Diss. Ph. D--Philos.--Münster--Westfälische Wilhelms-Universität, 1995. / Bibliogr. p. 283-289. Index.

Thèse (M.A.)--Université Laval, 1997. / Bibliogr.: f. 111-115. Publié aussi en version électronique.

Cette étude, qui appartient au domaine de la science physique, c'est-à-dire que son sujet est l'être en tant que mobile, porte sur les principes de la génération et la corruption de la substance, une espèce de l'être mobile. Notre étude ne traite que des principes intrinsèques à tout être mobile qui sont la matière, la forme et la privation, ce dernier étant nécessaire pour que le changement s'effectue. Dans le changement substantiel, ces principes sont respectivement l'être ou la substance en puissance, la forme substantielle et sa privation. Le mémoire tend également à clarifier comment Aristote peut soutenir que ce changement se passe dans les contraires tout en étant un changement par contradiction.

Ce travail tente de répondre à la question: "Qu'est-ce qu'une révolution morale?" La thèse est que tout d'abord celle-ci, tout comme la révolution scientifique et la révolution socio-politique, est constituée d'une crise, une division, une lutte et une reconstruction. Deuxièmement, la thèse avance que ces éléments constitutifs font partie intégrante à la fois d'une structure dynamique et intentionnelle du sujet conscient (niveaux ou états de conscience), et d'un processus objectif correspondant (étapes ou états de choses). En troisième lieu et par manière de conclusion, elle tâche de faire ressortir l'aspect spécifique de la révolution morale. Le dégagement d'une structure commune aux trois types de révolutions est le résultat d'une triple démarche: la formation d'une hypothèse, son exploration et son application. Dans chacune des trois parties qui constituent cette démarche, sont examinés en trois chapitres la structure de la révolution ou du type de révolution en question (Phénoménologie), les 'causes' de celle-ci (Dynamique), ses effets et conséquences (Résultats) et, en guise de conclusion de chaque partie, une définition est proposée de la révolution analysée. Dans une première partie, une hypothèse de travail est formée à partir d'une analyse de The Structure of Scientific Revolutions, de Thomas S. Kuhn, effectuée à la lumière de l'analyse de l'intentionnalité de Bernard J. F. Lonergan. Ensuite, une deuxième partie fait l'exploration de cette hypothèse par une analyse de la révolution socio-politique, sur la base des résultats des travaux de plusieurs auteurs - historiens, sociologues et spécialistes en science politique. Enfin, dans une troisième partie, l'hypothèse est appliquée à un cas particulier d'ordre moral, la 'révolution' anti-conceptionnelle, surtout sur la base de Contraception, de John T. Au terme de cette démarche il est conclu que la structure épistémologique ainsi que les étapes correspondantes de ces trois types de révolutions sont essentiellement les mêmes. La conclusion générale rend explicite - au moyen d'une analyse des efforts de 'légitimation' en temps de crise - ce qui jusqu'alors demeurait implicite dans le corps du travail: Noonan, Jr. la spécificité de la révolution morale.

Thèse (M.A.)--Université Laval, 2008. / Bibliogr.: f. [161]-165. Publié aussi en version électronique dans la Collection Mémoires et thèses électroniques.

En partant de la thèse selon laquelle l'homme contemporain est pris en otage par un avenir qui le menace et que pourtant il fait exister, nous examinons dans ce mémoire en quoi cette problématique découle, d'une part, de la manière inadéquate dont l'éthique traditionnelle a tenu compte des conséquences futures du progrès technoscientifique, et, d'autre part, d'une conception de l'avenir qui ne permet pas à l'individu de tenir compte de l'accélération actuelle des changements. Par conséquent, nous nous interrogeons tout d'abord sur les raisons qui font que l'avenir est de nos jours menaçant. Par la suite, puisque cette problématique tient aussi à la façon qu'a l'être humain de comprendre l'avenir, nous examinons parmi différentes significations de cette dimension temporelle celle qui correspondrait le mieux à la réalité actuelle des changements. Enfin, étant donné que les mécanismes classiques de prévision ne permettent plus vraiment à l'homme contemporain de tenir compte de la vitesse des changements, nous évaluons en quoi l'attitude prospective peut être une manière appropriée de faire face à la menace exercée par les répercussions futures du progrès technoscientifique.

Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2008-2009 / L'objectif principal de ce mémoire est d'identifier les facteurs susceptibles d'entraîner un changement d' ethos du travail, concept qui se définit comme un ensemble de principes plus ou moins systématisés et intériorisés qui règle les conduites quotidiennes. Les événements liés à la vie professionnelle sont-ils aussi déterminants que ceux qui concernent la vie personnelle et l'état de santé dans ce mouvement? L'étude des déplacements de la centralité et de la finalité du travail a permis de circonscrire les principaux facteurs en cause dans le changement d'ethos. Des analyses qualitatives et quantitatives ont montré que les événements de la vie personnelle ont une plus grande influence que ceux de la vie professionnelle sur l'importance accordée au travail. Les situations professionnelles, pour leur part, ont un effet plus prononcé que les changements dans la vie privée sur les mouvements qui affectent la finalité du travail. Sur le plan de la signification accordée au travail, ce mémoire montre que plutôt que d'assister à la polarisation de finalités économiques et expressives de l'activité professionnelle, les acteurs en font plutôt un agencement. Loin de se présenter comme deux pôles opposés, les fonctions utilitaires et expressives du travail semblent être des finalités complémentaires. Les travailleurs en font une combinaison, qui se modifie au gré des événements qui surviennent dans la vie privée et professionnelle.