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Allocation au sexe et conflits sexuels : approche expérimentale chez l’acarien haplo-diploïde Tetranychus urticae / Sex allocation and sexual conflicts : an experimental approach in the haplodiploïd spider mite Tetranychus urticae

Macke, Emilie 04 July 2011 (has links)
Les ressources étant limitées, les organismes doivent les partager entre les différents traits associés à leur valeur sélective. L'investissement optimal dans chacun de ces traits dépend des conditions environnementales et les individus sont sélectionnés pour ajuster leur stratégie d'allocation en conséquence. La théorie de la compétition locale pour l'accouplement (LMC) illustre bien cette hypothèse. Cette théorie prédit que lorsque qu'une population est structurée, de sorte de l'accouplement se fait localement et que des mâles apparentés sont en compétition pour la reproduction, les femelles devraient biaiser leur sexe ratio en faveur des filles. Bien que cette théorie ait été soutenue par de nombreuses études empiriques, les processus mécanistiques et évolutifs sous-jacents sont très peu connus. Dans cette thèse, j'aborde ces processus chez l'acarien haplo-diploïdeTetranychus urticae. Dans un premier temps, je montre que chez cette espèce, la taille des œufs es tutilisée par les femelles comme mécanisme d'ajustement du sexe-ratio. En effet, les œufs plus gros ont une plus grande probabilité de devenir femelle, et la taille des œufs produits augmente avec l'intensité de la LMC. Dans un second temps, à travers une approche d'évolution expérimentale, j'apporte le premier exemple empirique d'évolution du sexe-ratio en réponse à la LMC.En plus de varier avec les conditions environnementales, la stratégie optimale d'allocation desressources diffère souvent entre mâles et femelles, générant des conflits sexuels. Dans cette thèse,j'étudie les conséquences de tels conflits sur la stratégie reproductive des femelles chez Tetranychusurticae. Je montre notamment que l'accouplement induit une réduction de la longévité et de la fécondité, accompagnée d'une augmentation de la taille des œufs. / Because resources are limited, organisms are constrained to divide their resources between fitness components. The optimal investment into these traits can vary with environmental conditions, so that individuals are selected to adjust their allocation strategy accordingly. The theory of local mate competition (LMC) illustrates this hypothesis. This theory predicts that when populations arestructured, so that mating takes place locally and related males compete for mates, mothers should biastheir sex ratio towards females. Although this theory has been supported by many empirical studies,mechanistic and evolutionary processes underlying sex ratio adjustment remain poorly understood. Inthis thesis, I address these issues, using the haplodiploid spider mite Tetranychus urticae. First, I show that in this species, egg size is used as a mechanism of sex ratio adjustment. Indeed, larger eggs aremore likely to become female, and female spider mites use this property to adjust their sex ratio inresponse to LMC, increasing egg size with the intensity of LMC. Second, through an experimentalevolution approach, I provide the first empirical evidence that the sex ratio can evolve in response toLMC.In addition to varying with environmental conditions, the optimal strategy of resourceallocation also generally differs between male and females. Because of such conflicts, males havedeveloped adaptations aimed at manipulating the way by which females allocate their resources. Iinvestigate the consequences of mating for female reproductive strategies in spider mites. I find that mating induces a decrease of both longevity and fecundity, and an increase of egg size.
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Conflits reproductifs chez un primate social vivant en milieu naturel, le babouin chacma (Papio ursinus) / Conflicts over reproduction in a wild social primate, the chacma baboon (Papio ursinus)

Baniel, Alice 09 May 2016 (has links)
Chez les espèces sociales, les individus des deux sexes peuvent interférer avec la sexualité et les alliances sociales des femelles, ce qui peut influencer les stratégies reproductives des femelles. Un regain d'intérêt récent pour l'action de la sélection sexuelle chez les femelles a mis en évidence que la compétition entre femelles pour monopoliser les ressources reproductives, comme les partenaires sexuels ou les soins aux petits, est prévalente. Cependant, jusqu'à présent, la compétition reproductive entre femelles a reçu peu d'attention chez les espèces polygynes. Nous avons donc étudié les déterminants de la compétition reproductive entre femelles dans une société primate polygyne, dans une population naturelle de babouins chacma, en Namibie. Nos résultats montrent que l'agression est plus intense entre les femelles qui sont en synchronie reproductive et associées à un même mâle, avec qui elles entretiennent des liens sociaux et sexuels préférentiels, et qui est souvent le protecteur et le père de leur petit. De plus, les femelles gestantes et en lactation harcèlent les femelles qui copulent avec leur mâle, probablement afin d'empêcher de nouvelles conceptions avec celui-ci. La compétition pour les soins des mâles semble donc contribuer à façonner les stratégies reproductives des femelles chez les espèces polygynes où ceux-ci apportent d'importants bénéfices aux femelles. Nous avons ensuite étudié les contraintes exercées par les mâles sur la sexualité des femelles. Mâles et femelles ont souvent des optimaux reproductifs divergents, donnant lieu à l'expression d’un conflit sexuel. Chez certaines espèces, les mâles recourent à la coercition sexuelle en agressant les femelles régulièrement afin de les obliger à s'accoupler avec eux-mêmes, ou de les empêcher de s'accoupler avec leur rivaux. Nous avons testé si l'agression dirigée par les mâles vers les femelles a une fonction de coercition sexuelle chez le babouin chacma. Nos résultats indiquent que l'agression des mâles vise en particulier les femelles sexuellement réceptives, augmente le succès d'accouplement immédiat des mâles avec la femelle harcelée et ses chances de la monopoliser lors de l'ovulation, à l'appui de l'hypothèse de coercition. Dans l'ensemble, cette étude permet d'améliorer notre compréhension des déterminants, de l'intensité, et des conséquences évolutives des contraintes sociales qui s'exercent sur la sexualité des femelles dans une société primate polygyne. Elle montre également que les conflits reproductifs jouent un rôle primordial pour structurer les relations entre les femelles d’une part, et entre les sexes d’autre part. / In group-living species, individuals of both sexes can interfere with the sexuality and social alliances of females, which may profoundly influence their reproductive strategies. Renewed attention in the operation of sexual selection on females shows that competition among females to secure reproductive resources, such as mates or allomaternal care, is common. However, to date, female reproductive competition has received little attention in polygynous species. In an attempt to fill this gap, we investigated the determinants of female reproductive competition in a polygynous primate society, the chacma baboon, focussing on a wild Namibian population. Our findings highlight that the frequency of aggression is most intense among females who are reproductively synchronous and who share the same male carer of their offspring. Females also harass sexually receptive females who attempt to mate with their offspring’s carer, likely to prevent further conceptions with him. Overall, competition to secure male carers seems to play an important role in shaping female reproductive strategies in polygynous species where males may provide females with important fitness benefits. We then examined constraints exerted by males on female sexuality. Males and females often have diverging reproductive optima, which underpins sexual conflict. In some species, males may use sexual coercion, in the form of repeated aggression before or during female sexual receptivity to induce females into mating or prevent them from mating with rivals. Here, we tested whether male aggression directed at females represents sexual coercion in chacma baboons. In support of the sexual coercion hypothesis, we found that male aggression against females is most intense when females are sexually receptive, increases male mating success with the harassed female on the short-term, and increases his chances to monopolize her around ovulation on the longer-term. Altogether, these results shed light on the determinants, intensity and evolutionary consequences of social constraints exerted on female sexuality in polygynous primates, and highlight that reproductive conflicts play a primary role in structuring female-female and male-female relationships.

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