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Hennepin à Utrecht, un ultime combat, édition critique de La morale pratique du jansénisme, ou, Appel comme d'abus à notre souverain seigneur le pape Innocent XII interjetté par le R.P. Louis Hennepin, missionaire récollect, notaire apostolique & chapelain de son altesse électorale de Bavière

Dubé, Pauline January 1997 (has links) (PDF)
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Le sérieux du rire : la comédie polémique et les convulsionnaires de Saint-Médard

Gosselin Rodière, Simon January 2013 (has links)
Il peut paraître curieux que la querelle entourant l'épisode convulsionnaire du jansénisme des Lumières se soit trouvée à s'exprimer en comédies, mais cela se comprend lorsque l'on examine l'itinéraire général du jansénisme, et le parcours particulier des comédies en tant que telles. Les deux comédies, une écrite par un père jésuite et l'autre par un janséniste inconnu, ouvrent une fenêtre inusitée sur le phénomène convulsionnaire, la réception sociale qu'il connut et les malaises politico-religieux qu'il souleva. Les échos littéraires de la querelle janséniste révèlent un déplacement de ses lieux et modalités habituels d'affrontements. La querelle janséniste du XVIIIe siècle laisse place à une polémique furieuse qui investit l'espace public. La discussion théologique de la première querelle reste présente, mais elle sert davantage de paysage dans lequel se dessinent de nouveaux motifs de disputes tels que le rôle des miracles, la paix de l'Église et la question de l'autorité. La guerre entre jansénistes tourne autour de lieux communs et de caricatures qui couraient à l'époque. L'application comique à travers une intrigue exagérée et des personnages stéréotypés sert davatage la polémique. Les comédies furent reçues comme de la littérature polémique autour d'un sujet d'actualité. Elles sont une tentative réussie d'ouvrir la querelle précise de Saint-Médard à un certain public. Plus encore, elles sont une réflexion sur la reconnaissance du public comme instance nouvelle d'autorité et sur les moyens légitimes de lui parler.
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La "verità plurale" : itinerario spirituale di Gesualdo Bufalino, in dialogo coi Francesi / La "Vérité plurielle" : itinéraire spirituel de Gesualdo Bufalino, en dialogue avec les Français / The "plural truth" : spiritual itinerary of Gesualdo Bufalino, in dialogue with the French

