Spelling suggestions: "subject:"congrégation dde lainijaur"" "subject:"congrégation dde saintlaurent""
1 |
Du monastére à l’errance : les Bénédictins de Saint-Maur de Normandie et de la province de France de 1750 a 1802 et l’émigration bénédictine en Westphalie / From monastery to the wanderingMarle, Anne 29 November 2012 (has links)
La congrégation de Saint Maur, fleuron de l’érudition monastique au XVIIe et XVIIIe siècles vécut 172 ans Si la vie quotidienne et l’observance tinrent compte de la Règle originelle de saint Benoît, sa constitution et son orientation intellectuelle furent novatrices mais la condamnèrent : Ses membres toujours à l’affût d’idées nouvelles trouvèrent d’abord dans le jansénisme matière à manifester leurs tendances à la chicane et à la polémique que l’esprit du Siècle des Lumières exacerba jusqu’en 1789. La Révolution mit brutalement fin à tous les conflits et les religieux, libérés du joug cénobite, se trouvèrent démunis devant leur nouvelle liberté. Certains en échange du serment à la Constitution civile du clergé obtinrent la sécurité d’une cure, ou bien se lancèrent dans le tourbillon des idées révolutionnaires, d’autres refusèrent toute compromission et se fondirent dans la clandestinité ou émigrèrent. La famille bénédictine de Normandie et de la Province de France opta pour l’Angleterre, la Belgique, parfois la Suisse, avant de s’installer pour une « concession de séjour » dans une Westphalie accueillante. / The congregation of Saint Maur, renowed for its high level of monastic scholarship in the XVIIth and XVIIIth centuries lasted for 172 years. While the daily life was based on the original benedictine rule, its constitution and its intellectual orientation were innovative but condamned it. Its members always looking for news ideas, found at first through the jansenism a good way of sowing their tendency to argue. Tendency that the spirit of Age of enlightenment intensified until 1789. The Revolution put an abrupt end to all their conflicts and the monks, freed from the cenobite’s yoke, found themselves helpless in their new freedom. Some, in exchange for allegiance to the Civil Constitution of the clergy, obtain the security of a parish or followed the new revolutionary ideas. Others refused all compromise and went underground or emigrated. The benedictine family and of the Province of France opted for England, Belgium, Switzerland sometimes, before settling for a « concession of staying » a welcoming Westphalia.
|
2 |
L'Ecole royale militaire de Pontlevoy : Bénédictins de Saint-Maur et boursiers du roi 1776-1793 / The Royal military school of Pontlevoy : The Benedictine order of Saint-Maur and the king's pupils 1776-1793Porquet, Daniel 09 June 2011 (has links)
Par un édit de janvier 1751 Louis XV créa l’Ecole royale militaire de Paris. Elle devait accueillir 500 boursiers du roi. En raison d’insuffisances notoires elle fut scindée en deux. Les enfants devaient acquérir les connaissances de base à La Flèche avant de rejoindre Paris. Ce système jugé coûteux fut réformé en 1776 par le comte de Saint-Germain. L’éducation des jeunes gens se fit, en province, dans des écoles tenues par des religieux puis à Paris ou dans des régiments. Peu de congrégations étaient susceptibles d’accueillir les boursiers ; celle de Saint-Maur obtint 6 collèges dont Pontlevoy. Quel enseignement y était donné ? Que lui apporta la présence de 50 boursiers du roi, chaque année, entre 1777 et 1793 ? Outre la réponse à ces questions, il fallait s’intéresser aux boursiers eux-mêmes, à leur origine, à leurs parents et à leurs revenus. Les règles de l’édit furent-elles respectées ? Les réformes de Saint-Germain visaient à améliorer le sort de cette noblesse provinciale, à récompenser ses talents. Le but fut-il atteint ? / It was not until 1751 when Louis XV succeeded in establishing the Ecole royale militaire de Paris, intending to enroll 500 disadvantaged noble youths. Due to well-known learning deficiencies among many of the pupils, the school was split in two. Younger students studied at the lower school in La Flèche before being sent to Paris. Saint-Germain reformed this costly system in 1776, ordering that the first level of education be entrusted to twelve monastery colleges, spread among the provinces. Afterwards, the king’s pupils would go on to Paris or would enter the army. Few religious orders disposed of the means necessary to educate these pupils. The Benedictine order of Saint-Maur took charge of six colleges. Among them was Pontlevoy. What kind of education should be provided? What economic impact would be caused by the arrival of the new pupils? Additionally, who were these pupils, what was their parents’ income? Did the established rules abide by the terms of the law? Did Saint-Germain achieve his goal of promoting the talents of the king’s pupils and of enhancing the status of the provincial nobility?
|
Page generated in 0.1173 seconds