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Effet de l’environnement alimentaire bâti autour des écoles sur les comportements d’achat alimentaire des jeunes du secondaireBoulanger, Amélie January 2016 (has links)
Le nombre de jeunes avec un surplus de poids est en hausse au Canada (Roberts, Shields, de Groh, Aziz et Gilbert, 2012). Les conséquences négatives de cette condition sont multiples pour le jeune, actuellement et pour son avenir. La recherche visant à comprendre les raisons de cette augmentation cible, entre autres, les environnements alimentaires dont le paysage scolaire. Des restaurants rapides et des dépanneurs sont dénombrés dans l’environnement alimentaire bâti en milieu scolaire (Lalonde et Robitaille, 2014). La présence et la concentration de commerces alimentaires dans le voisinage des écoles favorisent l’achat d’aliments et de boissons par les jeunes (He, Tucker, Gilliland, Irwin, Larsen, et Hess, 2012a; Robitaille, Paquette, Cutumisu, Lalonde, Cazale, Traoré et Camirand, 2015; Seliske, Pickett, Rosu et Janssen, 2013; Virtanen, Kivimäki, Ervasti, Oksanen, Pentti, Kouvonen, Halonen, Kivimäki, Vahtera, 2015). Pourtant, le lien causal entre le paysage alimentaire scolaire et les achats des jeunes n’est pas soutenu par la littérature scientifique actuelle. À Sherbrooke, un changement dans l’environnement alimentaire bâti est survenu en 2012 suite à l’implantation de commerces alimentaires en périphérie d’une école secondaire. Ce projet était une occasion exceptionnelle de valider si la modification naturelle de la densité alimentaire autour d’une école avait un effet sur les comportements d’achat des jeunes dans cet environnement. L’objectif de ce travail de maîtrise était de mesurer le lien entre les comportements d’achat des jeunes du secondaire dans l’environnement alimentaire bâti en milieu scolaire et la densité de certains commerces alimentaires circonscrite autour de leur école. L’hypothèse émise était que les jeunes dont l’école était entourée d’une densité plus élevée de commerces alimentaires étaient plus nombreux à acheter des aliments et des boissons dans ces commerces que les autres adolescents. Pour ce faire, un questionnaire auto-administré a été rempli en classe par des élèves de trois écoles secondaires sherbrookoises. Les données obtenues ont permis de documenter les comportements d’achat de près de 3 000 jeunes en 2013. Ces comportements d’achat ont été comparés à ceux collectés dans le Portrait des jeunes sherbrookois de 4 à 17 ans en matière d’alimentation et d’activité physique et sportive réalisé en 2008 (n = 3 867) (Morin et al., 2009a). Parallèlement, une cartographie des environnements alimentaires autour de chaque école participante à chaque temps a permis de décrire les densités alimentaires scolaires. Au regard de l’environnement alimentaire bâti en milieu scolaire, peu de liens existent entre la prévalence d’acheteurs le midi et la densité de restaurants rapides autour des écoles, selon nos résultats. Seul l’effet défavorable d’une très forte concentration en restaurants rapides (soit plus d’une douzaine) a émergé de nos résultats. De plus, aucune tendance n’a été décelée entre l’évolution du paysage alimentaire autour des écoles entre les deux temps et les changements dans les prévalences d’acheteurs. Ainsi, les efforts fournis pour diminuer la densité alimentaire en périphérie des écoles doivent être remis en question considérant le faible effet mesuré sur les comportements d’achat des jeunes dans notre étude. En ce qui trait aux comportements d’achat des jeunes, nos résultats ont montré que seule une faible proportion de jeunes était des consommateurs dans les environnements alimentaires scolaires. En effet, moins d’un jeune sur dix a acheté un aliment ou une boisson sur l’heure du midi dans un restaurant rapide dans la semaine sondée. Cette pratique ne semblait donc pas caractériser le régime alimentaire global des jeunes et ainsi, son influence réelle sur la hausse des taux d’obésité est incertaine (Macdiarmid, Wills, Masson, Craig, Bromley et McNeill, 2015). De plus, selon nos résultats, la prévalence des acheteurs au restaurant rapide durant une semaine typique a diminué entre les deux temps. D’un autre côté, la qualité nutritive des achats dans ces commerces durant une semaine s’était améliorée entre les deux temps. Cependant, les choix moins nutritifs étaient toujours achetés par plus de jeunes que les aliments et les boissons nutritifs. Les quantités achetées à chaque visite dans un restaurant rapide étant inconnues dans notre étude, il était difficile de statuer sur l’effet réel des achats sur les prévalences d’obésité. En conclusion, il demeure essentiel d’améliorer les habitudes alimentaires des jeunes, entre autres, dans les restaurants rapides lors d’une journée scolaire (Macdiarmid et al., 2015). Par conséquent, l’offre alimentaire dans l’environnement alimentaire bâti en milieu scolaire doit être bonifiée, par exemple en collaborant avec les commerçants alimentaires déjà établis. Il faut également maintenir les efforts déployés pour améliorer l’environnement alimentaire dans l’école et élaborer des stratégies pour que les jeunes mangent à la cafétéria de l’école.
