• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

Troubles du contrôle des impulsions au cours de la maladie de Parkinson, étude électro-encéphalographique de l’intégration de la récompense et modifications de la connectivité fonctionnelle cérébrale de repos en imagerie par résonance magnétique / Impulse control disorders in Parkinson’s disease, electro-encephalographic study of reward processing and modifications of resting-state cerebral functional connectivity using magnetic resonance imaging

Carrière, Nicolas 11 December 2015 (has links)
ContexteAu cours de la maladie de Parkinson, les agonistes dopaminergiques sont associés à la survenue de troubles du contrôle des impulsions (TCI). Leur physiopathologie est supposée liée à une dérégulation du circuit dopaminergique méso-limbique, impliqué dans l’intégration des conséquences d’une action afin d’adapter les comportements ultérieurs. Les agonistes dopaminergiques, par la stimulation tonique qu’ils entrainent, conduiraient à une surestimation des conséquences positives des actions antérieures et la poursuite de comportements aux conséquences néfastes.Nous avons exploré (i) la connectivité fonctionnelle striato-corticale en IRM fonctionnelle de repos, (ii) des marqueurs électro-encéphalographiques (EEG) d’intégration du feedback au cours d’une tache de pari : feedback-related negativity (FRN), feedback-related positivity (FRP) et oscillations dans la bande de fréquence thêta (4-7 Hz) chez 20 patients parkinsoniens avec TCI actif, 19 patients parkinsoniens sans TCI et 19 contrôles sains.IRM fonctionnelle : Le striatum ventral, le noyau caudé dorsal, le putamen antérieur et postérieur étaient segmentés semi-automatiquement. Pour chaque région d’intérêt, une analyse de connectivité fonctionnelle était réalisée sur les données d’IRM fonctionnelle projetées sur la surface corticale.Approche neurophysiologique : les sujets réalisaient une tâche composée de paris répétés, couplée à un enregistrement EEG. Le signal EEG était moyenné pour chaque condition et pour chaque sujet. L’amplitude de la FRP était mesurée en Cz et l’amplitude de la FRN en Fz sur la courbe de différence entre les potentiels évoqués par les pertes et les potentiels évoqués par les gains. Les spectres de puissance ont été calculés en utilisant une transformation en ondelettes sinusoïdales de Morlet et moyennés par condition. La puissance maximale du signal, dans la bande de fréquence thêta, entre 200 et 500 millisecondes après l’affichage du feedback était mesurée.Analyse de la connectivité striato-corticale : Chez les patients parkinsoniens, l’existence d’un TCI était associée à une déconnexion fonctionnelle entre le putamen antérieur gauche et les gyrus cingulaire antérieur et temporal inférieur gauche. Il existait chez ces patients une tendance à une déconnexion fonctionnelle entre (i) le putamen antérieur gauche et le gyrus frontal inférieur, (ii) le putamen postérieur et les gyrus temporal inférieur, frontal supérieur, cingulaire postérieur et frontal médial à gauche, ainsi que les gyrus frontal médial, cingulaire et frontal moyen à droite, (iii), le noyau caudé dorsal et le gyrus rectus, le gyrus frontal moyen et le gyrus temporal inférieur à gauche.Potentiels évoqués : Chez les patients parkinsoniens sans TCI et chez les contrôles, mais pas chez les patients parkinsoniens avec TCI, la FRP était plus ample après les gains qu’après les pertes suite à un choix peu risqué.Analyse temps-fréquence : En Cz, les gains étaient associés à une augmentation plus importante de la puissance thêta que les pertes chez les patients parkinsoniens sans TCI et chez les contrôles, mais pas chez les patients parkinsoniens avec TCI. Il existait une augmentation de la puissance thêta après un résultat ample inattendu (boost), en Fz chez les contrôles et en FCz chez les parkinsoniens avec TCI, mais pas chez les patients parkinsoniens sans TCI.Il existe chez les patients parkinsoniens ayant un TCI une altération de marqueurs EEG d’intégration de la récompense compatible avec une moins bonne discrimination des gains et des pertes et une plus grande sensibilité aux résultats amples, inattendus (boost), supposés entrainer une activation importante des voies dopaminergiques méso-limbiques. Il semble donc bien exister, chez les patients ayant un TCI une dysfonction des mécanismes d’intégration du feedback. Cette dysfonction s’associe, au repos, à une altération de la connectivité striato-corticale qui va au-delà du seul système limbique. / BackgroundIn Parkinson’s disease, dopamine agonists are associated with an increased risk of impulse control disorders (ICD). Their occurrence is supposed to be related with a deregulation of the dopaminergic meso-limbic pathway, involved in the processing of the consequences of previous action to adapt future behaviors. Dopamine agonists, through a tonic stimulation of the dopamine receptors would lead to an overestimation of the positive consequences of actions, and therefore, continuation of a harmful behavior.Method:We investigated (i) the resting-state striato-cortical functional connectivity using functional MRI, and (ii) electro-encephalographic (EEG) markers of feedback processing during a gambling task : the feedback related negativity (FRN), the feedback related positivity, (FRP), and the theta band oscillations (4-7 Hz) in 20 Parkinson’s disease patients with an active ICD, 19 Parkinson’s disease patients without ICD, and 19 healthy subjects.Functional MRI: The ventral striatum, dorsal caudate, and anterior and posterior putamen were semi-automatically segmented. For each region of interest, a seed-based connectivity analysis was performed on preprocessed fMRI data mapped on the ipsilateral cortical surface.Neurophysiological approach: The subjects underwent an EEG while performing a gambling task. The EEG was averaged for each condition and each subject. The FRP amplitude was measured in Cz, and the FRN amplitude was measured in Fz on the difference wave between the potential evoked by losses and by gains. The power spectra were computed by using a sinusoidal Morlet wavelet transform and averaged by condition. The maximum power in the theta frequency band was computed for each participant and each condition.Results:Cortico-striatal connectivity analysis: The presence of an ICD in patients with PD was associated with functional disconnection between the left anterior putamen and both the left inferior temporal and anterior cingulate gyrus. ICD patients also displayed a trend toward a functional disconnection between (i) the left anterior putamen and the inferior frontal gyrus, (ii) the posterior putamen and the inferior temporal gyrus, superior frontal gyrus, posterior cingulate, and medial frontal gyrus on the left, as well as the medial frontal gyrus, middle frontal gyrus, and cingulate gyrus on the right, (iii) the dorsal caudate and the gyrus rectus and orbitofrontal cortex, and the middle frontal and inferior temporal gyrus on the left.Evoked potentials: In Parkinson’s disease patients without ICD and healthy controls, the FRP was greater after gains that after losses following a non-risky choice. There was no difference in FRP amplitude after losses and gains in Parkinson’s disease patients with ICD.Time-frequency analysis: At Cz, positive outcomes (gains) were associated with greater theta power than negative outcomes (losses) in Parkinson’s disease patients without ICD and in healthy controls, but not in Parkinson’s disease patients with ICD. There was an increase in theta power after unexpectedly high outcomes, at Fz in healthy controls and in FCz in Parkinson’s disease patients with ICD, whereas theta power was not modulated by the magnitude of the outcome in PD patients without ICDs.Conclusions:Parkinson’s disease patients with ICD have an alteration in EEG markers of reward in line with an altered discrimination of gains and losses and a greater sensitivity to unexpectedly high outcomes, supposed to lead to a significant activation in the dopaminergic meso-limbic pathways. These findings are in line with a dysfunction in reward processing in ICD in Parkinson’s disease. This dysfunction is associated, at rest, with an alteration in striato-cortical connectivity that goes beyond a pure dopaminergic meso-limbic dysfunction.
2

