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Le château de Choisy-le-Roi au XVIIIe siècle : architecture, vie sociale, administration / The castel of Choisy-le-Roi in the 18th century : architecture, sociability, administration

Bornet, Anaïs 05 January 2019 (has links)
Aujourd’hui disparu, le château de Choisy-le-Roi reste bien souvent dans les esprits un symbole des fantaisies coûteuses de Louis XV et de Mme de Pompadour, idée répandues par la littérature et les chroniques des XVIIIe et XIXe siècles. Choisy occupe cependant une place majeure dans l’histoire de l’architecture des programmes mis en place pour les besoins de la vie de cour de la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Proche de la forêt de Sénart, le château devient d’abord une résidence conviviale où se retrouve, après les parties de chasse, une « cour particulière », composée des familiers du roi et de la favorite. Louis XV convie par la suite à Choisy ses enfants, auxquels il consacre de courts séjours dans un cadre moins protocolaire. La suite nombreuse attachée à leur service transforme cet espace auparavant « privé », et le rend plus accessible aux courtisans. Cette augmentation de la fréquentation entraîne de nombreux travaux dirigés par l’architecte Ange-Jacques Gabriel. En conséquence de cette perte d’ « intimité », d’autres lieux particuliers sont alors aménagés ; ainsi, le Petit-Château, premier pavillon d’habitation de Louis XV, est construit. C’est là où prend place la table « volante ». À travers l’étude du domaine royal, on perçoit également le fonctionnement quotidien du château, où vivent de nombreux employés attachés à l’administration des Bâtiments du roi. Le travail sur le terrain est coordonné par un contrôleur des Bâtiments, dont les lettres échangées avec le Directeur de l’administration délivrent de précieuses informations sur la gestion et le personnel. Ainsi, le château de Choisy apparaît comme une pièce majeure pour la compréhension de la cour et de la sociabilité de Louis XV. / Today disappeared, the castel of Choisy-le-Roi remains as a symbol of the Louis XV and Mme de Pompadour’s expensive whims, idea spread by the 18th and 19th centuries literature. However, Choisy has an important part in the history of the programs architecture set up for the needs for the life of court of the second half of the 18th century. Close to the forest of Sénart, the castel becomes at first a friendly residence where finds itself, after the hunting trips, a " particular court ", made up of the king ’s close friends. Louis XV invites later to Choisy his children, to whom he dedicates short stays in a informal settings. The numerous entourage attached to their service transforms this space previously "private", and makes it more accessible to the courtiers. This increase of the company produces many construction works by the architect Ange-Jacques Gabriel. As a result of this loss of "intimacy", other intimate places are then fitted out; so, the Petit-Château, the first detached house of Louis XV, is built. It is where takes place the table « volante ». Through the study of the royal domain, we also notice the daily functioning of the castel, where live numerous employees attached to the administration des Bâtiments du roi. The field works is coordinated by a controller des Bâtiments, from whom letters exchanged with the Director of the administration give valued informations on management and staff. So, the castel of Choisy appears as a major part for the understanding of the court and the sociability of Louis XV.
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L'image de Louis XV et Louis XVI entre tradition et création : statégies figuratives et inscription dans l'espace public, 1715-1793 / The Image of Louis XV and Louis XVI, between Tradition and Creation : strategies of Representation and Inscription in the Public Space, 1715-1793

