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Le rendement préjudiciel de la Cour de justice / The productivity of the Court of justice in the field of the referral procedureFois, Elisa 27 May 2016 (has links)
Le présent travail, divisé en deux parties, vise à étudier le rendement préjudiciel de la Cour de justice. Cette analyse est à notre avis intéressante non seulement à cause du fait que la charge de travail préjudiciel est, à ce jour, la charge la plus importante de la Cour, mais également, et surtout, à cause des spécificités de la procédure préjudicielle, qui, en tant que mécanisme de coopération entre juridictions, se démarque de toute autre procédure devant la Cour de justice, en ce qu’elle n’a pas une nature contentieuse. Dans la première partie nous nous sommes occupés des sources de la lourdeur de la charge de travail préjudiciel dans la perspective de l'uniformité. Le premier chapitre est consacré à la charge de travail préjudiciel découlant de l’article 267 TFUE. L’étude des questions liées au monopole préjudiciel de la Cour, à l’obligation de renvoi, à la portée des arrêts préjudiciels ainsi qu’à l’approche de la Cour vis-à-vis des limites de sa compétence nous ont permis de conclure que, dans la poursuite de l’objectif d’uniformité, la Cour a contribué, dans son activité d’interprétation de l’article 267 TFUE, à alourdir la charge de travail préjudiciel. Le deuxième chapitre est consacré à la charge de travail préjudiciel découlant du caractère multilingue du droit de l’Union et à l’impact que le choix de la Cour d’imposer une interprétation exigeant la confrontation de toutes les versions linguistiques faisant foi d’un acte législatif a tant sur l’opportunité du renvoi préjudiciel dans la perspective des juridictions nationales que sur l’utilité du renvoi préjudiciel dans la perspective des particuliers. Là encore, on a pu remarquer comment la lourdeur de la charge de travail préjudiciel dépend d’un choix de la Cour, dicté par l’objectif d’uniformité. Le troisième chapitre est consacré à la charge de travail préjudiciel découlant de la nature de l’ordre juridique de l’Union et des principes de la primauté et de l’effet direct du droit de l’Union. Cet examen nous a montré que l’introduction de ces principes, par la jurisprudence de la Cour, a eu pour conséquence l’ouverture de nouvelles possibilités pour l’activation du renvoi préjudiciel avec une conséquente augmentation de la charge de travail préjudiciel. La première partie de notre étude nous a ainsi permis d’apprécier l’étendue de l’impact que l’exigence d’uniformité a sur la charge de travail préjudiciel. D’ailleurs, cette exigence n’est pas la seule exigence à laquelle le système du renvoi préjudiciel doit répondre. L'augmentation de la charge de travail préjudiciel ayant été accompagnée par l’augmentation de la durée de la procédure, une question de rendement s’est posée et l’exigence de célérité a fait son entrée. Dans la perspective de la célérité, la deuxième partie de notre étude est consacrée à l'allégement de la charge de travail préjudiciel, qui est poursuivi par la réduction tant du nombre de renvois préjudiciels que de la durée de la procédure. Nous avons analysé, dans le premier chapitre, la possible fin du monopole préjudiciel ainsi que les propositions concernant le filtrage des questions préjudicielles et, dans le deuxième chapitre, les solutions que la Cour a adoptées pour réduire la durée de la procédure. Cette analyse a mis bien en lumière les particularités de l'exigence de célérité dans le cadre du renvoi préjudiciel, qui doit se confronter avec l’exigence d’uniformité et non pas avec l’obligation de placer les droits des parties au premier rang. C’est justement la recherche d'un équilibre entre célérité et uniformité à constituer ce que l’on peut appeler le rendement préjudiciel, se démarquant du rendement judiciaire traditionnel, qui, gouverné par une logique contentieuse, doit, en principe, chercher un équilibre entre célérité et droits des parties. Une logique judiciaire semble toutefois se réimposer lorsque les droits fondamentaux des parties au principal sont en cause, ce qui met en lumière l’adaptabilité du renvoi préjudiciel. / The present work, which is divided into two parts, aims at analyzing the productivity of the Court of justice as far as the workload inherent to the reference for preliminary ruling procedures is concerned. We have decided to conduct an analysis focused on such sources and such workload not only because of the fact that the workload inherent to the reference for preliminary rulings constitutes, today, the heaviest workload of the Court, but also because of the particularities of this procedure, that, being it a cooperation mechanism operating between courts, is different from any other procedure in front of the Court of justice, in as much as it does have no contentious nature. The first part of the work focuses on the sources of such workload in the perspective of the