Le rôle de la honte et des processus cognitifs de régulation émotionnelle dans les comportements répétitifs centrés sur le corps et les troubles alimentaires

Houazene, Sarah 08 1900 (has links)
L’extirpation compulsive des poils et de la peau, ainsi que le rongement des ongles constituent des gestes destructeurs et non-fonctionnels appartenant à la catégorie des comportements répétitifs centrés sur le corps (CRCC). Dans les dernières années, plusieurs études ont souligné des caractéristiques communes entre les CRCC et les troubles alimentaires (TA). Des modèles théoriques ont notamment mis en lumière l’importance des difficultés de régulation émotionnelle chez ceux atteints de CRCC et de compulsions alimentaires. Plusieurs auteurs ont suggéré que la honte possédait un rôle important dans le déclenchement et le maintien de ces comportements impulsifs. De plus, la honte physique et les conséquences associées à ces comportements contribueraient à la persistance du cycle de la honte. À ce jour, de nombreux processus cognitifs utilisés pour caractériser ces conditions restent inexplorés, incluant les stratégies cognitives de régulation émotionnelle et l'autocritique (i.e., évaluation néfaste et punitive de soi). L’étude de ces processus cognitifs et de la honte contribuera au raffinement des modèles théoriques existants. Par ailleurs, l’étude en parallèle des CRCC et des TA permettra de comparer les processus divergents et convergents entre ces conditions souvent concomitantes. Le premier article de cette thèse porte sur une étude en ligne ayant été effectuée par le biais de questionnaires auto-rapportés auprès d’un échantillon d’adultes provenant de la population générale (n=76). De nature exploratoire, cette étude vise à identifier la relation entre la sévérité des symptômes de CRCC et de TA, l’autocritique, la honte et les stratégies cognitives de régulation émotionnelle inadaptées. Les résultats montrent une corrélation positive entre les symptômes de CRCC et de TA et les processus étudiés. De plus, ces résultats indiquent que la honte et les stratégies de régulation émotionnelle inadaptées expliquent en partie la sévérité des symptômes de CRCC, tandis que l’autocritique explique la sévérité des symptômes de TA. Le deuxième article présenté dans le cadre de cette thèse porte sur une étude expérimentale effectuée auprès de trois groupes de femmes, soit un groupe témoin (n=18), un groupe atteint de CRCC (n=18) et un groupe s’engageant dans des compulsions alimentaires et souffrant d’un TA (n=18). L’objectif principal de cette étude est d’explorer le rôle de la honte dans l’envie de s’engager dans des CRCC et des compulsions alimentaires. Les résultats de cette étude confirment que la honte augmente l’envie de s’engager dans des CRCC, sans toutefois augmenter l’envie de s’engager dans des compulsions alimentaires. Par ailleurs, les résultats mettent en lumière la présence d’un sentiment de honte subséquemment à des épisodes de CRCC et de compulsions alimentaires. Les données obtenues soulignent l’importance de la honte comme facteur précipitant un épisode de CRCC, ainsi que comme facteur de maintien des CRCC et des compulsions alimentaires. Pour conclure, les résultats de cette thèse doctorale appuient le rôle de la honte dans la sévérité des symptômes de CRCC, ainsi que comme facteur déclencheur et de maintien des épisodes de CRCC. En plus de discuter de l’ensemble des résultats de la présente thèse, les principales limites et les forces sont présentées dans la discussion. Les implications théoriques et cliniques, ainsi que des pistes pour orienter les recherches futures sont également proposées. / Compulsive hair-pulling, skin-picking and nail-biting are destructive and non-functional habits that are classified as body-focused repetitive behaviors (BFRBs). Over the past few years, several studies have highlighted common characteristics between BFRBs and eating disorders (EDs). Notably, theoretical models have highlighted the role played by emotional regulation difficulties during BFRB and binge eating episodes. Several authors have suggested that shame plays an important role in the precipitation and maintenance of these impulsive behaviors. Further, the physical shame and the consequences associated with these behaviors contribute to propelling a “cycle of shame”. To this day, many of the cognitive processes used to characterizing these conditions remain unexplored, including cognitive emotion regulation strategies and self-criticism (i.e., harmful and punitive self-assessment). The investigation of these cognitive processes and shame will contribute to refining existing models. Moreover, studying BFRBs and EDs simultaneously allows us to compare the diverging and converging processes between these often-comorbid conditions. The first article presented within the framework of this thesis aims to identify the relationship between BFRB and ED symptom-severity, self-criticism, shame, and maladaptive cognitive emotion regulation strategies. More exploratory in nature, this study was conducted with an online sample of adults from the community using self-reported questionnaires. The results demonstrate a positive correlation between BFRB and ED symptoms, along with the other processes studied. Additionally, shame and maladaptive emotional regulation strategies partly explained BFRB symptom severity, whereas self-criticism explained ED symptom severity. The second article of this thesis aims to evaluate the impact of shame on the urge to engage in episodes of BFRBs and binge eating. This experimental study was carried out with three groups of women, namely a control group (n = 18), a BFRB group (n = 18), and a group of people suffering from an ED involving binge eating behaviors (n = 18). Findings confirmed that shame increases the urge to engage in BFRBs, but not the urge to engage in binge eating. Moreover, results highlighted the persistence of feelings of shame following BFRB and binge eating episodes. Findings from this study underline the importance of shame as a precipitating factor to BFRB episodes, as well as a maintenance factor to BFRBs and binge eating. Compared to the control group, the BFRB and binge eating groups demonstrated increased sensitivity to shame. Overall, the results of the present thesis support the role of shame in BFRB symptoms severity, as well as a trigger and maintenance factor for BFRB episodes. In addition to discussing the results of this thesis, its main limitations and strengths will be presented in the discussion. The theoretical and clinical implications, as well as perspectives for future research will also be discussed.

Page generated in 0.0886 seconds