Chéry, Aurore 30 November 2015 (has links)
L'intérêt scientifique pour l'image de Louis XV et Louis XVI a été jusqu'ici bien moindre que celui manifesté pour celle de leur glorieux ancêtre, Louis XIV. Cette situation a pu être encouragée par une historiographie inclinant à l'hypothèse de la désacralisation de la monarchie au XVIIIe siècle. Il en aurait résulté une dégradation de l'image royale, la monarchie étant incapable de faire face au rôle de plus en plus déterminant joué par la sphère publique. Or, ce travail cherche à montrer que c'est précisément en raison de la prise en compte de l'opinion que cette image royale se redéfinit à cette période, une redéfinition qui apparaissait d'autant plus nécessaire après la défaite dans la Guerre de Sept Ans. C'est bientôt la représentation d'un roi simple et bienfaisant, inspirée par Stanislas Leszczynski, qui s'impose et qui contribue à la popularité de Louis XVI pendant son règne. Ainsi, la représentation royale évolue en se donnant de nouveaux modèles. Elle tire en outre parti d'une multiplicité de supports de diffusion dont la démocratisation permet de toucher un large public. Enfin, cette image ne se conçoit plus sans un nouvel acteur : la presse qui sert à la fois à promouvoir l'iconographie royale, à préciser son sens et à lui donner consistance. / Up to now, scholarly studies have shown less interest in the image of Louis XV and Louis XVI than in the one of their glorious ancestor, Louis XIV. This situation may have been encouraged by a historiography fostering the hypothesis of the desacralization of the monarchy in the 18th century. It would have led to a degradation of the royal image, with the monarchy being unable to face up to the growing influence of the public sphere. Yet, this dissertation tries to show that it precisely was because public opinion was taken into account that the royal image was redifined at the period. It appeared all the more necessary after the defeat in the Seven Years War. Soon afterwards, the representation of a simple and benevolent king, inspired by Stanislas Leszczynski, began to prevail and contributed much to the popularity of Louis XVI during his reign. Thus, the royal representation evolved and refered to new models. It also made good use of the democratization of multiple diffusion mediums enabling it to reach a larger public. Finally, the royal image could not be contemplated without paying attention to a major new actor: the press. It was used to promote the new royal iconography but it also precised its meaning and gave it some intellectual substance.
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La France face à l’élection et à la reconnaissance du roi Stanislas-Auguste (1763-1766) / France towards the election and the acknowledgement of King Stanislaus-Augustus (1763-1766)

Bajer, Jakub 30 November 2015 (has links)
Le sujet principal de la thèse consiste à reconstituer les négociations diplomatiques intenses et complexes entre France et d’autres cours du Sud (l’Autriche, l’Espagne, la Saxe) entre deux dates symboliques, la mort du roi saxon de Pologne Auguste III (le 5 octobre 1763) et la reconnaissance tardive de la France de son successeur sur le trône de Pologne (juin 1766), Stanislas-Auguste, de la famille polonaise des Poniatowski, élu le 7 septembre 1764, le candidat de la Russie. / The main goal of the dissertation was to present a complex diplomatic negotiations between France and other courts of South (Austria, Spain and Saxony) the day after death of Augustus III (5 X 1763), and the late acknowledgement (juin 1766) of his successor Stanislaus-Augustus, from the polish noble family of Poniatowski (elected the 7th of september 1764 as a russian candidate).
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L'ascension du Cardinal de Fleury (1653-1726) / The rise of Cardinal de Fleury (1653-1726)

