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Autisme et schizophrénie / Autism and schizophreniaFrayssinet, Marielle 07 July 2012 (has links)
Cette recherche se propose de revisiter l'histoire de l'autisme dans ses rapports avec la schizophrénie en interrogeant leur statut respectif dans la psychopathologie et dans la psychanalyse. Outre l'apport de cas de la littérature, j'ai utilisé l'outil clinique de la construction de cas, pour ordonner et commencer à théoriser les rencontres cliniques que j'ai pu faire. Ilhoa,Sacha, Milo et Louis guident les développements théoriques du chapitre axé sur la question du corps, de l'espace de surface à une contenance, de l'objet et de la jouissance pulsionnelle (orale, anale, scopique, invoquante) dans l'autisme de Kanner. Le travail de Jules, David et Lison illustre la difficulté du diagnostic dans la clinique entre schizophrénie autistique et autisme, où parfois seule la question des hallucinations permet de trancher. Je me suis ensuite appuyée sur le travail de Manu et Léon pour rendre compte du rapport au langage, à la pensée, au vivant, aux affects et à l'autre dans l'autisme de haut niveau et le syndrome d'Asperger. Puis sur le récit de Anna, Max et Gaël pour identifier le traitement réel que le schizophrène, qui a une défense mélancolique ou paranoïde, produit de la perte symbolique, de la division subjective. Ces rencontres m'ont appris que la singularité de ces sujets cache une forme spéciale de créativité pour construire un monde plus ordonné. Des modalités de lien à l'autre s'inventent, dans une dépendance n'impliquant pascependant les mêmes modalités de jouissance... Si cela ne voile pas la part intraitable du réel, un travail avec ces sujets est toujours possible, même s'ils ne se manifestent pas et ne parlent pas, même s'ils sont en errance ou dans un entre-deux... Ainsi, l'a-structure de l'autisme n'est pas assimilable au conformisme ou à la dé-structuration qu’entraîne la schizophrénie / This research proposes to revisit the history of autism in its relations with schizophrenia by querying their respective status in the psychopathology and psychoanalysis. In addition to providing case of literature, I used the tool in the construction of clinical cases, to order and begin to theorize the clinical encounters that I have done. Ilhoa, Sacha, Milo and Louis are used as guide for the theoretical developments of the chapter focusing on the question of the body, the space of a surface to capacity, the purpose and enjoyment instinctual (oral, anal, scopic, citing) in 'Kanner autism'. The work of Jules, David and Lison illustrates the difficulty to diagnose between schizophrenia and autism in the clinic, where sometimes only the question of sign and hallucinations enable us to decide. I have then used the work of Manu and Leon to account for the relation to language, to the thought, the living, the affects and the other in the high-functioning autism and Asperger syndrome. Then the story of Anna Max and Gael to identify the actual treatment that the schizophrenic, who has a melancholic or paranoid defence product of the symbolic loss, of the subjective division. These encounters have taught me that in the uniqueness of these individuals lies a special form of creativity to build a more ordered world. Schemes oflinks to the other are invented, which doesn't imply the same terms enjoyment by both parties… If this does not obscure the part of the intractable reality, working with these subjects is always possible, even if they do not come forward and do not speak, even if they are wandering or in an in-between state... Hence, autism astructure is not comparable to the conformism or the deconstruction brought about by schizophrenia
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Autisme et schizophrénieFrayssinet, Marielle 07 July 2012 (has links) (PDF)
Cette recherche se propose de revisiter l'histoire de l'autisme dans ses rapports avec la schizophrénie en interrogeant leur statut respectif dans la psychopathologie et dans la psychanalyse. Outre l'apport de cas de la littérature, j'ai utilisé l'outil clinique de la construction de cas, pour ordonner et commencer à théoriser les rencontres cliniques que j'ai pu faire. Ilhoa,Sacha, Milo et Louis guident les développements théoriques du chapitre axé sur la question du corps, de l'espace de surface à une contenance, de l'objet et de la jouissance pulsionnelle (orale, anale, scopique, invoquante) dans l'autisme de Kanner. Le travail de Jules, David et Lison illustre la difficulté du diagnostic dans la clinique entre schizophrénie autistique et autisme, où parfois seule la question des hallucinations permet de trancher. Je me suis ensuite appuyée sur le travail de Manu et Léon pour rendre compte du rapport au langage, à la pensée, au vivant, aux affects et à l'autre dans l'autisme de haut niveau et le syndrome d'Asperger. Puis sur le récit de Anna, Max et Gaël pour identifier le traitement réel que le schizophrène, qui a une défense mélancolique ou paranoïde, produit de la perte symbolique, de la division subjective. Ces rencontres m'ont appris que la singularité de ces sujets cache une forme spéciale de créativité pour construire un monde plus ordonné. Des modalités de lien à l'autre s'inventent, dans une dépendance n'impliquant pascependant les mêmes modalités de jouissance... Si cela ne voile pas la part intraitable du réel, un travail avec ces sujets est toujours possible, même s'ils ne se manifestent pas et ne parlent pas, même s'ils sont en errance ou dans un entre-deux... Ainsi, l'a-structure de l'autisme n'est pas assimilable au conformisme ou à la dé-structuration qu'entraîne la schizophrénie.
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