Inaugural-Dissertation--Philosophie--Mannheim--Universität Mannheim, 1992.

L'objectif de la présente recherche est de vérifier le rôle de la comparaison sociale--avec-la tierce personne dans le fait de vivre ou non de la jalousie et ce, à l'aide de deux situations triadiques dont une a suscité de la jalousie et l'autre non. L'estimation par l'individu de la comparaison sociale que son/sa partenaire effectue entre elle et la tierce personne est retenue comme une des composantes responsables de la réaction de jalousie. Soixante douze sujets participent aux deux rencontres prévues pour réaliser la passation des questionnaires. Les résultats obtenus démontrent que la jalousie est associée à une supériorité de la tierce personne au niveau de certains attributs d'attrait mais qui ne correspondent pas aux attributs jugés importants pour le/la partenaire. Ce résultat amène à revoir la pertinence des attributs jugés importants dans le choix d'un/e partenaire de vie pour rendre compte d'une réaction de jalousie en situation triadique de suspicion. La présente recherche témoigne de l'importance, dans l'étude de la jalousie amoureuse, de l'estimation faite par l'individu de la comparaison sociale établie par son/sa partenaire comparativement à celle établie par la personne elle-même.

Thèse (M.Ps.)--Université Laval, 2002. / Bibliogr.: f. 39-45. Publié aussi en version électronique.

Plusieurs auteurs ont suggéré que les mécanismes de l'identification absolue(IA) reposent sur l'utilisation de points de comparaison appelés points d'ancrage.Cette recherche comporte deux expériences et vise à déterminer certaines conditions expérimentales influençant la position de ces points d'ancrage dans l'espace psychologique. La première expérience porte sur l'IA de tonalités visuelles (couleurs) et la seconde porte sur l'IA d'intensités sonores. Chaque expérience comporte deux conditions. Dans la première condition, l'ensemble stimulus forme un continuum ininterrompu. Dans la deuxième condition,l'ensemble stimulus présente une coupure ou discontinuité au centre du continuum. Le temps de réponse et la probabilité de réponse correcte sont utilisés comme indicateurs de performance. Les résultats obtenus montrent que des points d'ancrage peuvent se former à proximité des discontinuités de l'ensemble stimulus. De plus, nous observons que les manipulations expérimentales ont une influence différente pour les modalités visuelles et auditives.

Cette étude vise à comparer trois tâches : une tâche d’identification absolue, une tâche d’apprentissage de paires compatibles et une tâche d’apprentissage de paires incompatibles. À notre connaissance, aucune étude empirique n’a, jusqu’ici, comparé ces trois tâches. La tâche d’identification absolue implique des stimuli perceptifs (lignes de longueur variable) tandis que les tâches d’apprentissage de paires impliquent des stimuli verbaux (mots identifiant des objets de taille différente). Dans les tâches d’identification absolue et d’apprentissage de paires compatibles, les stimuli sont ordonnés de la plus petite à la plus grande magnitude et l’ordre des réponses correspond à l’ordre des stimuli. Dans la tâche d’apprentissage de paires incompatibles, l’ordre des réponses est indépendant de l’ordre entre les stimuli. Les résultats montrent une performance supérieure aux tâches d’apprentissage de paires comparativement à la tâche d’identification absolue. Aussi, les performances aux tâches d’apprentissage de paires compatibles et incompatibles sont semblables.