uniformity objective, namely the workload deriving from the interpretation of article 267 TFEU by the Court of justice, from the multilingual character of European Union law as well as from its principles of primacy and direct effect. The analysis that we conducted under part I allowed us to consider that the workload in the field of the references for preliminary rulings depends, inter alia, on the choices of the Court of justice, which are driven by the need to pursue the uniformity objective. The uniformity objective is certainly the fundamental objective of the reference procedure; however it is not the only objective that the Court must pursue. In this respect, considering that the increase of the workload is accompanied by the increase of the length of the proceeding, the issue concerning the productivity of the Court of justice, both in respect of its general activity and, more in particular, in respect of the referral procedure, emerged and the objective of rapidity became more and more important. Against this background, the second part of our work deals with the actions aiming at lightening the referral workload under the perspective of the necessity of rapidity. Such actions are examined at two different levels according to whether they aim at reducing the number of referrals arriving in front of the Court, or at reducing the length of the proceeding. The possibility of putting an end to the Court’s referral monopoly as well as the proposals concerning the strengthening of the national courts’ role and the filtering of references for preliminary rulings are analyzed. Furthermore, attention is given to the measures that the Court has adopted in order to reduce the length of the referral proceeding (simplification and optimization measures as well as the introduction of special proceedings). Such analysis allowed us to highlight the particularities and the value of the need of rapidity within the particular framework of the referral procedure. In this respect, such need takes form according to a non-contentious logic, which, namely, is not subject to the obligation of giving priority to the rights of the defense of the parties (which, indeed, do not exist within this proceeding). The rapidity objective must, on the contrary, be confronted, and balanced, with the objective of uniformity. The search of a balance between such two elements, uniformity and rapidity, constitutes what we can define as the productivity of the Court in the field of the referral procedure. Such productivity differs from the traditional judiciary productivity, which is characterized by a contentious logic, according to which a balance must be found between rapidity and parties’ rights of the defense. However, in our analysis we could observe that where the referral cases concern the protection of fundamental rights (of the parties of the main proceeding), the logic of the referral procedure seems to turn into a contentious one. The study of the productivity of the Court in the framework of its referral competence permits therefore also to highlight the adaptability that a cooperation mechanism such as the referral procedure can provide.
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La comparaison comme technique de la Cour de Justice des Communautés européennes / The comparison as a technique of the Court of Justice of European CommunitiesTitiriga, Remus 19 December 2008 (has links)
L'objet de la recherche est l'usage par le juge communautaire des solutions ayant une origine nationale. Un chapitre introductif est consacré à la méthodologie. Il s'agit d'une délimitation de l'objet de la recherche (la comparaison comme technique et non pas comme science) et de l'orientation de l'analyse (privilégiant une approche méthodologique). Ensuite il s'agit de déterminer la base documentaire pour la recherche. Cela permet d'identifier l'emploi caché de la technique comparative (un rôle essentiel revient ici aux conclusions pertinentes de l'avocat général). L'analyse proprement dite du recours à la technique comparative s'est étalée ultérieurement en deux directions différentes. Dans la première partie de la thèse on a réalisé l'analyse méthodologique formelle de la technique comparative. Par la confrontation du phénomène comparatif avec des concepts méthodologiques on a décrit et ensuite "traduit" la technique comparative comme un ensemble assez hétéroclite des méthodes. D'un côté on a délimité l'emploi interprétatif (domaine d'une créativité restreinte du juge) de cette technique sous la forme de la comparaison interprétative "standard" et de la comparaison interprétative "unifiante". D'un autre côté on a analysé les manifestations de la technique comparative communautaire qui expriment le développement du droit par le juge. On a identifié ainsi une comparaison "diversité" (dont la traduction méthodologique fait appel à la "doctrine des intérêts"). On a différencié encore une comparaison "normative" permettant au juge de développer le droit communautaire sur la base des principes partagés par plusieurs droits nationaux. Dans une deuxième partie de la thèse l'analyse devient fonctionnelle afin de déterminer le rôle de la technique comparative et de ses diverses formes dans l'évolution du droit communautaire. On a différencié au départ un nombre des fonctions "administratives" de la technique comparative. A ce niveau la comparaison a permis tout d'abord de bâtir un mécanisme contentieux très souvent protecteur des requérants privés. La comparaison a permis ensuite l?