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Das Londoner Schuldenabkommen : die Regelung der deutschen Auslandsschulden nach dem Zweiten Weltkrieg /Rombeck-Jaschinski, Ursula, January 2005 (has links)
Habilitationsschrift--Universität Düsseldorf, 2003. Titre de soutenance : Der Weg zum Londoner Schuldenabkommen. Die Regelung der deutschen Auslandsschulden nach dem Zweiten Weltkrieg. / Résumé en anglais. Bibliogr. p. 462-475.
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Liège sous la crosse d'un Wittelsbach. Contribution à l'histoire politique et diplomatique de la principauté de Liège durant les douze premières années du règne de Jean-Théodore de Bavière (1744-1755)Jozic, Daniel 19 September 2007 (has links)
Notre récit débute avec la mort de Georges-Louis de Berghes et l'avènement de Jean-Théodore de Bavière, un Wittelsbach, au trône de Saint-Lambert. Le règne de ce prince-évêque occupe une place particulièrement importante dans l'histoire de la principauté de Liège au 18e siècle. Neutre dans les conflits européens de la guerre de Succession d'Autriche et de la guerre de Sept Ans, Liège aura pourtant à souffrir cruellement des maux et des calamités engendrés par ces deux conflagrations, les belligérants ne respectant ni le droit des princes ni la paix du peuple. Victime par deux fois d'affrontements sanglants Rocourt et Laeffelt le pays devra subir à plusieurs reprises, à côté de la vindicte de la soldatesque, le lourd fardeau des quartiers d'hiver avec son cortège de malheurs et de misères. Ainsi, il sera livré, de 1746 à 1748, aux Impériaux qui se comportèrent comme en territoire ennemi. Au lendemain du renversement des alliances, la principauté deviendra une base de ravitaillement pour les armées fleurdelisées avant d'être totalement satellisée par la France.
La fin des hostilités entre Marie-Thérèse et Louis XV va permettre aux Liégeois de bénéficier d'un répit certes précaire mais combien précieux car, pour les grandes puissances la paix n'est jamais qu'un bref intermède avant de nouvelles conquêtes. Pourtant, cette quiétude retrouvée ne signifie pas pour autant la fin des luttes d'influence. Durant cet entracte, diplomates et courtisans vont se livrer une bataille sans merci pour s'efforcer d'attirer le cardinal de Bavière, un être faible et débonnaire, dans l'orbite de Versailles ou de Vienne. Factions et cabales se donnent également libre cours pour s'emparer des rênes du gouvernement, face à un souverain, si l'on excepte un fugace instant d'indépendance, plus qu'indifférent. La Cour donne le ton. Là, s'exerce l'emprise éphémère des favoris ; là, se révèle l'ascendant exercé par l'étranger, tous cherchant à investir les allées du pouvoir.
Néanmoins, cet abandon vis-à-vis des grandes puissances ne signifie par pour autant la disparition de toute vie publique. L'agitation, le bouillonnement et l'effervescence qui agitent la capitale dans les années 1750, attestent de cette volonté de liberté. Une poignée de « patriotes », de « citoyens » va en effet s'efforcer de libérer le pays de l'oppression étrangère et de lui rendre son lustre d'antan. Mais en vain, tant est grande l'apathie du prince et incommensurable l'égoïsme des privilégiés.
En définitive, Jean-Théodore de Bavière laissera finalement l'image d'une principauté dominée par les haines des coteries, figée par l'égocentrisme des plus nantis, étouffée par le protectionnisme des Pays-Bas et totalement vassalisée par la France. Bref, un bilan propre à dégoûter à tout jamais les Liégeois des Wittelsbach !
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