Malcor, Fabrice 30 January 2016 (has links)
L’ascension du cardinal de Fleury décrit les mécanismes ayant conduit le rejeton d’une famille de financiers « moyens » du Languedoc à devenir en 1726 le principal ministre de Louis XV. Il faut d’abord compter avec le mouvement d’ensemble de tout un lignage qui plonge ses racines dans la marchandise du lodévois depuis au moins le XVIe siècle. Le passage à la finance s’effectue avec le grand-père du cardinal et se poursuit avec son père Jean et surtout son oncle Pierre-Moïse, trésorier de France au bureau des finances de Montpellier. Ce dernier favorise la montée à Paris du jeune André-Hercule qui embrasse dès lors la carrière ecclésiastique. Les moteurs de l’ascension sont ensuite individuels et reposent sur le jeu des clientèles, avec le cardinal de Bonsy puis le cardinal de Noailles qui obtient d’un Louis XIV réticent l’évêché de Fréjus (1698) pour son protégé. La suite relève davantage de la contingence mais ne peut s’extraire du contexte religieux et, là encore, le système des fidélités. La désignation comme précepteur du futur Louis XV, quelques jours avant la mort du Grand Roi, permet à Fleury de faire sa rentrée à la Cour. L’incontestable habileté de Fleury lui permet de profiter de l’évolution politico-religieuse engagée par le Régent qui, passé une phase initiale de rapprochement avec les adversaires de la bulle Unigenitus, s’en détache bientôt. Fleury incarne un soutien modéré mais ferme. Sa proximité avec le petit roi fait le reste et le positionne en personnalité majeure. Les décès de Dubois puis de Philippe d’Orléans le laissent seul face au duc de Bourbon (1723). Trois ans seulement vont suffire à M. de Fréjus pour éliminer le premier ministre en titre. / The ascent of the cardinal of Fleury describes the mechanisms which have driven the heir of an "average" family of financiers in Languedoc to become Louis XV’s Prime Minister in 1726. It is necessary to underline at first the whole rise of a linage which plunges its roots into the merchandise in the Lodévois for at least the XVIth century. The transition to the finance is made with the cardinal’s grandfather and continues with his father Jean and especially his uncle Pierre-Moses, trésorier de France at the bureau des finances of Montpellier. The latter favors the rise in Paris of the young André-Hercule who embraces from then the ecclesiastical career. The causes of the ascent are individual and are based on the set of the clienteles, with at first the cardinal of Bonsy, then the cardinal of Noailles who obtains from reluctant Louis XIV the bishop's siege of Fréjus ( in 1698 ) for his protégé. The continuation is more a matter of contingency but cannot be extracted from the religious context and, even there, the system of the clienteles. The designation as the private tutor of the future Louis XV, a few days before the death of the Great King, allows Fleury to make his comeback to the Court. The indisputable skill of Fleury allows him to take advantage of the politico-religious evolution led by the Regent who, after an initial phase of proximity with the opponents of the Unigenitus bull, soon gets loose from them. Fleury embodies a moderate support but firm. His closeness with the small king makes of him a major actor. The death of Dubois and of Philippe of Orléans leaves him alone in front of the duke of Bourbon (1723). Three years only will be enough for M. de Fréjus to eliminate the official Prime Minister.
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Nicolas Besnier (1686-1754) : architecte, orfèvre du roi, directeur de la Manufacture royale de tapisseries de Beauvais, et échevin de la Ville de Paris / Nicolas Besnier (1686-1754) : architect, goldsmith of the king, director of the Royal Manufacture of Tapestry of Beauvais, and alderman of the city of Paris