émergence des mécanismes assurant au juge le contrôle flexible de l'activité normative communautaire. A un tout autre niveau la technique comparative a permis la "constitutionnalisation" du juge et de l'ordre juridique communautaire. Il s'agit surtout du recours comparatif aux solutions d'origine fédérale qui ont permis d'assurer des rapports dynamiques entre le droit communautaire et les droits nationaux. Ensuite la technique comparative a renforcé et crée des mécanismes de protection de l'individu dans l'ordre juridique communautaire (au départ par des solutions de contournement, ensuite par l'émergence des droits de la défense et finalement par l'émergence de droits fondamentaux communautaires sans aucun appui textuel). Un nombre des éléments effleurés dans les étages méthodologique et fonctionnel de l'analyse forment le point de départ pour répondre à une toute autre problématique dans la conclusion générale de la thèse. L'attention focalisée jusqu'ici sur le «comment» de l'emploi de la comparaison sera orientée dorénavant sur le «pourquoi» du recours à cette technique juridique. La réponse à ce questionnement sera trouvée par un rappel de la nature "spécifique" du juge et de l'ordre juridique communautaire. Finalement c'est l'inexistence d'une souveraineté- vue sous l'angle dynamique de la "compétence de la compétence" - à la faveur de la Communauté (fait qui la différencie fondamentalement d'une fédération étatique) comme limite indépassable du cadre actuel de la construction européenne explique et justifie le recours à la technique comparative. De cette manière le recours à la comparaison constitue une manifestation de la véritable et profonde nature du juge et de l'ordre juridique communautaire. Cela donne une toute autre signification aux analyses qui ont constitué la substance de cette recherche. / The purpose of the research is the use by the Community Court of solutions having a national origin. An introductory chapter is devoted to the research methodology. The first topic is the definition of the research object and the orientation of the analysis. The second aspect is the determination of a documentary basis for the research. The comparative technique analysis itself was developed in two different directions. The first part of the thesis is a methodological formal analysis. Here we "translated" the comparative technique as fairly different methods of the judge. On one side we differentiated the interpretative use of this technique as a "standard" interpretative comparison and then a "unifying" interpretative comparison. On the other hand we analyzed the comparative development of the Community law by the judge. At first we identified a "diversity" creative comparison. Then we recognized a "standard" creative comparison that allowed the judge to develop the European law on the basis of some principles shared by municipal laws. In the second part of the thesis we build a functional analysis of the role of comparison technique in the evolution of Community Law. At first we underlined some 'administrative' functions of the comparative technique. At this level the comparison was used by the judge to build some remedies for the private claimants. Then the comparison allowed the emergence of mechanisms to ensure for the judge a flexible control of the Community institutions. At a whole new level the comparative technique accomplished a 'constitutionalisation' of the judge and the Community legal system. This was especially the case with the use of comparative solutions with a Federal origin in order to ensure the dynamic relationships between the Community law and national laws. Then the comparative technique has strengthened and created the mechanisms for the protection of the individual in the Community legal system (initially with bypass solutions, then by emergence of rights of defence and finally by emergence of Community human rights). The general conclusion of the thesis focused on the justification for the use of this technique. The answer is the "specific" nature of the judge and the Community legal system. Finally the lack of sovereignty (as en expression of "competence of competence") of the Community-fundamentally different from a federation state- explains and justifies the use of the comparison technique. In this way the use of the comparison by the Community Court is an expression of the deep real nature of the judge and the Community legal system.
