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Liège sous la crosse d'un Wittelsbach. Contribution à l'histoire politique et diplomatique de la principauté de Liège durant les douze premières années du règne de Jean-Théodore de Bavière (1744-1755)

Jozic, Daniel 19 September 2007 (has links)
Notre récit débute avec la mort de Georges-Louis de Berghes et l'avènement de Jean-Théodore de Bavière, un Wittelsbach, au trône de Saint-Lambert. Le règne de ce prince-évêque occupe une place particulièrement importante dans l'histoire de la principauté de Liège au 18e siècle. Neutre dans les conflits européens de la guerre de Succession d'Autriche et de la guerre de Sept Ans, Liège aura pourtant à souffrir cruellement des maux et des calamités engendrés par ces deux conflagrations, les belligérants ne respectant ni le droit des princes ni la paix du peuple. Victime par deux fois d'affrontements sanglants Rocourt et Laeffelt le pays devra subir à plusieurs reprises, à côté de la vindicte de la soldatesque, le lourd fardeau des quartiers d'hiver avec son cortège de malheurs et de misères. Ainsi, il sera livré, de 1746 à 1748, aux Impériaux qui se comportèrent comme en territoire ennemi. Au lendemain du renversement des alliances, la principauté deviendra une base de ravitaillement pour les armées fleurdelisées avant d'être totalement satellisée par la France. La fin des hostilités entre Marie-Thérèse et Louis XV va permettre aux Liégeois de bénéficier d'un répit certes précaire mais combien précieux car, pour les grandes puissances la paix n'est jamais qu'un bref intermède avant de nouvelles conquêtes. Pourtant, cette quiétude retrouvée ne signifie pas pour autant la fin des luttes d'influence. Durant cet entracte, diplomates et courtisans vont se livrer une bataille sans merci pour s'efforcer d'attirer le cardinal de Bavière, un être faible et débonnaire, dans l'orbite de Versailles ou de Vienne. Factions et cabales se donnent également libre cours pour s'emparer des rênes du gouvernement, face à un souverain, si l'on excepte un fugace instant d'indépendance, plus qu'indifférent. La Cour donne le ton. Là, s'exerce l'emprise éphémère des favoris ; là, se révèle l'ascendant exercé par l'étranger, tous cherchant à investir les allées du pouvoir. Néanmoins, cet abandon vis-à-vis des grandes puissances ne signifie par pour autant la disparition de toute vie publique. L'agitation, le bouillonnement et l'effervescence qui agitent la capitale dans les années 1750, attestent de cette volonté de liberté. Une poignée de « patriotes », de « citoyens » va en effet s'efforcer de libérer le pays de l'oppression étrangère et de lui rendre son lustre d'antan. Mais en vain, tant est grande l'apathie du prince et incommensurable l'égoïsme des privilégiés. En définitive, Jean-Théodore de Bavière laissera finalement l'image d'une principauté dominée par les haines des coteries, figée par l'égocentrisme des plus nantis, étouffée par le protectionnisme des Pays-Bas et totalement vassalisée par la France. Bref, un bilan propre à dégoûter à tout jamais les Liégeois des Wittelsbach !
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Représenter la France à la cour des tsarines. Les deux ambassades de Joachim-Jacques de La Chétardie de 1739 à 1744 / Representing France at the czarina’s court. The two embassies of Joachim-Jacques, marquee of La Chétardie, from 1739 to 1744

Warlin, Jean-Alfred 16 December 2017 (has links)
Le marquis de La Chétardie est le premier envoyé de la France en Russie à être revêtu du caractère d’ambassadeur. Cet honneur, naguère refusé à Pierre le Grand, a été accordé à sa nièce Anna, quoique ce fût au décours du premier conflit armé entre les deux pays. Son séjour à Petersbourg révéla ses qualités mais aussi ses limites ; en effet, ce courtisan achevé, courtois, expert en conversation et en réceptions mondaines, obsédé par un cérémonial pointilleux, a raté toutes les entreprises qu’il avait envisagées. A l’opposé, certaines de ses initiatives lui ont valu des désaveux. Impliqué modérément dans le coup d’État qui mit Élisabeth sur le trône, il ne profita pas longtemps de la faveur acquise à cette occasion. Il avait mal estimé les ressources des belligérants russes et suédois ; quelques maladresses, dont son gouvernement portait plus que lui la responsabilité, associées à la xénophobie exacerbée des Russes, suffirent à transformer le favori en paria ; il se vit refuser par la souveraine la médiation initialement promise dans le conflit en cours, et dut solliciter son rappel. Revenu en France, il y élabora un projet, qui fit long feu, d’alliance franco-russo-suédoise, qui devait remplacer le système des « barrières », sacrifier la Pologne et bouleverser le système établi. Son second séjour fut funeste et bref, son combat contre le vice-chancelier Bestoutcheff ne pouvant se terminer que par la chute de l’un d’eux. Ce fut lui qui fut expulsé, ayant péché par excès de confiance dans son chiffre. Ainsi, la première ambassade de France en Russie se terminait-elle dans la confusion ; La Chétardie, malgré sa séduction, avait échoué dans sa mission et dans ses grands projets. / The marquis de La Chétardie was the first French envoy to Russia invested with the title of ambassador. This honor, denied to Peter the Great, was accorded to his niece Anna, although the two countries were then engaged in their first armed conflict. La Chétardie’s mission in St. Petersburg revealed both his qualities and weaknesses. A polished, experienced courtier, an expert conversationalist at home in fashionable gatherings and punctilious about court ceremonial, he failed at every project he undertook. Nevertheless, some of these failures were not his alone. Having played a minor role in the coup d’état that put Elisabeth on the throne, he acquired a favor from which he was unable to profit for long. He miscalculated the resources of Russian and Swedish belligerents. Several blunders connected to the exacerbated xenophobia of the Russians, although less his responsibility than his government’s, made him a pariah. Having been denied the role of mediator promised by the sovereign during the ongoing conflict, he was obliged to request his recall. Upon returning to France, he developed a project for an alliance among France, Russia, and Sweden that would have replaced the system of « barriers, » sacrificed Poland, and overturned the prevailing diplomatic system. His second mission was unhappy and brief as a result of his conflict with the Vice-Chancellor Bestoutchef, a conflict that could only end in the fall of one of them. It was La Chétardie who was removed because of his overconfidence in the security of his codes. Thus did the first French embassy to Russia end in confusion. Despite his seductive appeal, La Chétardie had failed in his mission and grand projects.
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« Au service d’un autre roi » : les troupes étrangères allemandes au service du royaume de France (1740-1763)

Portelance, Philipp 11 1900 (has links)
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