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Finitude et nouveauté : promesses et périls du nouveau au XXe siècle

Lepage, Dominique 20 April 2018 (has links)
Cette thèse prend pour point de départ la valorisation croissante de la nouveauté qui s’impose au cours de la modernité, et se radicalise au XXe siècle. Nous faisons le constat que l’omniprésence de cette notion à la fois puissante et familière soulève les questions du sens et de la valeur de la nouveauté, au-delà même de son appropriation moderne. Du point de vue du sens, la question est de savoir comment traiter l’irréductible polysémie de la nouveauté. Nous montrons d’abord que, sous ses diverses modalités, la nouveauté se distingue non seulement par la différence avec le passé mise de l’avant par le discours moderniste, mais plus encore par sa dimension de commencement, que nous analysons comme introduction de puissance et ouverture d’avenir. Cela constitue le critère premier de toute nouveauté, et ce qui en fait un enjeu humain fondamental. La nouveauté est au cœur de notre expérience du temps, de la manière dont nous vivons notre finitude et particulièrement notre mortalité. Cependant, cela ne fait pas de la nouveauté une valeur à proprement parler. Ce lien doit être interrogé à travers la pluralité des temps et des activités humaines. Nous considérons donc ensuite comment se décline la nouveauté, concrètement, au sein de l’existence humaine. Ce deuxième volet est développé à travers un dialogue avec la pensée de Hannah Arendt. Par sa conception de l’homme comme être de naissance et d’innovation, et par l’articulation des multiples temporalités corrélatives de l’activité humaine, Arendt nous permet de poser les bases d’une articulation différentielle et raisonnée de la polysémie de la nouveauté, en lien avec les conditions de natalité et de mortalité. La question de la valeur de la nouveauté se pose alors en fonction du contexte et de la réalité où elle s’inscrit. Il apparaît que plus on s’approche de la dimension de la liberté humaine, plus se radicalise la nouveauté, en même temps que le jugement de valeur devient plus problématique, et se présente comme une tâche et une exigence pour le jugement. Mots-clés : Nouveauté; Modernité; Temps; Innovation; Rénovation; Philosophie; Hannah Arendt. / This dissertation stems from the growing importance of the new throughout modernity, and its radicalization during the 20th century. The overwhelming presence of a notion so potent and yet so familiar raises the questions of the definition and of the value of novelty itself, beyond its modern appropriation. The problem with establishing its meaning lies in the polysemous nature of the notion. We show that novelty, in its multiple modalities, distinguishes itself not only as different from the past, something modernist discourses consistently insist upon, but more importantly, as a beginning. We understand this feature as a gain of power and an opening into the future. We also show that this constitutes the prime criteria for any novelty, and makes it a fundamental human issue. Novelty is at the core of how we experience time, our finitude and particularly our mortality. It does not follow, however, that novelty is a value or has value in itself. This must be examined through a study of the plurality of human temporalities and activities. Thus we also examine how novelty concretely manifests itself in human existence. This part of the dissertation is developed through a dialog with the thought of Hannah Arendt. Her conception of man as a being of birth and innovation, and her articulation of the multiple temporalities pertaining to human activity allows us to establish a differential and reasoned approach to the multiple meanings of novelty, in relation with the conditions of natality and mortality. The question of the value of novelty thus arises in relation to the context and reality in which it appears. As we get closer to the issue of human freedom, the more radical novelty gets, and the more the question of its value appears as a problem and as a task with which our judgment must deal. Keywords: Novelty; Modernity; Time; Innovation; Renovation; Philosophy; Hannah Arendt.
