvio-marins par où transitent des décharges bréchiques et conglomératiques, ainsi que d'épaisses coulées lahariques. L'accumulation de ces matériaux en domaine externe contribue à la création de puissants complexes volcano-sédimentaires reconnus dans les Coëvrons et la Charnie. Conformément au dynamisme des éruptions, les produits de l'activité volcanique sont su rtout représentés par des ignimbrites et des pyroclastites acides (>90 % du volume tota,1 des volcanites) ainsi que par quelques laves andésitiques, dacitiques et rhyolitiques. La totalité de ces volcanites a subi d'importanles transformations minéralogiques (paragenèses de basse température) apparues soit au cours de phénomènes hydrothermaux, soit lors d'un métamorphisme régional varisque de degré anchizonal (T =300 à 400°C; P<2 kb) . Les laves appartiennent à une suite de termes d'affinité calco-alcaline, dont les concentrations en éléments hygromagmaphiles, éléments réfractaires aux processus d'altération ~t de métamorphisme, possèdent des valeu rs de rapports comparables à celles des laves des domaines ' orogéniques actuels (LafTh=2 à 7; Thrra=8 à 10). L'évolution de cette lignée andésitique obéit à des mécanismes de cristallisation fractionnée impliquant tout d'abord l'assemblage plagioclase + pyroxène + oxydes ferro-titanés (andésite à dacite), puis plagioclase + FK + amphibole + minéraux accessoires (dacite à rhyolite). L'origine présumée des andésites basaltiques, termes les plus primitifs de cette lignée, est rechmchée dans la fusion partielle d'une souche mantellique dépourvue de grenat, fusion vraisemblablement déclenchée par un processus de décompression adiabatique lors de la distension cambrienne. Les ignimbrites dérivent de la fus ion crustale des séries volcano-sédi mentaires briovériennes, sous l'action probable de l'injection répétée des magmas andésitiques en base de croûte. Le cadre géodynamique dans lequel s'exerce l'activité volcanique cambrienne du Maine est celui d'un fossé d'effondrement soumis à une forte extension et qui jalonne une discontinuité crustale majeure, héritée de l'histoire cadomienne (limite entrE:) le bassin marginal mancellien et sa marge continentale méridionale). Cette activité marque la fin des manifestations magmatiques cadomiennes, caractérisées en domaine mancellien par d'intenses fusions crustales contribuant à la cratonisation : du dispositif d'arcs et de bassins de la chaîne fini-précambrienne.
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