Huchet de Quénétain, Christophe 04 March 2017 (has links)
Nicolas Besnier (1686-1754) est le fils de François Besnier, chef du gobelet du roi, et d’Henriette Delaunay. Son oncle est Nicolas Delaunay et son parrain est Corneille Van Clève. Comme architecte, Nicolas Besnier fait le voyage en Italie de 1709 à 1712 ; étudiant à l’Académie de France à Rome, il obtient le premier prix d'architecture de l’Académie de Saint-Luc en 1711. Maître orfèvre en 1714, associé à Delaunay, logé aux galeries du Louvre à partir de 1718, il est nommé orfèvre du roi par un brevet en 1723. Il travaille pour la cour de France, notamment pour le remplacement de la vaisselle ordinaire du roi et pour les Affaires étrangères, ainsi que pour les comtes de Tarroca, de Pontchartrain, les duchesses de Retz, d'Harcourt, le maréchal de Castries, les ducs de Bouillon, de Levy, Horatio Walpole, Gaspard-César-Charles de Lescalopier, William Bateman, l'église Saint-Louis-en-l'ile, la cour de Wurtemberg, etc… Il devient échevin de la ville de Paris en 1729. A cette époque, il décide de collaborer avec son gendre Jacques Roëttiers de La Tour, à qui il laissera la conduite de son atelier d’orfèvre. De 1734 à 1753, il est directeur de la Manufacture royale de tapisserie de Beauvais. Il supervise la création de nouvelles tentures par Jean-Baptiste Oudry - Métamorphoses d'Ovide, Verdures fines -, par Charles Joseph Natoire - Histoire de don Quichotte - et par François Boucher - les Fêtes italiennes, Histoire de Psyché,Seconde tenture chinoise, les Amours des dieux, la Noble pastorale, les Fragments d'opéra ; cette période est vraiment « l'âge d'or » de la manufacture. Il quitte son logement aux galeries du Louvre en 1739 et il remet son poinçon d'orfèvre en 1744. / Nicolas Besnier (1686-1754) is the son of François Besnier, head of the Gobelet du Roi and Henriette Delaunay. His uncle is Nicolas Delaunay and his godfather is Corneille Van Clève. As an architect, Nicolas Besnier traveled to Italy from 1709 to 1712. As student at the Academy of France in Rome, he obtained the first prize of architecture of the Académie de Saint-Luc in 1711. He became master goldsmith in 1714, partner with Delaunay, and was housed in the Galeries du Louvre from 1718. He was appointed goldsmith of the king by a patent in 1723. He worked for the court of France, notably for the replacement of the king's ordinary serveware and for the Foreign Affairs, as well as for the Counts of Tarroca, of Pontchartrain, the Duchess of Retz, of Harcourt, the Marshal de Castries, the Dukes of Bouillon, of Levy, Horatio Walpole, Gaspard-Caesar-Charles de Lescalopier,William Bateman... He became the alderman of the city of Paris in 1729. At that time, he decided to collaborate with his son in law Jacques Roëttiers de La Tour, who led the his workshop of goldsmith. From 1734, and until 1753, he was director of the Royal Manufacture of Tapestry of Beauvais. He supervised the creation of newhangings by Jean-Baptiste Oudry - Metamorphosis of Ovide, Fine verdures, by Charles Joseph Natoire - History of Don Quixote and by François Boucher - Italian festivals, Story of Psiché, the second Chinese hangings, the Loves of the gods, the Noble pastoral, Fragments of opera. This period is truly the « golden age » ofmanufacturing. He left his lodging at the galleries of the Louvre in 1739 and in 1744 gave back his hallmark of goldsmith.
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Jean-Baptiste Lemoyne (1704-1778) : un sculpteur du roi au temps des Lumières / Jean-Baptiste Lemoyne (1704-1778), royal sculptor of the Enlightenment

Champy-Vinas, Cécilie 11 March 2017 (has links)
Issu d’une dynastie de sculpteurs parisiens, formé sous la Régence, en plein triomphe du style « rocaille », Jean-Baptiste Lemoyne (1704-1778) construit sa renommée sur la faveur que lui accorde Louis XV. Des années 1730 aux années 1750 Lemoyne s’illustre dans le genre colossal. À moins de dix ans d’intervalle, en 1743 et 1754, le sculpteur inaugure à Bordeaux puis à Rennes deux monuments à la gloire de Louis XV, prouesse artistique et technologique jamais égalée jusqu’alors. À partir des années 1750, le sculpteur recentre sa production sur l’art du portrait, devenant, avant Houdon, le sculpteur des grands hommes. Célébré de son vivant, Lemoyne connut une destinée posthume tragique : la plupart de ses monuments religieux et royaux furent détruits sous la Révolution et le sculpteur tomba dans l’oubli, victime du mépris de la génération néoclassique. L’artiste est demeuré longtemps méconnu, éclipsé par la renommée de Bouchardon puis de Houdon. Cette étude se propose de reconsidérer l’une des figures majeures de la sculpture française du XVIIIe siècle, en mettant l’accent sur son héritage familial et esthétique, l’influence de son atelier et le rôle que la « sociabilité » des Lumières a joué dans la réussite de sa carrière et le succès de ses portraits. / Born in a family of Parisian sculptors, Jean-Baptiste Lemoyne was trained under the Régence period when the rocaille style triumphed. His fame then was rooted in Louis XV’s favor. From the 1730s to the 1750s, Lemoyne became renowned for his colossal sculptures. In less than ten years, between 1743 and 1754, he erected in Bordeaux and Rennes two monuments to glorify the King, thus achieving a unique artistic as well as technological performance. From the 1750s on, Lemoyne focused on sculpting portraits, thus preceding Houdon in being the sculptor of illustrious men. Although he was a celebrated and well-known artist during his lifetime, Lemoyne’s fame vanished after he died. Most of his religious and royal monuments were destroyed during the French Revolution. His work, despised by the néoclassique generation, fell into oblivion. Unlike his rivals Bouchardon and Houdon, he remained unstudied for a long time. My dissertation proposes to reconsider one of the leading figures of eighteenth-century French sculpture. I particularly focus on three points: the aesthetic heritage Lemoyne received from his family, his influential workshop, and the key role played by enlightened networks and societies in his successful career as a portraitist.
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Plumes de fer et robes de papier. Logiques institutionnelles et pratiques politiques du parlement de Paris au XVIIIe siècle / The parlement of Paris in eighteenth Century