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Nouveauté et éternité : instaurations spinozistes éditées par Johannes Climacus

Di Vita, Michael 19 April 2018 (has links)
Ce mémoire est le fruit d’une enquête sur le problème de la nouveauté dans la philosophie de Spinoza. Je me suis intéressé à la critique que ce dernier fait des nouveautés un peu partout dans ses oeuvres, et, au fur et à mesure où j’avançais dans mes recherches, j’ai compris que si la nouveauté devait figurer au sein du système spinoziste, ce n’était pas en tant que nouveauté objective, mais en tant que nouveauté radicale, inscrite au coeur même de l’expérience de la béatitude éternelle. Le paradoxe de la nouveauté et de l’éternité est donc devenu l’objet principal de mon enquête. C’est lui que j’ai découvert et expérimenté à quelques endroits de l’Éthique et du Traité de la réforme de l’entendement. Or les différentes expressions de ce paradoxe m’ont peu à peu amené à modifier mon problème initial, car le paradoxe à partir duquel j’ai abordé le problème de la béatitude renvoyait de diverses manières à l’écriture de Spinoza, laquelle réfléchit activement le problème de la nouveauté en tant qu’elle s’inscrit essentiellement dans le parcours qu’effectue le lecteur dans sa quête de la béatitude. Ce sont alors les stratégies d’écriture informant le rapport du lecteur à la nouveauté que j’ai essayé de comprendre comme autant de moyens philosophiques que Spinoza a forgés pour le lecteur désirant atteindre une nouvelle sagesse, et qui, épris de ses affects, oscille perpétuellement entre l’admiration de la béatitude et la fiction de la nouveauté ou sa critique, ayant peine à viser la cible de son désir. Du coup mon enquête sur le problème de la nouveauté s’est transformée en la réflexion de mon propre désir d’enquêter sur la nouveauté dans la pensée spinoziste. Car si Spinoza est attentif aux causes qui nous déterminent à désirer la béatitude, il me fallait aussi me tourner vers le problème de l’écriture en participant à l’instauration du champ des désirs, non plus du point de vue de Spinoza, mais du mien, passant ainsi du rôle de commentateur transparent à celui d’expérimentateur multiple résolument inclus dans son enquête réflexive. Pour réfléchir ce rapport personnel à la nouveauté en philosophie, et afin d’exposer les modalités du sentiment et des désirs sous-jacents à ma décision de prendre le système de Spinoza comme objet de recherche et de pratique, il m’a paru nécessaire de recourir moi-même à la fiction, laquelle éclate au carrefour du paradoxe de la nouveauté et de l’éternité de la béatitude. C’est la fiction qui a permis à cette enquête de se différencier en quelques-uns de ses aspects, par exemple en fabriquant des rôles et des formes de discours qui cherchent à répondre aux multiples modulations du paradoxe. Pourquoi choisir Spinoza comme maître, demandera-t-on, et non d’autres philosophes ? La réponse est contingente ; bien que j’aie tâché d’en tirer nécessité en rapportant ce choix aux autres influences se mouvant à la source de mon enquête. En auscultant mon sentiment, le philosophe Johannes Climacus, une voix constitutive de la polyphonie kierkegaardienne que j’aime bien, est apparu en sa qualité de maître en concurrence avec Spinoza, l’autre voix bien définie de cette enquête. Le paradoxe de la nouveauté et de l’éternité est au fondement de toute l’entreprise philosophique de Climacus, et c’est pour cette raison qu’il m’a semblé nécessaire de le faire apparaître pour lui-même, en tant que maître et diagnosticien d’un disciple, M.D., lequel est fictif et pourtant non moins réel que le sont les oeuvres de Spinoza et de Climacus. L’enquête est alors passée d’un mode subjectif à une pluralité de modes de pensée ou de personnages auxquels la vérité n’appartient à aucun d’entre eux pris séparément, un peu comme les propositions et autres modes de discours dans l’Éthique qui n’ont de puissance qu’en leur champ de rencontres. La fiction est au principe de la structure de ce champ et il aurait été de mauvais goût que mon enquête cherche à la neutraliser ou à la supprimer. La raison pour laquelle j’ai décidé de mélanger mon entreprise avec la fiction est donc fournie par le déploiement du paradoxe de la nouveauté et de l’éternité. Il va de soi qu’elle ne peut faire l’objet d’un résumé. Seulement les personnages et la mise en scène pourront justifier cette propension à la fiction, et, peut-être, réussiront-ils également à relancer le lecteur dans le jeu de ses propres réflexions quant à son désir de produire de la nouveauté en philosophie. Car ce n’est que de cela qu’il s’agit dans ce mémoire à multiples points de vue : comment réfléchir et comprendre la nouveauté qui peut-être s’avère nécessaire pour notre propre quête de sagesse éternelle ? Ici se forme le film essentiellement inachevé de cette tentative paradoxale qui ne m’appartient plus ; j’espère que le lecteur acceptera d’y mettre du sien et d’y jouer son autorité privée.