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La protection des droits fondamentaux par la Cour de justice de l'Union européenne / The protection of fundamental rights by the Court of Justice of the European UnionRemedem, Arnaud 05 December 2013 (has links)
Dans le cadre d’une multiplicité des systèmes européens de protection des droits fondamentaux, celui établi par l’ordre juridique communautaire puis de l’Union européenne se démarque par la spécificité de sa construction. Face aux réticences des Cours constitutionnelles nationales, les dispositions des traités initiaux faisant montre par ailleurs d’une importante faiblesse en termes de protection des droits fondamentaux, la Cour de justice a établi une politique jurisprudentielle de protection de ces derniers à travers une lecture évolutive des dispositions des Traités communautaires et de l’Union européenne.L’instrument des principes généraux du droit a été, pour le juge, prépondérant pour établir une définition et une protection spécifiques des droits fondamentaux dans l’ordre juridique communautaire puis de l’Union européenne. S’inspirant des traditions constitutionnelles communes aux États Membres et des instruments juridiques internationaux au premier desquels figure la Convention européenne des droits de l’homme, la Cour de justice a ainsi su développer une protection des droits fondamentaux qui soit tout à la fois effective et acceptée par les États membres. Aujourd’hui, cette protection des droits fondamentaux se voit redynamisée par la perspective de l’adhésion de l’Union européenne à la Convention européenne des droits de l’homme. Aussi, dans un contexte d’européanisation croisée des droits et d’imbrication des ordres juridiques européens, la Cour de justice de l’Union européenne a su mobiliser tout un argumentaire juridique pour établir une protection des droits fondamentaux cohérente et harmonieuse qu’il convient de resituer. / Within a multiplicity of European systems for the protection of fundamental rights, the one established by Community law and then by the European Union stands out by its specific construction.Faced with the reluctance of national constitutional courts, the provisions of the original treaty making also shows a significant weakness in terms of protection of fundamental rights, the Court of Justice has established a policy of jurisprudence in order to protect them through a progressive reading of the provisions of the Community Treaty and the European Union. The general principles of law instrument was, for the judge, dominating to specifically define and protect fundamental rights in the Community legal order and then the European Union. Inspired by the constitutional traditions common to the Member States and international legal instruments which the first is the European Convention on Human Rights, the Court of Justice has thus developed a protection of fundamental rights that is all together effective and accepted by the Member States. Today, this protection of fundamental rights is boosted by the prospect of adhesion of the European Union to the European Convention on Human Rights. Therefore, in a context of cross-Europeanization of rights and nesting European legal orders, the Court of Justice of the European Union has been able to draw up a list of argued legal points in order to establish a consistent and harmonious human rights protection which has to be specified.
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De la question de la légitimité du projet de traité établissant une Constitution pour l'Europe à celle de la légitimité des jugesMesguich, Virginie 12 1900 (has links) (PDF)
L'Europe est à l'heure actuelle en pleine mutation. D'une part, elle s'est
élargie en acceptant de nouveaux États passant ainsi de quinze à vingt-cinq membres.
D'autre part, elle s'est dotée d'un traité constitutionnel appelé Projet de traité
établissant une Constitution pour l'Europe. Celui-ci a été approuvé en juin 2004. Il
sera au coeur de notre recherche.
Doter l'Union européenne d'un nouvel acte conduit incontestablement à se
poser une multitude de questions concernant l'acte lui-même mais également ses
conséquences. Que faut-il entendre par « traité établissant une Constitution pour
l'Europe » ? Quels serontles effets d'un tel acte au regard du droit communautaire
existant et des législations nationales ? Cette recherche répondra à ces questions et
offrira un éclairage particulier du traité. Elle sera plus particulièrement axée sur la
Cour de justice qui assure le respect du droit dans l'interprétation et l'application de
la Constitution (article 28 du projet). Comment les juges devront-ils se comporter
par rapport au traité ? Leur action sera-t-elle légitime ? Le débat sera ouvert sur
l'interprétation que les juges feront de cette nouvelle norme. / Europe is at current major transformation. On one side, new countries joined
the European Union so the number of member States has grown from fifteen to
twenty-five. On the other side, a Draft Treaty establishing a Constitution for Europe
was approved on June 2004. And which will be at the heart of this research.