Feutry, David 27 October 2012 (has links)
Les historiens ont souvent interprété les relations entre le Parlement et la monarchie comme un combat qui devait amener à la Révolution. Par orgueil et égoïsme, le Parlement avait tenté de s’arroger les prérogatives royales. La réalité était bien plus complexe. Le Parlement n’était pas le bourreau de la monarchie. Il avait toujours cherché à l’aider dans ses choix, en lui montrant la voie qu’il trouvait la plus sage, au vu des circonstances et des enseignements du droit et de l’histoire. L’étude institutionnelle des rouages de la cour, la mise en perspective des revenus des conseillers à travers les épices et l’analyse de la recherche d’une justification de sa fonction à travers l’histoire, montrent le rôle de la cour dans l’évolution du XVIIIe siècle. / The fight between the crown and the Parlement of Paris has been seen as the origins of the French Revolution. The Parlement was guilty of trying to usurp the power of the King. In fact, the comprehension of the XVIIIth Century is more problematic because the Parlement of Paris had never been the executioner of the monarchy. The judges had tried to help the King in the making of the laws. The institutional study of the mechanisms of the Parlement, the analysis of the fees of the judges and of the theoretical justifications of the Parlement show the real place of the court in the evolution of the century.
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François Colin de Blamont (1690-1760). Une carrière officielle au cœur des institutions musicales françaises du Grand Siècle au Siècle des Lumières / François Colin de Blamont (1690-1760). An official career in the French musical institutions during the Classical Century up to the Age of Enlightenment

Dratwicki, Benoît 12 February 2014 (has links)
Débutant sa carrière durant les dernières années du règne de Louis XIV sous les auspices de Michel-Richard de Lalande, François Colin de Blamont se fait connaître dans les salons de la Régence par ses airs et ses cantates. Nommé Surintendant de la Musique de la Chambre du jeune Louis XV (1719), il devient l’un des acteurs déterminants de l’évolution des goûts et des pratiques musicales de la Cour. Dans la capitale, il est joué avec succès au Concert Spirituel, à l’Académie royale de musique et dans les cénacles en vue, souffrant toutefois de l’étoile montante de Jean-Philippe Rameau. Ses partitions témoignent de l’ambiguïté musicale française caractéristique du Siècle des Lumières, associant respect de la tradition et recherche de modernité. Ce travail propose de mettre en lumière la carrière et l’Œuvre de ce compositeur en les éclairant par le contexte historique, social et politique. La première partie fait le point sur la jeunesse, la formation et les premières productions de l’auteur. La deuxième partie est consacrée au service de la Cour. La troisième partie aborde le milieu musical parisien et les implications de Colin de Blamont dans les grandes institutions de la capitale. Enfin, la dernière partie tente de porter un regard neuf sur l’auteur, considéré tout à la fois comme homme de cour, esthète et musicien. / François Colin de Blamont started his career during the last years of the reign of Louis XIV under the aegis of Michel-Richard de Lalande. During the Regency, he was mostly known through his arias and cantatas. In 1719, he was appointed ‘Surintendant de la Musique de la Chambre’ of the young Louis XV. He became one of the main personalities involved in the evolution of the tastes and the musical practices at the Court. In Paris, his music was successfully played at the ‘Concert Spirituel’, at the ‘Académie royale de musique’ and in the most famous literary sets, even if the rising star of Jean-Philippe Rameau was to overshadow him. His style shows the musical ambiguity typical of French music of the 18th century, which associated the respect of the tradition with the aspiration to modernity. This study aims to bring to light the career and the works of this composer by considering them in their historical, social and political context. The first part sums up his youth, his training and his first works. The second part is devoted to his career at the Court. The third part explores the Parisian musical environment and the involvement of Colin de Blamont in the main institutions of the city. Finally, the last part will consider the author in a new way, as a man of court, as an esthete and as a musician.
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The Countess of Counter-revolution: Madame du Barry and the 1791 Theft of Her Jewelry