Aiello, Marta 14 December 2018 (has links)
Cette thèse retrace le parcours existentiel de Gesualdo Bufalino à la recherche de la vérité. C’est un itinéraire que l'écrivain sicilien accomplit à travers le philtre de la littérature française, domaine privilégié de sa formation dès son plus jeune âge. La première phase, dans le chapitre qui s’intitule "Bufalino et les poètes français", identifie un très jeune Bufalino à la recherche d'une vérité "esthétique". Cette période va de l'enfance à l'appel aux armes, plus ou moins entre 1930 et 1942. Formé pendant l'adolescence à la lecture des symbolistes français et de Baudelaire, c’est surtout de ce dernier que le jeune Bufalino dégage sa vision existentielle, des outils de rhétorique, des émotions, une pléthore d'images et, plus que toute autre chose, une vision de la littérature comme dépositaire d'une vérité indéchiffrable, activité à laquelle il se consacre inlassablement, jusqu'à privilégier le culte de la forme.La deuxième phase, que l’on abordera dans le chapitre s’intitulant "Bufalino et les écrivains catholiques français", se déroule depuis 1942, année où Bufalino fut appelé au front, jusqu'à 1950. Au fil de ces années, Bufalino a entrepris une féconde correspondance avec l'intellectuel Angelo Romanò qui, aux prises comme Bufalino lui-même avec des doutes religieux, a initié l’écrivain sicilien à de nombreuses lectures et en particulier à celles des écrivains catholiques français, parmi lesquels nous avons isolé Claudel, Mauriac, Bernanos et Cendrars qui nous ont semblé plus utiles que d'autres dans l’observation et l’analyse de la recherche de la foi chez Bufalino.La troisième phase, dans le chapitre qui s’intitule "Bufalino et les écrivains éxistentialistes français" débute à peu près dans les années ‘50 et se termine en 1981, lors de la publication de son premier roman, ‘Diceria dell'untore’. C’est une période qui commence par un intérêt pour la vérité de la raison, ce qui deviendra plus tard une préférence marquée en particulier pour l'œuvre d'Albert Camus. La quatrième et dernière phase que l’on abordera dans le chapitre s’intitulant "Bufalino et la vérité plurielle" commence immédiatement après 1981 et analyse le tournant final de la recherche spirituelle de Bufalino jusqu'à la fin de sa vie, en 1996. Bufalino renoncera définitivement aux options métaphysiques et matérialistes. Il confiera entièrement sa quête de sens à la littérature, considérée comme une écriture différemment « sacrée » / This thesis retraces the existential itinerary in search of the truth of the Sicilian writer G. Bufalino, with a particular focus on the filter of the French literature that, from an early age, constituted the privileged field of reference for his formation.It starts from the years ranging from childhood to the call to arms, therefore more or less from the period between 1930 and 1942. Formed as a teenager on French symbolists and especially on Baudelaire, the young Bufalino got an existential vision, tools rhetoricians, emotions, a mass of images, and more than anything else a vision of literature as the depositary of an indecipherable truth, an activity to be indefatigably dedicated to and spent on until it consecrates its existence to the cult of form. The second phase is "Bufalino and the French Catholic writers" and goes approximately from 1942, the year in which he was called to the front, until '50. In these years, Bufalino undertook a fruitful correspondence with the intellectual Angelo Romanò who, in turn engaged in religious travails, began it to many readings and in particular to that of French Catholic writers, among whom we have isolated Claudel, Mauriac , Bernanos, Cendrars who seemed to us more than others useful to observe a Bufalino in search of a truth of faith. The third phase of the spiritual life of Bufalino is “Bufalino and the French Existentialist writers” and begins roughly in the 50s and ends in 1981, the year of the publication of his first novel, ‘Diceria dell'untore’. It begins with an interest in the truth of reason and later with a marked preference in particular for the work of Albert Camus. The fourth and last phase is “Bufalino and the plural truth’ and begins immediately after 1981, and observes the final turning point of Bufalino's spiritual research until the end of his life, that is until 1996. Bufalino will definitively renounce both the metaphysical and the materialistic options, and he will entrust his sense question entirely to literary research, understood as a differently 'sacred' writing
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Les figures de l'ange et de la sorcière : l'inscription du discours janséniste dans trois oeuvres de fiction d'Anne Hébert

Van Oordt, Christina H. January 2007 (has links) (PDF)
Ce travail trouve son origine dans une carence du discours critique sur la religion dans le roman québécois et chez Anne Hébert en particulier, soit une absence d'analyse du jansénisme. Cette doctrine est pourtant considérée comme un élément structurant de la mentalité québécoise du XXe siècle. Et c'est une idée reçue, encore aujourd'hui, que l'Église du Québec en a été imprégnée. Il nous a paru qu'une étude sociopoétique, centrée sur les figures de l'ange et de la sorcière (appartenant à la fois au code catholique et au code folklorique), inscrites dans trois romans clés de notre auteure, nous permettrait d'aller plus avant sur cette question. À cette fin, notre thèse présente d'abord une typologie sommaire du jansénisme. Vient ensuite une description du paradoxe né du fait qu'une Église ultramontaine puisse être janséniste. Pour mieux comprendre le phénomène, nous esquissons l'horizon idéologique d'Anne Hébert et dégageons son projet d'écrivain pour aborder, dans un deuxième volet, les marques du phénomène janséniste dans notre corpus. Nous trouverons en filigrane, dans l'intertexte catholique et janséniste, des traces discursives du fameux manifeste des artistes: Refus global. Dans le troisième volet, notre analyse des procédés structuraux utilisés par Anne Hébert fera voir une transformation de la sorcière-magicienne en artiste-magicienne, nous amenant à constater le renversement des signes ange et sorcière, en même temps que le passage d'une dévalorisation à la valorisation de la femme et de l'art. Ce faisant, nous découvrirons enfin que la révolte d'Anne Hébert contre le mensonge et les contradictions que nous avons cherché à accentuer équivaut à une révolte contre un faux « jansénisme », c'est-à-dire contre une mentalité qui est, en grande partie à tort, considérée comme représentative des port-royalistes. Car il s'agit chez elle d'une satire de la mentalité et du discours social ultramontains qui ont, pour ainsi dire, récupéré le vocabulaire janséniste, porteur de thèmes et de motifs qui intéressaient jadis profondément les port-royalistes (et sur lesquels ceux-ci ont médité avec tant d'intégrité), mais pour le détourner. L'usage qui est fait de l'intertexte catholique et folklorique dans les trois oeuvres examinées ici opère donc bel et bien un renversement des signes chrétiens, mais il n'y a pas renversement des valeurs évangéliques. En fait, ces valeurs sont rehaussées: elles sont très savamment, et de façon surprenante, mises en évidence. Par cette grande conclusion où se révèle l'art très raffiné d'Anne Hébert, nous pensons contribuer à remédier à l'occultation que nous avons au départ observée, dans le discours critique québécois. Nous espérons avoir tiré au jour un refoulé authentiquement chrétien à travers un discours et des formes narratives exemplaires. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Intertextes catholique, Folklorique et borduasien, Inversion parodique des images religieuses, Marques jansénistes positives et négatives (XVIIe – XXe siècles), Sorcière-magicienne-artiste, Écrivain fictif.
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Un corps dans tous ses « états » : « La sœur de Sainte Brigide », religieuse et convulsionnaire de l’Hôtel-Dieu de Paris (1741-1764) / A body in many different states : “Sainte Brigide’s sister”, a nun who had fits from the Paris Hotel Dieu (1741-1764)

