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"Acqua di vita" ed esegesi biblica nella versione latina del Sefer Sha'are Orah / "Eau de vie" et exégèse biblique dans la version latine du Sefer Sha‘are Orah / "Water of Life" and Biblical Exegesis in the Latin Version of the Sefer Sha'are OrahMantovani, Margherita 24 February 2017 (has links)
Le travail vise à reconstruire l’interprétation de la Cabbale fourni par Paolo Ricci (m. 1541), en ce qui concerne la réception du Sefer Sha‘are Orah (Livre des portes de lumière [ShOr]) de Yosef Giqaṭilla (XIII siècle). Après une introduction générale et une présentation du status quaestionis, la première partie de la thèse se focalise surtout sur le milieu culturel du ShOr, sur son auteur et sur ses possibles sources. La deuxième partie offre une reconstruction de la vie intellectuelle du traducteur du ShOr, Paolo Ricci, en accordant une attention particulière aux relations (historiques et / ou culturelles) avec certains humanistes de l'époque. Un intérêt particulier est réservé au rôle de Pic de la Mirandole et de Johannes Reuchlin, ainsi qu’à la rencontre avec Ellenbog, à l’affrontement avec Johannes Eck, et aux épitres de Pirckheimer. On ce concentre donc sur la possible influence de sources du judaïsme médiéval (en particulier, du ShOr) dans l’élaboration du programme de réforme religieuse d’Agrippa de Nettesheim. Le chapitre sur la «systématisation» de la Cabbale fournie par Ricci vise à fournir une explication possible pour le choix de traduire précisément ShOr. L'analyse est ensuite reliée à l’élaboration d’un court écrit (In cabalistarum seu allegorizantium eruditionem Isagoge), conçu comme un ouvrage d’introduction à la traduction du ShOr, d’importance fondamentale pour la définition de la Cabbale de la part de Ricci. La dernière question abordée concerne l’histoire de la réception de la version latine et de la pensée de Ricci au XVIe et au XVIIe siècle. Deux annexes suivent, dont la première contient une réflexion d’Ernesto Buonaiuti sur le problème de l’unification entre l'homme et Dieu dans la pensée de Pic. La deuxième annexe inclut le premier chapitre du ShOr, selon la traduction latine préparée par Ricci : c’est principalement grâce à cette section que le texte a survécu. / The work aims to reconstruct the interpretation of the Kabbalah provided by Paolo Ricci (d. 1541), with particular focus on the Latin reception of the Sefer Sha‘are Orah (Book of the Gates of Light [ShOr]) by Yosef Giqaṭilla (13th century). After a general introduction and a presentation of the status quaestionis, the first part of the thesis focuses on the cultural milieu of ShOr, on his author and his possible sources. The second part pays particular attention to the intellectual life of Paolo Ricci, mainly to his relations with important humanists of his period. The work then focuses on the possible influence, among other sources, played by the Latin version by Ricci of ShOr on the development of the reformation of magic proposed by Agrippa from Nettesheim. The chapter on Ricci’s theorization of the Kabbalah aims to explore some aspects of his exegetical method and seeks to give a possible explanation for the choice of its translation. The analysis is then related to a short writing (In cabalistarum seu allegorizantium eruditionem Isagoge), conceived by Ricci as an introductory work to ShOr and fundamental to understand his conception of the Kabbalah. The last question concerns the history of the reception of Ricci’s thought as well as the fortune of the Latin version of ShOr between the 16th and the 17th centuries. Two annexes follow, the first of which contains a reflection of Ernesto Buonaiuti on the problem of the unification between man and God in the thought of Pico. The second appendix includes the first chapter of ShOr, according to the Latin translation offered by Ricci: it is mainly thanks to this section that the text survived.
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A l'ombre de la kabbale: philologie et ésotérisme au XVIIe siècle dans l'oeuvre de Christian Knorr de Rosenroth / In the shadow of Kabbalah: philology and esotericism in the seventeenth century in the work of Christian Knorr von RosenrothVileno, Anna Maria 04 September 2014 (has links)
My doctoral thesis focuses on the Christian Kabbalah and its relationship with its Jewish counterpart during the seventeenth century. I work especially on a Christian Kabbalist of the late 17th century, Christian Knorr von Rosenroth and his anthology of Christian Kabbalah called the "Kabbala Denudata." The work reflects the philosophical and religious debates of the 17th century (through Knorr’s collaboration with Henry More and the Belgian alchemist Francis Mercury van Helmont), includes many translations of works of Lurianic Kabbalah and a bilingual edition (Aramaic - Latin) of the Zohar. On one hand, the study of "Kabbala Denudata" sheds light on how the Lurianic Kabbalah was received in Europe in the 17th century. On the other hand, the anthology attests of a practice of "perennial philosophy" which is a continuation of the Renaissance thought. Through the use of symbolism, the author elaborates a new form of relationship with the religious orthodoxy of his time and paved the way to a deeper understanding of religious otherness. My research takes place both in the field of the study of Jewish-Christian relations and of the the study of western esotericism. / <p><p>Ma thèse de doctorat porte sur la kabbale chrétienne et sur ses rapports avec son homologue juive au 17e siècle. Je travaille en particulier sur un kabbaliste chrétien de la fin du 17e siècle, Christian Knorr von Rosenroth et son anthologie de kabbale chrétienne intitulée la "Kabbala denudata". L’œuvre reflète les débats philosophiques et religieux du 17e siècle (avec notamment des collaborations d’Henry More et de l’alchimiste belge François Mercure van Helmont), comporte de nombreuses traductions d’ouvrages de kabbale lourianique ainsi qu’une édition bilingue (araméen - latin) du Zohar. D’une part, l’étude de la "Kabbala denudata" permet de mieux comprendre la manière dont la kabbale lourianique a été reçue en Europe au 17e siècle. D’autre part, l’anthologie atteste d’une pratique de la "philosophia perennis" qui s’inscrit dans le prolongement de la Renaissance. À travers la pratique du symbolisme, l’auteur construit une nouvelle forme de rapports avec l’orthodoxie religieuse de son temps et ouvre la voie à une compréhension approfondie de l’altérité religieuse. Mes recherches s’inscrivent tant dans le domaine de l’étude des relations judéo-chrétiennes que de l’étude de l’ésotérisme. / Doctorat en Philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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