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Le contrôle de gestion dans les musées. Émergence et développement du contrôle de gestion dans des organisations non lucratives soumises à des faisceaux de contraintes environnementales et organisationnelles.Chatelain-Ponroy, Stéphanie 19 January 1996 (has links) (PDF)
Depuis plusieurs années les musées français ont connu de nombreuses mutations liées à leur évolution propre et à celle de leur environnement. L'élargissement et la diversification de leurs missions en sont le reflet : tout en poursuivant leur tâche première de conservation, ils se sont largement ouverts à des manifestations variées dont l'impact le plus perceptible fut l'accroissement de leur fréquentation. Ils sont également devenus des partenaires non négligeables des politiques culturelles locales et nationales. Enfin, les musées traversent à l'heure actuelle une crise d'identité et de légitimité liée à l'apparition d'une demande sociale de rationalisation de ce type d'institution. Face à ces mutations, nous assistons à l'émergence du besoin d'une gestion plus rigoureuse. Cette dernière devrait permettre aux responsables d'établissements de se donner les moyens de réussir ces nouvelles relations, d'évoluer et de s'adapter aux mutations de leur environnement mais également de trouver les outils de fonctionnement répondant à ces missions alourdies. Le musée moderne accède au statut d'institution dont la gestion exige que soient mobilisées toutes les ressources susceptibles de concourir à l'accomplissement de ses finalités. Ce nécessaire repositionnement des musées en réponse à l'évolution de leurs opportunités et contraintes trouve sa place dans le contrôle de gestion. Pour développer et répondre à notre problématique, nous avons été amenée à réaliser une revue de la littérature mettant en évidence le besoin de contrôle de gestion, à dresser - à l'aide d'un questionnaire - un état des lieux des pratiques de contrôle de gestion actuellement mises en œuvre par les musées français et à analyser - par le biais d'entretiens semi-directifs - des cas "types" afin de comprendre le sens de l'introduction d'une optique de contrôle de gestion dans les musées. La synthèse de la réponse à notre question de recherche nous a permis, enfin, de proposer une réflexion sur la conception d'un système de contrôle de gestion qui réponde aux spécificités des musées, c'est-à-dire qui tienne compte à la fois de leur appartenance au secteur des activités non lucratives et de leur insertion dans le champ culturel.
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Situated Information and Communication Moralities : An Investigation into the Personal Use of the Internet in the Office WorkplaceCloete, Adrian 04 1900 (has links)
Cette thèse remet en question la perception négative, dominante dans la littérature et largement répandue dans les organisations, de l'utilisation personnelle d'Internet au travail. Une étude de cas a été réalisée auprès d’environ 80 d’employés et superviseurs dans un bureau d’un département du gouvernement canadien. La thèse confirme que, non seulement ces employés de bureau transgressaient-ils régulièrement des règles explicites conçus pour cadrer l’utilisation des technologies d’information et de communication (TIC), ces comportements étaient largement tolérés au sein du département. L’analyse des pratiques et interactions quotidiennes a révélé une relation entre des gestionnaires et leur personnel basée sur une confiance réciproque, mais pas absolue. Il ressort une moralité située fondée sur la promotion du professionnalisme et le maintien de la productivité. Le relâchement de contraintes organisationnelles autour de l’utilisation de l’Internet à des fins personnelles est utilisé comme outil de gestion par les superviseurs et cette flexibilité accrue est bien accueillie par les employés pour des raisons à la fois pragmatiques et psychologiques. Une sondage, des entretiens approfondis avec un certain nombre d’employés et gestionnaires et l’observation participante ont révélé un désir de paraître professionnel malgré les activités non liées au travail; une perception généralisée de l’utilisation d'Internet comme compensation informelle pour temps et effort; et un sens partagé de confiance entre des salariés et leurs superviseurs, ce qui favorise la satisfaction au travail et productivité. Avec ces observations, on offre des éléments de réponse pour expliquer comment les employés de bureau négocient ce qui est acceptable en termes de leur utilisation d’Internet non liée au travail, et comment les gestionnaires justifient leur application subjective des règles à ce sujet. Finalement, la recherche montre que l'utilisation personnelle d’Internet au travail peut rapporter des bénéfices et ne devrait donc pas toujours être vu comme du "cyber-loafing" ou du "time banditry" comme la littérature l’a principalement représentée depuis que l’Internet est arrivé massivement sur les lieux du travail. La forme et la faisabilité de restrictions organisationnelles sur ces pratiques devront faire objet de réflexion dans le contexte de brouillage accru de frontières entre le travail et la vie personnelle des employés de bureau du 21e siècle. / This case-study investigation challenges the negative perception by organizations and researchers towards the personal use of the Internet in the workplace. While confirming that office employees in the field site were breaking explicit rules governing the use of information and communication technologies (ICT), this thesis provides evidence of informal relations between managers and their staff built on a tacit toleration of rule-violation. Their daily practices and interactions revealed a relationship that was shown to satisfy the conditions of a situated morality in promoting desired occupational identities and relaxing organizational constraints. Survey results, interview responses and observations of about 80 office workers and supervisors in a Canadian government department uncovered a desire to appear professional in spite of the non-work-related activity; Internet use as an informal compensation for time and effort; and a shared sense of trust to foster job satisfaction and productivity. Through these findings, answers are offered to explain how office workers negotiate what is acceptable in terms of non-work-related Internet use, and how supervisors justify their subjective enforcement of rules. Lastly, the research showed that personal Internet use in the workplace can yield positive outcomes and should not always be seen as “cyber-loafing” or “time banditry” as the literature has predominantly portrayed it since the Internet age entered the workplace. Lastly, this thesis raises questions as to the value of employee monitoring and organizational restrictions amid the increasing blurring of work and personal lives of 21st Century office workers.
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