Blot, Béatrice 13 December 2011 (has links)
Hystériques, illuminés, fanatiques, simulateurs, simples d’esprit ou encore sado-masochistes sont quelques-uns des termes qui furent ou sont parfois toujours utilisés par les autorités établies, les historiens, les théologiens, les philosophes et jusqu’aux médecins pour qualifier les miraculés et les convulsionnaires jansénistes parisiens du XVIIIe siècle. Exhumés de milliers de documents relatifs à ce phénomène, les recueils de discours, de lettres et de visons de la sœur Brigitte accompagnée de son directeur de conscience le Père oratorien Michel Pinel nous permettent de pénétrer au cœur de l’imaginaire convulsionnaire et d’en cerner nombre de points qui furent souvent ignorés ou peu analysés par la recherche. Des corps, des gestes, des voix donnent à des hommes et des femmes des possibilités d’être reconnus dans un monde qui semble s’éloigner d’une vérité, leur Vérité. Revisité par des disciplines peu fréquentées par les historiens jusqu’à une période récente, ce moment déroutant d’une histoire surchargée de sens, au point d’en perdre tout sens, ouvre des possibilités d’enrichissement certain à la compréhension d’un siècle qui ne fut pas que celui des Lumières et de la raison triomphante. / Hysteries, visionaries, zealot, shammers, simpletons or even sadomasochists are a few words or phrases among others which were or still are used by those in authority, the historians, the theologists, the philosophers including doctors to qualify the 18th century people who miraculously recovered and the Jansenist Convulsionaries from Paris. Unearthed with thousands of documents related to this phenomenum, the compendium of speeches, letters and Sister Brigitte’s visions which come along with her spiritual advisor the oratorian Father Michel Pinel enable us to get to the heart of the convulsionary imagination and to develop many items which used to be left heart or little considered due to narrow investigations. Bodies, gestures, voices give these men and women the opportunity to be accepted in a world seems to wonder from the truth, Their Truth. Reexamined by same subjects which so far had often been left out by historians, this disconcerting and fascinating period of time is part of an eventful history, to the extent it may lose its deepest meanings; this moment gives a real boost to a better understanding of that century which can be restricted, far from it, to the Age of the Enlightenment or “raison triomphante”.
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De Port-Royal au jansénisme à travers les Relations de captivité / From Port-Royal to jansenism through the captivity accounts (the Relations de Captivité)

