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Entre archives et archive : l’espace inarchivé et inarchivable du cinéma de réemploi

Winand, Annaëlle 09 1900 (has links)
Entre les archives, telles que définies par l’archivistique, et l’archive comme concept, tel qu’utilisé en dehors de la discipline, il existe un écart sémantique, conceptuel et théorique. D’un côté, les archives représentent des rassemblements documentaires issus des activités d’une personne ou d’un organisme ; de l’autre, il est question d’un outil conceptuel permettant d’exprimer une variété d’idées liées à l’histoire ou à la mémoire. Toutefois, cet intervalle entre archives et archive est particulièrement fertile. C’est dans cet espace que les utilisateurs non traditionnels des archives, comme les cinéastes de réemploi (dont les œuvres sont constituées d’images en mouvement préexistantes), trouvent leur inspiration. À travers leurs mises en récit, ces derniers montrent ce qui n’est pas visible dans les archives. De la décomposition des matières filmiques, aux dynamiques de pouvoir derrière le geste d’archivage et leurs récits tacites, en passant par les émotions et l’affect véhiculés par les documents, les œuvres nous confrontent à une double dimension inarchivée (ce qui n’est pas archivé) et inarchivable (ce qui ne peut pas être archivé), qui est constitutive de ce que sont les archives et de comment elles se construisent. En étudiant les archives qui constituent les œuvres de réemploi à partir de leur exploitation, c’est-à-dire leurs diverses utilisations et l’ensemble de leurs utilisations potentielles, il est possible de catégoriser ce qui se trouve dans l’inarchivé et l’inarchivable. Ainsi, trois principales modalités émergent des analyses : l’absence, qui relève de la lacune, du fragment et de l’incomplétude ; l’interdit qui se manifeste dans les archives comme traces matérielles ; et l’invisible qui participe de ce qui ne se montre pas. Ces trois catégories relèvent d’un impensé archivistique, c’est-à-dire d’un état de la discipline qui reflète l’inconcevabilité ou l’omission, volontaire ou non, de certains de ses aspects théoriques ou pratiques. C’est en investissant l’impensé, en étudiant l’archivistique à partir des pratiques en marges, qu’il est possible renouveler les discours sur la discipline. / Between archives, as defined by archival science, and the archive as a concept used outside of the discipline, there is a semantic, conceptual and theoretical gap. On one side archives represent the documentary by-product of human activity retained for their long-term value. On the other the archive has become a conceptual and critical tool to address a variety of ideas linked to memory and history. However, this interval between archives and archive is particularly fertile. In this space, nontraditional archives users, such as found footage filmmakers (whose works consist in reusing pre-existing footage) find inspiration. Through the narratives of their work, they show what is not always visible in archives. From the decomposition of film stock to the power dynamics behind archiving and its tacit narratives, through emotions and affect conveyed by records, the artworks confront us with a double unarchived and unarchivable dimension (what is not archived and what cannot be archived), constituent of how archives are created. Studying the archives that are part of found footage works through their usage (exploitation), namely their uses and potentials uses, it is possible to categorize the composition of the unarchived and the unarchivable. Three main divisions emerge from this analysis: the absence, linked to gaps, fragments and incompleteness; the forbidden that manifests in archives as material traces; the invisible that takes part in what is not shown. These three categories have to do with an unconceived (impensé): a state of the archival field reflecting the intentional or unintentional inconceivability or omission of some of its theoretical or practical aspects. In investing in the unconceived, in other words studying archival science from practices on the margins, it is possible to renew ideas and discourses inside the discipline.
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Le Verglas, analyse et réemploi des images d’une catastrophe

Vignaud, Pierre 02 1900 (has links)
Mémoire en recherche-création. / À partir d’archives diffusées sur YouTube, ce mémoire s’intéresse à la catastrophe naturelle du Verglas de 1998. Les vidéos sont l’occasion d’une réflexion sur l’esthétique des images d’information journalistique de catastrophes naturelles, sur le support VHS qui a permis leur premier enregistrement (la création d’une mémoire), et sur la télévision, médium qui les a d’abord diffusées. Conjointement à l’analyse de ces images est exposée la démarche de leur réemploi qui a mené à la réalisation d’un essai filmique. Le réemploi s’est notamment effectué en altérant des archives avec des magnétoscopes, fruits de la technologie de l’époque, qui avaient permis d’enregistrer les images télévisées. Avec ce geste de réemploi sont apparues des perspectives esthétiques qui permettent de voir la catastrophe autrement. D’autre part, ce projet a conduit l’auteur, muni d’une caméra VHS, à aller sur les lieux de l’événement, filmer les pylônes reconstruits, mais aussi au-delà, à la Baie James. Ce travail de recherche-création procède d’une méthode non systématique mais qui suit des chemins ouverts par les archives, par les technologies rencontrées ou par les images créées. Il envisage la question fondamentale que posent les catastrophes naturelles : celle du rapport qu’entretient l’homme avec la nature. / From archives released on YouTube, this thesis aims to explore the natural disaster of Ice Storm of 1998. The videos offer an opportunity to reflect on the aesthetic images of journalistic information on natural disasters, but also on the VHS medium that allowed their first recording (the creation of a memory), as well as on television, the medium that first distributed them. Alongside the analysis of these images, this thesis presents the process for reusing them, which led to the production of a film essay. Archives were altered thanks to video recorders, the technological advancement of the time, which allowed the recording of televised images. With reuse, came aesthetic perspectives that allow us to see the disaster differently. On the other hand, this project led the author, equipped with a VHS camera, to go to the scene of the event, to film the reconstructed pylons, but also to go beyond, to James Bay. This research-creation work was developed through a non-systematic method, rather following the paths opened up by the archives, technologies encountered or images created. It considers the fundamental question posed by natural disasters : that of the relationship between man and nature.

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