Providing The European Union with a new Act drives conclusively to raise a
multitude of questions concerning the Act itself on the surface, but equally its
consequences. What should be understood with "Treaty establishing a Constitution
for Europe"? Which will be the effects on the existing Community Law and the
National Legislations? This research will try to answer these questions and will offer
a special lighting on The Treaty. More particularly it will be focused on the Court of
Justice that shall ensure respect for the law in the interpretation and application of
the constitution (Article 1-28 of the Draft Treaty). And how judges will react towards
it? Is their actions are going to be legitimate? In fact, the debate will be based on the
judicial review that the judges will give, and which will set the new norm. / "Mémoire présenté à la Faculté des études supérieures en vue de l'obtention du grade de Maîtrise en droit (L.L.M.)" / Texte du mémoire également publié dans Lex Electronica, vol. 12 n°3, Hiver 2008.
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Le droit de la Communauté européenne du charbon et de l'acier une étude des sources ... /Mathijsen, P. S. R. F. January 1958 (has links)
Thesis--Rijksuniversiteit te Leiden, 1957. / Includes bibliographical references (p. [194]-199) and index.
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Le droit de la Communauté européenne du charbon et de l'acier une étude des sources ... /Mathijsen, P. S. R. F. January 1958 (has links)
Thesis--Rijksuniversiteit te Leiden, 1957. / Includes bibliographical references (p. [194]-199) and index.
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De la question de la légitimité du projet de traité établissant une Constitution pour l'Europe à celle de la légitimité des jugesMesguich, Virginie 12 1900 (has links)
"Mémoire présenté à la Faculté des études supérieures en vue de l'obtention du grade de Maîtrise en droit (L.L.M.)" / Texte du mémoire également publié dans Lex Electronica, vol. 12 n°3, Hiver 2008. / [À l'origine dans / Was originally part of : CRDP - Droit et nouveaux rapports sociaux] / L'Europe est à l'heure actuelle en pleine mutation. D'une part, elle s'est
élargie en acceptant de nouveaux États passant ainsi de quinze à vingt-cinq membres.
D'autre part, elle s'est dotée d'un traité constitutionnel appelé Projet de traité
établissant une Constitution pour l'Europe. Celui-ci a été approuvé en juin 2004. Il
sera au coeur de notre recherche.
Doter l'Union européenne d'un nouvel acte conduit incontestablement à se
poser une multitude de questions concernant l'acte lui-même mais également ses
conséquences. Que faut-il entendre par « traité établissant une Constitution pour
l'Europe » ? Quels serontles effets d'un tel acte au regard du droit communautaire
existant et des législations nationales ? Cette recherche répondra à ces questions et
offrira un éclairage particulier du traité. Elle sera plus particulièrement axée sur la
Cour de justice qui assure le respect du droit dans l'interprétation et l'application de
la Constitution (article 28 du projet). Comment les juges devront-ils se comporter
par rapport au traité ? Leur action sera-t-elle légitime ? Le débat sera ouvert sur
l'interprétation que les juges feront de cette nouvelle norme. / Europe is at current major transformation. On one side, new countries joined
the European Union so the number of member States has grown from fifteen to
twenty-five. On the other side, a Draft Treaty establishing a Constitution for Europe
was approved on June 2004. And which will be at the heart of this research.
Providing The European Union with a new Act drives conclusively to raise a
multitude of questions concerning the Act itself on the surface, but equally its
consequences. What should be understood with "Treaty establishing a Constitution
for Europe"? Which will be the effects on the existing Community Law and the
National Legislations? This research will try to answer these questions and will offer
a special lighting on The Treaty. More particularly it will be focused on the Court of
Justice that shall ensure respect for the law in the interpretation and application of
the constitution (Article 1-28 of the Draft Treaty). And how judges will react towards
it? Is their actions are going to be legitimate? In fact, the debate will be based on the
judicial review that the judges will give, and which will set the new norm.
