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Das Konzept des geistlichen Gehorsams bei Johannes Sinaites : zur Entwicklungsgeschichte eines Elements orthodoxer Konfessionskultur /Müller, Andreas, January 1900 (has links)
Habilitationsschrift--Evangelisch-theologische Fakultät--Munich--Ludwig-Maximilians-Universität, 2003. / Bibliogr. p. 439-466.
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Nouveauté et éternité : instaurations spinozistes éditées par Johannes ClimacusDi Vita, Michael 19 April 2018 (has links)
Ce mémoire est le fruit d’une enquête sur le problème de la nouveauté dans la philosophie de Spinoza. Je me suis intéressé à la critique que ce dernier fait des nouveautés un peu partout dans ses oeuvres, et, au fur et à mesure où j’avançais dans mes recherches, j’ai compris que si la nouveauté devait figurer au sein du système spinoziste, ce n’était pas en tant que nouveauté objective, mais en tant que nouveauté radicale, inscrite au coeur même de l’expérience de la béatitude éternelle. Le paradoxe de la nouveauté et de l’éternité est donc devenu l’objet principal de mon enquête. C’est lui que j’ai découvert et expérimenté à quelques endroits de l’Éthique et du Traité de la réforme de l’entendement. Or les différentes expressions de ce paradoxe m’ont peu à peu amené à modifier mon problème initial, car le paradoxe à partir duquel j’ai abordé le problème de la béatitude renvoyait de diverses manières à l’écriture de Spinoza, laquelle réfléchit activement le problème de la nouveauté en tant qu’elle s’inscrit essentiellement dans le parcours qu’effectue le lecteur dans sa quête de la béatitude. Ce sont alors les stratégies d’écriture informant le rapport du lecteur à la nouveauté que j’ai essayé de comprendre comme autant de moyens philosophiques que Spinoza a forgés pour le lecteur désirant atteindre une nouvelle sagesse, et qui, épris de ses affects, oscille perpétuellement entre l’admiration de la béatitude et la fiction de la nouveauté ou sa critique, ayant peine à viser la cible de son désir. Du coup mon enquête sur le problème de la nouveauté s’est transformée en la réflexion de mon propre désir d’enquêter sur la nouveauté dans la pensée spinoziste. Car si Spinoza est attentif aux causes qui nous déterminent à désirer la béatitude, il me fallait aussi me tourner vers le problème de l’écriture en participant à l’instauration du champ des désirs, non plus du point de vue de Spinoza, mais du mien, passant ainsi du rôle de commentateur transparent à celui d’expérimentateur multiple résolument inclus dans son enquête réflexive. Pour réfléchir ce rapport personnel à la nouveauté en philosophie, et afin d’exposer les modalités du sentiment et des désirs sous-jacents à ma décision de prendre le système de Spinoza comme objet de recherche et de pratique, il m’a paru nécessaire de recourir moi-même à la fiction, laquelle éclate au carrefour du paradoxe de la nouveauté et de l’éternité de la béatitude. C’est la fiction qui a permis à cette enquête de se différencier en quelques-uns de ses aspects, par exemple en fabriquant des rôles et des formes de discours qui cherchent à répondre aux multiples modulations du paradoxe. Pourquoi choisir Spinoza comme maître, demandera-t-on, et non d’autres philosophes ? La réponse est contingente ; bien que j’aie tâché d’en tirer nécessité en rapportant ce choix aux autres influences se mouvant à la source de mon enquête. En auscultant mon sentiment, le philosophe Johannes Climacus, une voix constitutive de la polyphonie kierkegaardienne que j’aime bien, est apparu en sa qualité de maître en concurrence avec Spinoza, l’autre voix bien définie de cette enquête. Le paradoxe de la nouveauté et de l’éternité est au fondement de toute l’entreprise philosophique de Climacus, et c’est pour cette raison qu’il m’a semblé nécessaire de le faire apparaître pour lui-même, en tant que maître et diagnosticien d’un disciple, M.D., lequel est fictif et pourtant non moins réel que le sont les oeuvres de Spinoza et de Climacus. L’enquête est alors passée d’un mode subjectif à une pluralité de modes de pensée ou de personnages auxquels la vérité n’appartient à aucun d’entre eux pris séparément, un peu comme les propositions et autres modes de discours dans l’Éthique qui n’ont de puissance qu’en leur champ de rencontres. La fiction est au principe de la structure de ce champ et il aurait été de mauvais goût que mon enquête cherche à la neutraliser ou à la supprimer. La raison pour laquelle j’ai décidé de mélanger mon entreprise avec la fiction est donc fournie par le déploiement du paradoxe de la nouveauté et de l’éternité. Il va de soi qu’elle ne peut faire l’objet d’un résumé. Seulement les personnages et la mise en scène pourront justifier cette propension à la fiction, et, peut-être, réussiront-ils également à relancer le lecteur dans le jeu de ses propres réflexions quant à son désir de produire de la nouveauté en philosophie. Car ce n’est que de cela qu’il s’agit dans ce mémoire à multiples points de vue : comment réfléchir et comprendre la nouveauté qui peut-être s’avère nécessaire pour notre propre quête de sagesse éternelle ? Ici se forme le film essentiellement inachevé de cette tentative paradoxale qui ne m’appartient plus ; j’espère que le lecteur acceptera d’y mettre du sien et d’y jouer son autorité privée.
