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Comparaison des facteurs d'adversité et de protection chez des suicidés, leurs frères et des accidentésBeaumont, Nancy 02 1900 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / La présente étude exploratoire compare les événements d'adversité, les problèmes psychopathologiques et les facteurs de protection chez un groupe d'hommes décédés par suicide (n= 11 ), un groupe composé de leurs frères (n= 11) et un groupe de contrôle d'hommes décédés par accident (n=11). L'un des proches de chacun des hommes décédés par suicide a répondu à trois questionnaires. Il en a été de même pour chaque homme décédé par accident. Ces personnes devaient évaluer la situation du défunt avant son décès. Un frère de chacun des hommes décédés par suicide a également répondu aux trois questionnaires. Ceux-ci portaient respectivement sur les données sociodémographiques, les problèmes psychopathologiques, les événements d'adversité et les facteurs de protection. Les analyses incluent des résultats à la fois quantitatifs et qualitatifs. Un calcul de fréquence s'applique à chacun des éléments mesurés; par la suite, cinq histoires de cas font l'objet d'une présentation. Les résultats suggèrent que, comparativement à leurs frères et aux accidentés, les suicidés ont vécu davantage de problèmes à l'école au cours de leur enfance. De plus, l'étude met en évidence le fait qu'à l'âge adulte, les suicidés ont connu plus de problèmes financiers, de problèmes à l'école ou au travail et de problèmes de logement que leurs frères et les accidentés. Les résultats ont permis de déceler que la majorité des hommes décédés par suicide souffrait d'au moins une psychopathologie au cours des six derniers mois avant leur décès, alors que, chez presque la moitié d'entre eux, on en observait au moins deux au cours de cette même période. Quant aux facteurs de protection, les résultats indiquent que les suicidés vivent autant de relations positives à l'enfance que les accidentés et qu'ils en vivent un peu plus que leurs frères, tandis qu'à l'âge adulte ils en vivent davantage que les deux autres groupes. Par ailleurs, les résultats font ressortir qu'à l'âge adulte les suicidés ont vécu moins d'événements positifs que leurs frères et que les accidentés.
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