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L'action de la Cour de Justice de l'Union européenne pour la protection des droits fondamentaux face à la répression des migrations irrégulièresAngrisani, Roberto 27 January 2024 (has links)
Thèse en cotutelle : Université Laval, Québec, Canada et Université de Bordeaux, Talence, France / L'étude défend la thèse selon laquelle la Cour de justice de l'Union européenne, avec son action interprétative, joue un rôle majeur dans la définition du niveau de protection des droits fondamentaux des migrants en condition irrégulière dans l'UE. Les compétences limitées de l'UE en matière migratoire, partagées avec les États membres (article 4, § 2, lettre j TFUE ), n'ont pas empêché la Cour de justice d'affirmer des principes généraux de droit qui ont marqué l'évolution de l'activité législative européenne, au point de contrecarrer l'action répressive mise en exergue par les États membres et parfois par l'UE elle-même. Néanmoins, l'interprétation faite par la CJUE du droit primaire et dérivé à la lumière de la Charte des droits fondamentaux de l'UE rencontre des limites majeures lorsqu'elle vise le contentieux pénal et administratif portant sur l'immigration irrégulière. La première partie de l'étude est consacrée aux limites de l'action interprétative de la CJUE. La dimension territoriale étant le fil conducteur de la recherche, l'analyse montrera d'abord les obstacles qui s'opposent à une action efficace des juges de Luxembourg face à la répression « avant l’entrée » et « à la sortie » des migrants. En effet, tant les accords pris par l'UE ou par ses États membres avec des pays tiers pour empêcher les départs, que les accords de réadmission visant les retours des migrants en condition irrégulière vers leur pays d'origine ou vers des pays de transit se placent souvent à l'extérieur des compétences de la CJUE. La deuxième partie se concentre sur les pratiques de répression des migrations irrégulières sur le territoire de l'UE. L'importance du mécanisme du renvoi préjudiciel (article 267 TFUE) sera mise en exergue à partir du contentieux pénal sur la criminalisation des migrations et le contentieux administratif sur la répression du même phénomène. Si l'efficacité de l'action de la CJUE manifeste son ampleur dans la dimension interne de la répression des migrations, l'analyse de sa jurisprudence touchant la dimension externe de la répression permet de montrer le besoin d'harmonisation dont la politique migratoire de l'UE a besoin aujourd’hui. / This research argues that the European Court of Justice, with its interpretative action, plays a major role in defining fundamental rights for irregular migrants in the EU. The limited competences of the EU in migration matters, shared with the Member States (Article 4(2)(j) TFEU), have not prevented the Court of Justice from affirming general principles of law that have marked the development of European legislative activity, to the point of thwarting the law enforcement action highlighted by the Member States and sometimes by the EU itself. Nevertheless, the interpretation made by the CJEU of primary and secondary law in the light of the EU Charter of Fundamental Rights encounters major limitations when it comes to criminal and administrative litigation on illegal immigration. The first part of the study is dedicated to the limits of the interpretative action of the CJEU. As the territorial dimension is the central thread of the research, the analysis of case law shows the obstacles to effective action by Luxembourg judges in the face of repression "before entry" and "on exit" of migrants. Indeed, both the agreements taken by the EU or by its Member States with third countries to prevent departures, and the readmission agreements aimed at the return of migrants in an irregular condition to their country of origin or to transit countries are often outside the competence of the CJEU. The second part focuses on the practices of repression of irregular migration on the territory of the EU. The importance of the preliminary ruling mechanism (Article 267 TFEU) will be highlighted from the criminal litigation on the criminalisation of migration and the administrative litigation on the repression of the same phenomenon. While the effectiveness of the action of the CJEU is obvious in the internal dimension of the repression of migration, the analysis of its case law on the external dimension of repression shows the need for harmonisation that EU migration policy needs today.