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L’Échelle de Jean du Sinaï dans la tradition byzantine : le corpus manuscrit, les scholies, le Commentaire d’Élie de Crète / The Ladder of John Climacus in the Byzantine tradition : manuscript corpus, scholia, Elias of Crete’s CommentaryVenetskov, Maxim 06 June 2018 (has links)
La présente étude s’attache à retracer l’histoire textuelle de l’Échelle, encore jamais entreprise, à travers un corpus manuscrit comportant près de 350 codices ; ce corpus est traité exhaustivement du IXe s. au XIIIe s. et partiellement jusqu’au XVIIe s .L’ouvrage composé au VIIe s. est constitué des discours ascétiques de Jean du Sinaï et de plusieurs pièces-annexes. Il est considéré dans la tradition manuscrite comme le livre de l’Échelle (Κλίμαξ) faite de trente degrés, guide spirituel menant au ciel, et son auteur reçoit l’appellation de Climaque (ὁ τῆς Κλίμακος). Les pratiques de lecture de l’ouvrage, sa place dans les recueils et ses emprunts témoignent du rôle important qu’a joué l’Échelle, avec ses aphorismes et ses métaphores, dans la littérature ascétique à Byzance. Un abondant corpus de scholies exégétiques rédigées au Xe s. et développé par des citations d’auteurs ascétiques au XIe s. atteste de la réception originale de l’œuvre de Jean Climaque. Le Commentaire d’Élie de Crète, composé au début du XIIe s. et conservé dans 19 manuscrits, propose une exégèse exhaustive de l’ouvrage en s’appuyant sur les scholies mais aussi sur de nombreuses références patristiques et philosophiques. La présente thèse propose un classement des codices de l’Échelle, de ses scholies et un stemma codicum du Commentaire d’Élie ; tous les manuscrits examinés sont décrits sous forme d’un répertoire. L’étude établit les éditions princeps et critiques de nombreuses scholies et d’une partie du Commentaire. / The study relates the textual history of the Ladder, which has never been made attempted before, through a manuscript corpus containing nearly 350 codices exhaustively from the 9th to the 13th and partially up to the 17th century.The work composed in the 7th century is made up of the ascetic discourses of John Sinaites and of a few textual pieces enclosed with them. It is considered in the manuscript tradition as the book of the Ladder (Κλίμαξ) made of thirty steps, spiritual guide leading to Heaven, and its author receives the name of Climacus (ὁ τῆς Κλίμακος). The ways this book was read, its place in the collections and its quotations indicate the important role played by the Ladder, with its aphorisms et metaphors, in the ascetic literature in Byzantium. An abundant corpus of exegetic scholia written in the 10th century and developed in the form of quotations of ascetic authors in the 11th century attests to the original reception of the treatise of John Climacus. The Commentary of Elias of Crete, composed at the beginning of the 12th century and preserved in 19 manuscripts, proposes an exhaustive exegesis of the Ladder, relying on scholia but also on many patristic and philosophical references.The present dissertation establishes a classification of the codices of the Ladder, of its scholia and proposes a stemma codicum of the Elias’ Commentary ; all the examinated manuscripts are described in a repertoire. The study provides Princeps and critical editions of numerous scholia and of a part of the Commentary.
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