Lewis, Erik Braeden 12 1900 (has links)
Jeanne Bécu, an illegitimate child from the Vaucouleurs area in France, ascended the ranks of the Ancien régime to become the Countess du Barry and take her place as Royal Mistress of Louis XV. During her tenure as Royal Mistress, Jeanne amassed a jewel collection that rivaled all private collections. During the course of the French Revolution, more specifically the Reign of Terror, Jeanne was forced to hatch a plot to secure the remainder of her wealth as she lost a significant portion of her revenue on the night of 4 August 1789. To protect her wealth, Jeanne enlisted Nathaniel Parker Forth, a British spy, to help her plan a fake jewel theft at Louveciennes so that she could remove her economic capital from France while also reducing her total wealth and capital with the intent of reducing her tax payments. As a result of the theft, her jewelry was transported to London, where she would travel four times during the French Revolution on the pretext of recovering her jewelry. This thesis examines her actions while abroad during the Revolution and her culpability in the plot. While traveling to and from London, Jeanne was able to move information, money, and people out of France. Jeanne was arrested and charged with aiding the counter-revolution, for which the Revolutionary Tribunal sentenced her to death. Madame du Barry represented the extravagance and waste of Versailles and of Bourbon absolutism, and this symbolic representation of waste was what eventually inhibited Jeanne’s success.
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Pouvoir féminin à la cour de Louis XV

Goulet, Emmanuelle 11 September 2020 (has links)
Cette thèse analyse le pouvoir social des femmes de la haute aristocratie à la cour de Louis XV (1723-1774). La société de cour, telle que théorisée par le sociologue Norbert Elias, était formée d’une multitude de réseaux de courtisans dans lesquels les femmes jouaient des rôles essentiels. Ne pouvant exercer le pouvoir politique au même titre que les hommes, ces femmes avait tout de même une capacité d’agir (agency) au sein de la cour. Elles développèrent des stratégies utilisant leur pouvoir social, soit leur capacité d’intervenir dans les relations sociales de la cour, pour consolider et favoriser leur mobilité sociale et celle des membres de leur réseau. Ces stratégies furent étudiées par l’entremise des mémoires de cinq femmes ayant fréquenté la cour et les courtisans au XVIIIe siècle, soit Madame de Brancas, Madame du Hausset, Madame de La Ferté-Imbault, Madame Campan et Madame de Genlis. D’abord, cette thèse analyse le temps, soit celui de la cour de Louis XV, celui de la rédaction des mémoires et celui de leur publication, ainsi que l’espace de la cour en tant que composantes qui orientèrent les stratégies féminines. Bien que ces composantes fussent des contraintes à l’action des courtisanes, ces dernières développèrent tout de même leurs stratégies en fonction du temps et de l’espace pour parvenir à leurs fins. Leurs stratégies ont été également façonnées selon des règles d’étiquette et d’éthique comportementale qui régnaient à Versailles. Ne pouvant en faire abstraction, les courtisanes surent les utiliser à leur avantage. Enfin, se trouvant au coeur de réseaux complexes, les femmes de la noblesse développèrent des méthodes d’utilisation de ces réseaux afin d’atteindre leurs objectifs d’ascension sociale. Cette thèse démontre donc que les femmes de la noblesse avaient une capacité d’agir bien réelle par l’exercice de leur pouvoir social et qu’elles étaient essentielles au fonctionnement de la mécanique de la société de cour qui, au XVIIIe siècle, n’était pas en déclin, mais avait plutôt atteint l’apogée du processus de civilisation.

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