Bretz, Michèle 12 January 2016 (has links)
L'objet de cette thèse est l'édition critique des relations de captivité des religieuses de port-royal, enlevées de leur monastère le 26 août 1664 par les autorités et détenues des couvents hostiles au jansénisme. disséminées dans divers manuscrits, ces relations demeurent méconnues, car leur corpus n'a pas encore été établi même si certaines d'entre elles furent éditées en 1724. il convient donc, après avoir établi leur corpus, de procéder à leur édition critique d'après leurs copies manuscrites qui trouvent à la bibliothèque de port-royal et à la bibliothèque nationale de France. nous présenterons une typologie de ces relations, une brève biographie de leurs auteurs, ainsi qu'une étude qui mettra en lumière les fondements politiques et théologiques du combat des religieuses contre le roi et l'Eglise, tel qu'il apparaît dans ces relations. nous analyserons également la place privilégiée qu'occupent ces relations dans l'importante production littéraire de port-royal /... / From Port-Royal to Jansenism through the captivity accounts’ (the ‘Relations de Captivité’) analyses the revolt of the Port-Royal nuns. Supported by the Grand Arnauld and the port-royalist network they refused to sign the formulary which condemned Jansenius’ augustinian theology. They dared oppose Louis XIV and the Pope, who relied on the Jesuits. The nuns describe their revolt in their ‘Relations de Captivité’, prison memoirs, which are both private and collective reports. We present here the first critical edition of those accounts. Our thesis examines the various episodes of the formulary case and the grounds for the nuns’ resistance – which served the Jansenists’ interest in the XVIIIth century (the abbé d’Etemare among others) when fighting against the Bull Unigenitus. The Jansenists devised an important historiography, as did Racine, the first historian of the nuns. They set up the nuns as myth and martyrs to their cause. The ‘Relations de Captivité’ herald the XVIIIth century Jansenism, the arguments of which can be noted in the nuns’ reports. Later on the nuns’ revolt aroused the interest of historians and writers, in France as well as abroad. Sainte-Beuve, Reuchlin, and Charles Beard devoted extensive studies to the subject. Montherlant, Julien Green, Charles Bobin were touched by the poetic streak of the accounts. There is another innovative element to it : the Port-Royal nuns are a landmark in the history of women in so far as they dared assert and justify themselves by writing their own story.
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Port-royal des champs, haut lieu de mémoire : étude des jardins et des paysages culturels / Port-Royal des Champs, Chief place of Memory : study of gardens and cultural landscapes

Hilaire, Sylvain 27 September 2017 (has links)
L’étude développe une approche globale de l’histoire d’un haut lieu de mémoire, Port-Royal des Champs, à partir du prisme du jardin et du paysage, comme clé heuristique de relecture de l’histoire de Port-Royal et du jansénisme, mais aussi des enjeux de la modernité classique aux XVIIème et XVIIIème siècles. La méthodologie croise les approches de l’histoire culturelle et de l’histoire environnementale, avec une ouverture pluridisciplinaire à partir de la notion de « rosace de Port-Royal ». Il s’agit d’abord d’observer le niveau de lecture religieux, depuis les acculturations bibliques, monastiques et augustiniennes, jusqu’au renouveau tridentin du premier XVIIème siècle, et leurs oscillations, allant du désert ascétique au jardin paradisiaque. Viennent ensuite les lectures esthétiques, poétiques et picturales, avec leurs primitivismes et tentations naturalistes, par la recherche des traces d’une nature originelle, sans oublier leurs traductions techniques dans des savoirs horticoles, botaniques et agronomiques. Apparaissent enfin les dimensions paysagères et territoriales, qui offrent l’expression d’un contre-modèle versaillais incarné dans l’espace. Ce mythe paysager traversa les siècles, depuis les réseaux de la République des Lettres des XVIIème et XVIIIème siècles, jusqu’aux diverses vagues interprétatives de la période révolutionnaire, de l’âge romantique, jusqu’au milieu du XXème siècle. Il s’agit in fine de proposer une étude globale d’une « figure paysagère de la Nation », de ses principes fondateurs, de ses flux et reflux mémoriels, et de ses processus sur la longue durée de (dé)sacralisation et de patrimonialisation. / The study develops a global approach to the history of a Chief place of memory, Port-Royal des Champs, using the lens of the garden and the landscape as a heuristic key to re-read the history of Port-Royal and Jansenism, but also the stakes of classical modernity in the 17th and 18th centuries. The methodology crosses approaches in cultural history and environmental history, with a multidisciplinary approach of the notion of "Port-Royal Rosette". It first consists in observing the levels of religious interpretation, from biblical, monastic and Augustinian acculturations, to the Tridentine revival of the first 17th century, and their oscillations between the ascetic desert and the garden of paradise. Aesthetic, poetic and pictorial approaches are then deployed, with their primitivisms and naturalist temptations, through the search for traces of an original nature, without forgetting their technical translations into horticultural, botanical and agronomic knowledge. Finally, there are landscape and territorial dimensions, which mark the expression of a Versaillian counter-model incarnated in space. This landscape myth crossed the centuries, from the networks of the Republic of Letters of the seventeenth and eighteenth centuries, to the interpretive waves of the Revolutionary period, the Romantic age until the middle of the twentieth century. The aim is to propose a global study of a "landscape figure of the Nation", its founding principles, its memory flows and ebb, and its long term processes of (de)sacralization and patrimonialization.
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Le "coup d'état" Maupeou selon Siméon-Prosper Hardy et son "Journal d'événements tels qu'ils parviennent à ma connoissance"