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Quand l'Église se met en scène et s'approprie la modernité : le congrès eucharistique national de Québec de 1938

Chabot, Kim 20 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdorales, 2014-2015 / Du 22 au 26 juin 1938, la ville de Québec est le théâtre d’un congrès eucharistique national, premières et seules assises du genre au Canada. Plus qu’une manifestation religieuse d’envergure, ce congrès se veut, pour l’Église catholique, une occasion de réaffirmer sa place au sein de la société et d’aviver la piété des fidèles. Pour ce faire, divers aspects de la modernité – médiatique, architecturale, technologique, liturgique – sont intégrés dans la préparation et le déroulement des célébrations afin d’en servir les intérêts. Cette utilisation se traduit notamment par un accroissement de la portée des cérémonies et par une efficace mobilisation des fidèles avant et pendant l’évènement. L’étude du congrès eucharistique de Québec, évènement-témoin d’une époque où l’Église s’adapte à la modernisation de la province, permet de mieux comprendre l’appropriation de la modernité par l’institution de même que la définition des rapports qu’elle entretient avec le Québec qui se modernise.
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Du discours à la pratique des droits de la personne : pour une analyse sociologique de l'individualisme en Afrique subsaharienne : le cas du Cameroun

Nguedam Deumeni, Sylvie 23 April 2018 (has links)
Cette thèse analyse, à travers le cas du Cameroun, les transformations du lien social en Afrique subsaharienne, dans un contexte où la modernité juridico-normative portée par l’universalisme des droits de la personne transforme l’espace social qui semble désormais se moduler de façon à laisser une marge de manœuvre plus grande aux aspirations individuelles plutôt qu’aux règles communautaires. Elle s'appuie sur une recherche qualitative qui repose sur un travail de terrain mené dans la ville de Douala au Cameroun et qui a permis de recueillir une trentaine de récits de vie d’hommes et de femmes âgés de vingt-cinq ans et plus. L'analyse du contenu de ces biographies permet de constater la complexité des recompositions des modes de vie où, avec l’avènement des droits de la personne, les individus proposent des formes d’individualisations originales et très différentes de l'autonomie et de la déliaison que l’idéologie des droits confère à la notion d'individu comme abstraction, et avec elle toute une conception de la rationalité et de l’individualisme dont la pertinence universelle comme catégorie d’analyse est plus ou moins acquise. Cette thèse montre comment, dans les sociétés d’Afrique subsaharienne, la conscience des droits implique pour la conscience de soi une remise en question des règles communautaires et des appartenances non choisies qui ne signifie pas un rejet des cadres communautaires, mais la naissance d’un individu qui cherche à se positionner comme sujet de droit à l'intérieur d'un système communautaire hiérarchisé et contraignant. La conscience des droits induit un processus d’individualisation dans lequel l’individu en quête de ses droits et d'une identité choisie est dans un constant balancement entre le respect des règles communautaires et son épanouissement personnel. Un individu qui gagne du terrain, et qui assume de plus en plus la responsabilité de son originalité, mais aussi la coresponsabilité du devenir des relations communautaires indispensables à sa vie ; puisque ce sont ces relations qui lui apportent soutien matériel, intégration et reconnaissance sociale. L’individualisation se négocie sans rupture entre individu et société, entre tradition et modernité, entre sujet de droit et sujet communautaire dans un environnement résolument engagé dans la dynamique d’une modernité singulière. / This thesis analyzes, through the case of Cameroon, the transformations of the social link in sub-Saharan Africa, in a context where the juridico-normative modernity embodied by the universalism of human rights is transforming the social space so as to leave more room to individual choices by loosening community constraints. It is based on a qualitative research with fieldwork carried out in the city of Douala in Cameroon during which thirty life stories of men and women of twenty five years and above were collected. The analysis of the contents of these biographies reveals the complexity of the reconfiguration of the lifestyles whereby, with the advent of human rights discourses, individuals fashion original forms of individualization. These are very different from the loose autonomy that the ideology of human rights confers to the abstract notion of individual and to concepts of rationality and individualism whose universal relevance as categories of thought are taken for granted. This thesis shows how, in sub-Saharan African societies, the consciousness of human rights involving self-consciousness challenges community rules and ascribed identities. However, this does not implies the rejection of the communitarian framework, but rather the evolvement of an individual who manages to forge a place as a subject of rights within a hierarchical and constraining communitarian system. The consciousness of human rights infers a process of individualization in which the individual longing for his/her rights and for a chosen identity constantly navigates between allegiance to community rules and self-fulfillment. It is an individual who asserts himself and assumes more and more responsibility for his/her choices, but at the same time take responsibility for the future communal relationships which are essential to his/her life; because these relationships bring him/her material support, recognition and social integration. Individualization is negotiated without breaking down the dialectics between individual and society, between tradition and modernity, between the subject of the law and community subject in an environment subjected to the dynamics of a singular modernity.