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L'influence du modèle français de contrôle de la légalité des actes administratifs : le cas de l'IranHosseini Sadrabadi, Iraj 30 March 2013 (has links)
S'inspirant du modèle français, le législateur iranien a créé en 1960 une nouvelle institution : le Conseil d'État iranien. Mais la loi n'a jamais été appliquée. La Cour de Justice Administrative (CJA) actuelle a été créé par l'article 173 de la Constitution de 1979, pour exercer le contrôle judiciaire sur les organismes et les agents de l'autorité publique, sous l'autorité du pouvoir judiciaire. La CJA est compétente pour les recours en excès de pouvoir contre les actes administratifs et contre les fonctionnaires publics. Le contentieux de la légalité des actes administratifs en droit iranien distingue les recours objectifs envisagés à l'article 19 de la loi de 2006 relative à la CJA et les recours subjectifs prévus à l'article 13 de cette loi. L'Assemblée générale de la CJA est compétente pour les recours objectifs et les Chambre de cette Cour pour les recours subjectifs. Ce qui caractérise la CJA, c'est qu'elle soit principalement le juge de première et de dernière instance. En matière de décisions définitives des juridictions spécialisées, elle agit en tant que juge de cassation. Elle est le juge du droit commun des litiges administratifs car dans le système iranien, il n'existe ni des tribunaux administratifs ni des cours administratives d'appel. / Inspired by the French model, the Iranian legislator created in 1960 a new institution: The Council of State of Iran. But the law has never been implemented. The Court of Administrative Justice (CAJ) of that time was created by the section 173 of the 1979 Constitution to exercise judicial control over agencies and the agents of public authority under the authority of the judiciary. The CAJ is responsible for the excessive use of power against administrative acts and against agents' administration. The dispute on the legality of administrative acts in Iranian law distinguishes between the objective appeals envisaged in article 19 of the 2006 Act on the CAJ and the subjective appeals provided in article 13 of this law. The General Assembly of the CAJ is responsible for the objective appeals and The Chamber of this Court is responsible for the subjective appeals. What characterizes the CAJ is that it is primarily the judge of the first and the last instance. In terms of final decisions of the specialized courts, it acts as a court of cassation. It is the judge of the common administrative law cases as in the Iranian system; then there are no administrative courts or administrative courts of appeal.
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Le nouveau contentieux de la fonction publique de l'Union européenne : une illustration de la spécialisation juridictionnelle / The adjudication of civil service clairns before the European Union Courts : the recent example of a specialised courtLopez Bancalari, Ximena 28 September 2018 (has links)
La création d’une juridiction spécialisée du contentieux de la fonction publique, le Tribunal de la fonction publique, devait permettre de rationaliser le traitement du contentieux qui avait le plus encombré le prétoire du juge en raison du grand nombre de recours introduits. Une nouvelle architecture juridictionnelle de la Cour de justice de l’Union européenne, composée de trois degrés de juridiction, devait résulter du Traité de Nice qui, en 2000, prévit la possibilité des créer des chambres spécialisées (plus tard appelés tribunaux spécialisés par le Traité de Lisbonne) dans certains types de contentieux. Douze ans plus tard, la Cour de justice connait un véritable bouleversement dont la réforme du Tribunal de l’Union et la disparition de la juridiction spécialisée sont les éléments les plus emblématiques. De même, le prétoire du juge de l’Union n’a jamais été autant sollicité, si bien que la juridiction de l’Union doit innover en adaptant son organisation interne ainsi que ses méthodes de travail. A travers l’expérience de la spécialisation juridictionnelle, une nouvelle organisation juridictionnelle, de nouvelles règles procédurales adaptées au traitement de ce contentieux ainsi que des méthodes de travail ont été « testées » et ont donné des résultats concluants. De plus, le juge spécialisé a œuvré à une meilleure protection des droits des fonctionnaires et agents de l’Union. Cet « héritage » devrait servir de socle de réflexion à l’heure d’envisager une forme de spécialisation de la juridiction généraliste de l’Union vers laquelle elle devrait s’orienter. La présente thèse a pour but de contribuer au débat relatif à la spécialisation du système juridictionnel de l’Union européenne. / The creation of a specialised court dedicated to EU staff cases, the Civil Service Tribunal (CST), was intended to tackle the large increase in caseload at the same time as bringing specific judicial expertise to bear on this field. Twelve years later, the EU Court system is undergoing a veritable structural upheaval of which the reform of the General Court and the abolition of the CST are the most emblematic elements. The three-level system of judicial control advocated by the Treaty of Nice, which foresaw the establishment of specialised chambers (later called secialised tribunals by the Treaty of Lisbon) and provided a legal basis for the establishment, in 2005, of the CST was effectively set aside by this process of reform. However, the General Court, in its new guise, now itself faces a substantial challenge of specialisation in its own right. In meeting that challenge, it will inevitably draw on the experience of the only specialised tribunal yet to have been established at EU level. The CST’s separate procedural framework, its structure, composition and functioning will once again come under the microscope as thought is given as to the lessons to be drawn from the decade of experience of this court and its handling of civil service litigation. This thesis seeks to contribute to the continuing debate about specialised courts or specialisation in general in the EU Court system.
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