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Analyse du comique dans Le jardin des délices : suivi de, Le jardin des crétins /Giguère, Paul. January 1999 (has links)
Mémoire (M.A.) - Université du Québec à Trois-Rivières, 1999. / Bibliogr.: p. 142-145.
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De l'ancien et du nouveau dans le roman québécois : une étude comparative entre le roman de la terre et deux romans contemporains : Terre du roi Christian de Sylvain Trudel et De l'amour dans la ferraille de Roch CarrierBurke, Joyce Darlene January 1991 (has links)
Dans un article récent, Gilles Marcotte étudie le rapport entre l'ancien et le nouveau, et remarque qu'il y a beaucoup de similarités entre le roman au début de l'époque littéraire québécoise et le roman québécois contemporain. Cette idée sert de base à ma thèse où je considère deux romans des années quatre-vingt: Terre du roi Christian de Sylvain Trudel et De l'amour dans la ferraille de Roch Carrier.
Commençant par une étude de la situation socio-politique et du développement du genre, dans le but de définir en quelque sorte le roman de la terre et l'esprit qui le caractérise, je vais ensuite à une discussion des romans de Trudel et de Carrier dans le deuxième et le troisième chapitres. Au coeur de cette discussion, sont l'idéologie et la vision du monde qui lient ces romans contemporains au roman de la terre. Dans Terre du roi Christian, la famille et le passé jouent un rôle important dans l'univers de Luc, le héros. Aux yeux de ce petit garçon, la famille sert de lien entre le passé et le présent. Le père, possédant une connaissance du passé et du monde, montre à son fils comment vivre; il est le véhicule par lequel l'héritage est transmis.
Un autre caractéristique du roman de la terre, le refus de
la réalité, se retrouve dans ce roman. Ne voulant pas accepter la réalité dans laquelle il vit, Luc transforme la terre en un petit paradis maya. On trouve de telles actions dans De l'amour dans la ferraille où Jeannot Tremblay se réfugie dans son monde d'amour et d'idéaux. Des pionniers, tout comme Jeannot et Luc, ont leur petit monde idéalisé dans lequel ils vivent. Ils condamnent toute innovation et se réfugient dans le passé et dans la tradition. D'autres personnages, Achille Bédard et Sautereau, trouve leur refuge dans la mort.
Les procédés narratives, qu'emplois le romancier, rapproche ces deux romans contemporains du roman de la terre aussi. Tout comme dans le roman de la terre, la nature et la terre nourrissent les métaphores et les comparaisons. D'ailleurs la terre et la nature deviennent parfois de véritables personnages avec des attributs humains. Cette humanisation de la nature est aussi caractéristique du roman de la terre.
Malgré toutes les similarités entre le roman de la terre et le roman contemporain, il y a, faut-il le souligner, des différences importantes. Une qui saute aux yeux, c'est la voix narrative qui a beaucoup changé depuis la naissance du roman québécois. Le focalisateur externe, donc limité, du roman de la terre n'est pas employé dans le roman de Trudel. Au lieu d'avoir un narrateur-focalisateur, Trudel se sert d'un narrateur externe et d'un focalisateur interne, ce qui donne à son roman une profondeur qui est absente du roman de la terre. La narration de Carrier est encore plus compliquée. Il a un
narrateur externe et deux focalisateurs: l'un externe, l'autre interne. Cette focalisation multiple équilibre le roman et l'aide à se distancer parfois de son roman. Dans la narration des romans contemporains étudiés dans cette thèse, on est très loin du roman de la terre. / Arts, Faculty of / French, Hispanic, and Italian Studies, Department of / Graduate
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Les yeux vivants : suivi de l'essai Écrire la mortBenoit, Sophie 20 April 2018 (has links)
Il y a la Mort qui parcourt le monde, sabots aux pieds, en accomplissant elle-même sa nécessaire besogne et celle qui confie à l’Ankou, son serviteur, la tâche de transporter l’âme des morts dans sa charrette. Entre ces deux histoires, il existe tout un monde réel, quotidien, beau ou laid, peuplé de personnages qui ont pour caractéristique commune d’être… mortels. J’ai tenté, à travers mes écrits, de présenter ces gens que la mort frôle, guette ou, parfois, évite. L’essai qui accompagne ma création cherche à réfléchir à la difficile question d’écrire sur cette ultime inconnue qu’est la mort – celle qu’on ne regarde toujours qu’avec des yeux vivants. Parallèlement à mes propres histoires, je tente d’observer la présence de la mort chez Jules Supervielle et Roch Carrier, deux auteurs qui la mettent en scène dans leurs contes, mais de façon subtile, presque en filigrane. C’est cette manière d’écrire que je cherche à mettre en lumière dans la portion réflexive de ce mémoire. / In the beginning, we find Death walking around the world, completing her unappreciated task by herself. By the end, she has the help of her servant on Earth, the one the Bretons call l’Ankou. Between these two stories, there is a whole world – trivial, beautiful or ugly, but real – inhabited by people whose main similarity is that they can, and one day will, die. I have tried to write short stories that explore the lives of these people who Death observes, touches or even, sometimes, forgets. The essay that accompanies my creation attempts to address the challenges awaiting someone who wants to write about death, which we always look at with living eyes. Along with discussing my own stories, I also study death’s subtle presence in the work of Jules Supervielle and Roch Carrier. It is their way of writing that I seek to examine in the reflective portion of my project.
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