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Une compréhension critique des nations et du nationalisme autochtones au Canada : traditionalisme et modernité politique et étude de cas sur les Innus au Québec

Roy, Jean-Olivier 23 April 2018 (has links)
Cette thèse s’interroge sur la nature évolutive des nations et du nationalisme autochtones au Canada. L’auto-identification des nations ainsi que les bases normatives du nationalisme autochtone sont principalement ancrées dans la tradition et la continuité. En contrepartie, on remarque l’insertion grandissante du discours autochtone dans un langage essentiellement moderne, tout comme certaines actions politiques des élites et des citoyens témoignent d’une conception de plus en plus moderne de la nation. La recherche se concentre donc sur l’impact de la tradition et de la modernité dans la définition de la nation et du nationalisme autochtones contemporains. La recherche propose une perspective croisée entre les idées politiques, l’analyse empirique et les théories normatives. Deux scénarios interprétatifs sont envisagés. D’abord, la thèse de la continuité, issue de l’approche primordialiste, où on observerait, chez les Autochtones, la présence, antérieure au contact avec les Européens et à l’avènement de la modernité, de nations et d’éléments politiques structurés. Un second scénario, issu de l’ethnosymbolisme, n’exclut pas que les nations se soient formées autour de noyaux ethniques préexistants, mais prend aussi en compte l’évolution vers des éléments politiques plus contemporains, due à l’impact de la modernité et à l’influence des nations et des nationalismes environnants. Ce scénario est privilégié dans la recherche. Suit l’examen des divers types de nationalismes autochtones contemporains au Canada, en fonction de leur rapport à l’État, aux structures émanant de celui-ci et au rôle des élites et des citoyens. Puis, une étude de cas est présentée, celle des Innus au Québec, constituée d’entrevues avec des acteurs clés permettant de vérifier la validité du scénario interprétatif. En parallèle, la recherche contient une importante partie normative. Celle-ci, s’appuyant sur le droit à l’autodétermination des nations, examine les présupposés normatifs du nationalisme autochtone, qui se trouvent eux aussi à effectuer une synthèse entre tradition et modernité. En conclusion, une reformulation concernant la nature des nations et du nationalisme autochtone est proposée. Les bases normatives, principalement ancrées dans le passé, sont reconsidérées en intégrant également des éléments plus modernes, en fonction des conclusions établies par la recherche. / This dissertation examines the evolving nature of indigenous nations and nationalism in Canada. Nations self-identification and normative foundations of indigenous nationalism are mainly rooted in tradition and continuity. In return, we note the increasing integration of indigenous discourse in a very modern repertoire, making use of concepts such as "self-determination", "sovereignty" citizenship and "government", among others, as certain political elites and citizens actions demonstrate a modern conception of the nation. Research therefore focuses on the impact of tradition and modernity in the contemporary definition of the nation and the indigenous nationalism. This research proposes a cross perspective between political thought, empirical analysis, and normative theories. Two interpretive scenarios are considered. First, the thesis of continuity, following the primordialist approach, where one would observe among Aboriginals the presence, prior to contact with Europeans and the advent of modernity, of nations and structured political elements. It is a dominant speech among Aboriginal nationalist elites. A second scenario, derived from the theory of ethnosymbolism, does not exclude that some core elements have remained, such as myths, symbols, traditions, and that nations are formed around pre-existing ethnic cores. However, it also takes into account the evolution towards more political standards, due to the impact of modernity and the influence of surrounding nations and nationalism. This scenario is favored in the research. Following the observation of various types of contemporary indigenous nationalism in Canada, with regard to the relation with the state, its structures and the role playing by elites and citizens. Then, a case study is presented, that of the Innu in Quebec, consisting of interviews with key players, which allows to verify the validity of the interpretative scenario. In parallel, research has a considerable normative part. The latter, based on the self-determination of nations, examines the normative assumptions of Aboriginal nationalism which perform a synthesis between tradition and modernity. To conclude, some reformulation of the nature of Aboriginal nations and nationalism is proposed, in which the normative bases, mainly rooted in the past, are reconsidered by integrating and taking more modern elements as well, depending on the conclusions reached by the research.

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