Extrait de: Th. doct.--Sc. polit.--Dijon, 1973. Titre de soutenance : Les conseils ouvriers, espérances et défaites de la révolution en Autriche-Hongrie.

Doct.-th.--Rechtsgeleerdheid--Leiden, 1981. / Bibliogr. p. 165-185. Index. Résumé en néerlandais.

Habilitationsschrift - Göttingen, 1962. / Bibliography: p. 347-353.

Based on the author's thesis (doctoral)--Oxford, 1990. / Includes bibliographical references (p. 198-217).

Au travers de l’apparition de communes, de comités, de conseils ou d’assemblées révolutionnaires, le tournant du XIXe et du XXe siècle charrie des expériences démocratiques qui, au-delà de leur importance pour le mouvement ouvrier, élaborent des composantes de la théorie démocratique moderne aussi riches que sous-évaluées. En se positionnant en extériorité vis-à-vis de l’Etat, ces expériences politiques participent d’une définition moderne de la démocratie radicale, envisagée comme autogouvernement ou démocratie par en bas. D’un point de vue strictement politique, la démocratie des conseils invente un certain nombre de principes qui, par l’accroissement de la dimension horizontale et la limitation de la dimension verticale de la démocratie, font sens vers la déprofessionnalisation de l’activité politique et la mise en cause de la relation dirigeant / exécutant. La compréhension stratégique de ces mouvements permet également de saisir des dynamiques communes. En articulant les tâches de destruction des structures politiques existantes, et de construction de rapports sociaux nouveaux, la démocratie des conseils réarticule la temporalité de transformation sociale, dans un équilibre instable entre brèche insurrectionnelle et institutionnalisation à long terme. Bien qu’occultés du paradigme socialiste, les courants conseillistes accompagnant ces mouvements élaborent des pratiques et théories de la transformation démocratique originales. Entre critique du substitutisme léniniste et méfiance envers le spontanéisme politique, ces théories restent d’une grande actualité pour qui s’intéresse aujourd’hui aux stratégies de transformation sociale et démocratique. / The turn between the nineteenth and the twentieth century was rich in democratic experiences. Although their influence has often been underestimated, municipalities, committees, local councils and revolutionary assemblies played an important role in the labor movement and also constitute important components of modern democratic theory. By being independant from the State, these political experiences contribute to the modern definition of radical democracy, also thought as self-government of bottom-up democracy. From a strict political point of view, council democracy has invented several principles that have increased the horizontal dimension of democracy, and reduced its vertical dimension, thus contributing to the "deprofessionalisation" of political activity, and questioning the relation between leaders and performers. The strategic understanding of these movements enables us to get hold of new dynamics. By linking the destruction of existing political structures with the construction of new social relations, council democracy brings the temporality of social transformation to an unstable balance between short-term insurgency and long-term institutionalisation. Although concealed from the socialist paradigm, council based groups working along socialist movements contribute to the development of practices and theories that relate to original democratic transformation.Between critical views of leninist substitutionism and mistrust of spontaneism, these theories are a topical issue for people interested in nowadays social and democratic transformation strategies.

Made available in DSpace on 2017-07-10T17:56:22Z (GMT). No. of bitstreams: 1 Marcus_Vinicius.pdf: 1174269 bytes, checksum: 1715e1c2c5fe2c731c9c265bc3121f1e (MD5) Previous issue date: 2012-03-17 / Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior / Cet dissertation analyse la performance de l'Internationale situationniste dans sa période historique, mettant en évidence la façon dont elle s'est impliquée avec des personnes, des organisations et des événements historiques pour construire sa pensée et de la praxis. Pour cela, nous avons travaillé les formulations théoriques et historiques à travers laquelle les situationnistes sont installés, et les principales approches sont: une discussion de la dictature du prolétariat en laissant les formulations de Marx et d'Engels et de la réorganisation de l'Etat dans l'après-guerre monde. En ce qui concerne les relations de l'Internationale situationniste avec d'autres intellectuels et des organisations sociales et politiques ont cherché à analyser comment traiter le placement de situationniste, c'est à dire par le biais d'intenses discussions d'idées et de positions qui étaient extrêmement importante pour démontrer comment ils sont positionnés sur des thèmes importants de la vie française ce moment-là. L'objectif final de l'analyse a été basée sur la dissection comment les situationnistes ont construit leur réflexion par rapport à la société, le processus révolutionnaire et les conseils ouvriers, en essayant de comprendre les influences qui ont été assimilées et les faire progresser par rapport à ces idées et comment cela a servi à faire avancer elles délimitent une position claire sur un événement aussi polarisé mai 1968 / Esta dissertação busca analisar a atuação da Internacional Situacionista no seu período histórico, destacando o modo como ela envolveu-se com pessoas, organizações e eventos históricos para construir o seu pensamento e a sua práxis. Para isso, foram trabalhadas as bases teóricas e históricas através das quais as formulações situacionistas estão assentadas, sendo que, os principais enfoques são: a discussão sobre a ditadura do proletariado partindo das formulações de Marx e Engels e o reordenamento do Estado no Pós-segunda Guerra Mundial. No que se refere às relações da Internacional Situacionista com outros intelectuais e organizações sociais e políticas procurou-se analisar a forma como processava-se o posicionamento dos situacionista, ou seja, através de debates intensos de ideias e de posições que foram de extrema importância para demonstrar como eles se posicionavam sobre temas significativos da vida francesa daquele momento. O último foco de análise pautou-se em dissecar a maneira como os situacionistas construíram o seu pensamento, em relação à sociedade, ao processo revolucionário e os conselhos operários, tentando perceber as influências que lhe foram assimiladas e o avanço deles em relação a essas ideias e de como esse avanço serviu para eles demarcarem uma posição clara em um evento tão polarizado como o Maio de 1968.