Bégin, Jean-François January 2007 (has links) (PDF)
Dans le cadre de cette étude, on a cherché à comprendre les liens existant entre le politique, le religieux et la sacralité du pouvoir royal à la fin du règne de Louis XV. On a voulu comprendre le jansénisme parlementaire en faisant l'analyse de ses composantes jansénistes et parlementaires. De cette manière, on a voulu être en mesure de déterminer la relation des deux composantes, aux yeux du public, dans le contexte de la controverse soulevée par l'exil et le remplacement de l'ancien Parlement de Paris. Pour ce faire, on a utilisé comme source les rubriques couvrant la période du « Coup d'État » à l'intérieur de la chronique Mes loisirs, ou Journal d'événemens tels qu'ils parviennent à ma connoissance. Rédigée entre 1753 et 1789 par le libraire parisien Siméon-Prosper Hardy (1729-1806). Janséniste convaincu et partisan des anciens parlements, Hardy y livra autant son opinion que celle de la population parisienne, on peut ainsi y connaître les diverses tendances. La recherche et la rédaction qui ont mené à cette étude ont été effectuées à partir de l'hypothèse de travail selon laquelle, si la religion tient une place importante chez Hardy, l'identité du Parlement et de la pensée janséniste parlementaire serait malgré tout largement politique aux yeux du libraire parisien. Afin de confirmer ou d'infirmer cette hypothèse, on a eu recours à une analyse sémantique des rubriques de la chronique de Hardy, analyse qui ne s'attarde pas uniquement au contenu des rubriques. En effet, elle comprend également la comparaison de celles d'après les critères des mots clés utiIisés ( « Chancelier », « Jansénisme », « Maupeou », « Parlement » et « Sacrement ») et des dix différentes catégories servant à qualifier les rubriques. L'analyse des rubriques de la chronique de Hardy allant de 1770 à 1774 montre une nette domination du fait politique, celui-ci étant principalement analysé sous la perspective des anciens parlements exilés. Le jansénisme de Hardy est également présent dans plusieurs de ses rubriques mais dans une moindre mesure. On en arrive ainsi à la conclusion que le courant religieux janséniste et l'idéologie politique parlementaire ont été envisagés par Hardy comme étant deux domaines distincts l'un de l'autre. Une séparation où chacun des deux composantes pouvaient cependant s'influencer mutuellement mais où l'un n'était pas censé intervenir directement au nom de l'autre. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Jansénisme, Parlement, Paris, Opinion publique, XVIIIe siècle, Littérature de témoignage.
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Les réfugiés de l'Unigenitus et l'Eglise de Hollande (1725-1745 ) / Unigenitus Refugees and the church of Holland (1725-1745)