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La cherté de la vie du point de vue du consommateur : définition, antécédents et conséquences / The high cost of living from consumer's point of view : Definition, background and consequencesPothin, Gaëlle 02 October 2017 (has links)
La recherche se propose d’introduire en sciences de gestion le concept de cherté de la vie du point de vue des consommateurs. Pour ce faire, la recherche propose, dans un premier temps, de définir le concept de cherté de la vie tel qu’évalué par les consommateurs et d’en identifier son contenu. Dans un second temps, la recherche pose la question des antécédents de cette évaluation et de ses conséquences sur le comportement d’achat des consommateurs.La démarche empirique s’appuie sur une Mixed Methods Research. Il s’agit là d’une méthode de recherche qui implique de combiner à la fois les éléments d’une approche quantitative et d’une approche qualitative à des fins de compréhension et de corroboration. Dans cette optique, deux principales études empiriques ont été réalisées : (1) une étude exploratoire qualitative composée de plusieurs méthodes de collecte de données (entretiens semi directifs, netnographie, sondage en sortie de supermarché) et (2) une étude quantitative confirmatoire menée auprès de 700 résidents de l’île de La Réunion.L’étude qualitative permet (1) de déterminer les causes de cette cherté de la vie du point de vue des consommateurs, (2) de définir l’évaluation de la cherté de la vie et de structurer son contenu et (3) d’analyser les conséquences de cette évaluation sur le comportement d’achat des consommateurs. A la lumière de ces premiers résultats et de la revue de la littérature, une série d’hypothèses ainsi que le modèle de la recherche qui en découle sont alors formulés. Hypothèses et modèle testés lors de la phase quantitative.L’étude quantitative permet quant à elle (1) de valider un instrument de mesure de l’évaluation de la cherté de la vie, (2) de mettre en évidence l’influence de l’évaluation de la cherté de la vie sur les comportements d’achat des consommateurs, et (3) de souligner le rôle modérateur de la préoccupation du maintien du pouvoir d’achat (PPA). La recherche a comme principaux apports la conceptualisation de la cherté de la vie du point de vue des consommateurs et la mise en exergue des conséquences de cette évaluation sur les habitudes de consommation des individus. Les résultats permettent ainsi d’alimenter la réflexion sur la nécessité, pour les managers, de tenir compte de / The research proposes to introduce the concept of high cost-of-living from customers’ point of view into managementscience. In order to do this, the research first proposes to define the concept of high cost of from customers’ point of viewand to identify its content. Secondly, the research focuses on the antecedents of the concept and its consequences onconsumers' purchasing behavior.The empirical approach is based on a Mixed Methods Research. This is a research method that involves combining boththe elements of a quantitative and qualitative approach in order to understand the high cost-of-living from customers’point of view. Two main empirical studies have been carried out: (1) a qualitative exploratory study composed of severalmethods of data collection (semi-directive interviews, netnography, survey at the exit of a supermarket) and (2) aquantitative confirmatory study with a sample of 700 residents of Réunion Island.The qualitative study allows (1) to determine the causes of this high cost-of-living from customers’ point of view, (2) todefine the concept and to structure its content and (3) to analyze the consequences of this evaluation on consumerpurchasing behavior. From the results of the qualitative study and the literature review, a series of assumptions and themodel of research are formulated. The assumptions and the model are tested during the quantitative study.The quantitative study allows (1) to validate a measuring instrument of evaluation of the high cost-of-living, (2) todetermine the influence of this evaluation on consumer buying behavior, and (3) to emphasize the moderating role ofPPA.The main contributions of this research are the conceptualization of the high cost of living from customers’ point of viewand the description of the consequences of this evaluation on consumer.
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