Van Kempen, Muriel 09 January 2012 (has links)
En 1724, le chapitre d’Utrecht rompait définitivement avec Rome en se dotant d’une hiérarchie propre. Or précisément au même moment, les persécutions anti-jansénistes augmentaient en France, particulièrement contre les religieux. Depuis longtemps cette Église entretenait des liens avec les milieux port-royalistes et elle devint rapidement et logiquement le lieu où l’on pouvait envoyer ces religieux à couvert des persécutions. La naissance et les premières péripéties de ce refuge, créé dans l’urgence, sont l’objet particulier de notre étude. Les jansénistes français mirent rapidement tous leurs espoirs dans l’Église d’Utrecht, celle ci devant servir de modèle à une Église universelle obscurcie. Mais très vite les rêves et les espoirs se sont heurtés à une réalité bien moins reluisante. Les difficultés rencontrées furent multiples et les divisions croisées à divers niveaux, dans l’Église de Hollande ou dans les communautés, en France ou aux Provinces-Unies, individuellement ou en groupe, jusqu’à rendre la situation inextricable. Ces difficultés compromirent l’avenir de ce refuge mais aussi de l’Église d’Utrecht jusqu’à ce que l’interaction France-Hollande diminue sous l’épiscopat de Meindaerts (1739-1767), amenant l’apaisement. / In 1724, the chapter of Utrecht consecrated its own bishop, thus breaking up for good with Rome. And strikingly enough, at the same time in France, jansenists were increasingly persecuted, especially in congregations. The Dutch clergy of Utrecht has for long maintained close links with French jansenism circles so that it became naturally and quickly the best place to shelter these oppressed monks. The various episodes, including the genesis of this makeshift church, shall retain our attention and be the main topic of our study. French jansenists soon relied upon this new independent church which was expected to provide a good example for Rome to follow. Yet, pretty soon, all their dreams and hopes vanished and melted away as they faced reality. Division, added to several difficulties arose on different levels, be it in the Dutch Church, in communities, in France or in the United Provinces, and consequently aggravated the situation. Those latter hindrances threatened not only the existence and the future of the refuge but also compromised the Utrecht Church. However, the episcopate of Meindaerts (1739-1767) brought about relief and comfort.
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Roma autem locuta : les évêques de France face à l’Unigenitus : ecclésiologie, pastorale et politique dans la première moitié du XVIIIe siècle / Roma autem locuta : the bishops of France faced with Unigenitus : ecclesiology, pastoral matters and politics in the first half of the 18th century

Andurand, Olivier 28 October 2013 (has links)
Le début du XVIIIe siècle est marqué par l’arrivée de la bulle Unigenitus dans le royaume de France. Les évêques sont chargés de recevoir ce décret romain tout en protégeant au maximum les libertés de l’Église gallicane. Comment l’épiscopat a-t-il réagi aux bouleversements introduits par cette Constitution? Formés à l’école de la modération, les prélats sont gallicans et obéissent aux désirs du roi sans réserve, car leur carrière dépend de la bonne volonté du monarque. Sièges épiscopaux, promotions, cardinalat tout est soumis à ses décisions. La Bulle pose de nombreux problèmes ecclésiologiques en voulant imposer l’infaillibilité pontificale. Les évêques de France se révèlent alors profondément gallicans et partisans de la modération. Protecteurs de leurs prérogatives, ils souhaitent se tenir éloignés autant des nouveautés romaines que des excès richéristes. Dans la gestion des diocèses, ils sont les tenants d’un rigorisme pénitentiel qui se marque par une défense de la contrition et l’éloignement du laxisme sacramentel en matière de communion. Ils sont aussi partisans d’une clarification de la liturgie pour rendre le culte compréhensible aux fidèles. Cependant, toutes les décisions pastorales doivent être prises avec mesure et sans jamais contredire les choix du roi et de son gouvernement. Même si Rome a parlé, la cause n’est pas finie. La controverse s’étire durant près de cinquante ans. L’épiscopat de France est rigoriste, gallican et composé d’hommes alliant des qualités intellectuelles et administratives remarquables. La bulle Unigenitus a donc permis l’émergence d’une réflexion sur le rôle de l’évêque dans l’Église. Les révolutionnaires de 1789 s’en souviendront. / The advent of the Unigenitus bull into the kingdom of France marked the outset of the 18th century. Bishops were in charge of enforcing this Roman decree while protecting a maximum of liberties for the Gallican Church at the same time. How did the episcopate react in front of the upheaval brought by this new Constitution? Schooled in moderation, the prelates were Gallican so they unreservedly complied with the king’s wishes, since their careers depended on the Monarch’s good will. Sees, promotions, cardinalships, everything was hung on his decisions. The Bull raised numerous ecclesiological difficulties as it laid down the rule of papal infallibility. On this occasion, the bishops of France revealed their deeply Gallican and moderate characters. In order to protect their prerogatives they wished to keep as much away from Roman novelties as from Richerist excesses. To direct their dioceses they favoured a penitential rigour that was characterised by the defense of contrition and a distance from sacramental laxity in the Holy Communion. They also stood for liturgical clarification to make worship more understandable to their congregations. Yet every pastoral decision had to be carefully measured so that it would never conflict with the choice of the King and his government. Even though Rome had spoken, the case was not closed. The controversy was carried on for about fifty years. The French episcopate was Gallican and composed of men who united remarkable intellectual and administrative abilities. Thus the Unigenitus bull provided an opportunity to question the part played by bishops in the Church. The 1789 revolutionists would remember that.

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