This thesis investigated the phytochemistry and pharmacology of immunomodulatory medicinal plant species used traditionally by the Q’eqchi’ Maya Healers Association (QMHA) of Belize, and the Cree of Eeyou Istchee (CEI) of northern Quebec. Using quantitative ethnobotanical methodology, we identified 107 plant species belonging to 49 families used by Q’eqchi’ healers in the treatment of symptoms from 14 usage categories related to inflammation. Regression analysis revealed that the Piperaceae, Araceae, and Begoniaceae are preferentially selected by the Maya. Healer consensus for plant species was high, with 56 species (52%) being used by all the healers, and consensus for usage categories was also high, as informant consensus factor (FIC) values for each category were greater than 0.4. Fifty-two Belizean species were evaluated for their TNF-α inhibitory activity in an LPS-stimulated THP-1 monocyte model. Twenty-one species (40%) demonstrated significant TNF-α inhibition when assayed at 100 µg/mL, 8 of which had greater than 50% of the activity of the parthenolide positive control (10 µg/mL). Significant regressions were found between the anti-inflammatory activity and total healer frequency of use (Fuse) and the use reports for 3 usage categories, which indicated that ethnobotanical parameters can in part predict the activity of traditionally used species. Five sesquiterpene lactones were isolated from the leaves of Neurolaena lobata, one of the most active species tested, all of which demonstrated anti-inflammatory activity greater than that of parthenolide (IC50 = 4.79 µM), with IC50s ranging from 0.17-2.32 µM. Lobatin B was the most active isolate tested. Ethanolic and water extracts of 17 species used by Cree healers were evaluated for their immunomodulatory activity. In general, the average anti-inflammatory activity of ethanolic extracts was 1.8 times greater than that of water extracts, and the pro-inflammatory activity of water extracts was 3.7 times greater than ethanolic extracts. Picea mariana and Pinus banksiana were the most anti-inflammatory ethanolic and water extracts, while the water extract of Sarracenia purpurea was the most pro-inflammatory. Picea marina cones, the most anti-inflammatory Cree medicine, were subjected to bioassay guided isolation. This led to the isolation of the anti-inflammatory lignan (+)-lariciresinol-9’-p-coumarate, which had an IC50 of 28.4 µM. Together, these results validate the traditional knowledge shared by our Q’eqchi’ and Cree collaborators, and draw attention to the therapeutic potential of subtropical and boreal plants as culturally appropriate complements to modern medicine. - Cette thèse porte sur la phytochimie et la pharmacologie des espèces de plantes médicinales immunomodulatrices utilisées traditionnellement par le Q’eqchi’ Maya Healers Association (QMHA) du Belize, et les Cris d'Eeyou Istchee (CEI) du nord du Québec. En utilisant une méthodologie ethnobotanique quantitative, nous avons identifié 107 espèces végétales appartenant à 49 familles utilisées par les guérisseurs Q'eqchi’ dans le traitement de symptômes appartenant à 14 catégories d'utilisation liées à l'inflammation. Une analyse de régression a révélé que les familles Piperaceae, Araceae, et Begoniaceae sont préférentiellement choisis par les Mayas. Le consensus entre guérisseurs pour les espèces végétales était élevé, avec 56 espèces (52%) étant utilisés par tous les guérisseurs, et le consensus pour les catégories d'utilisation était également élevé, car les valeurs de facteur de consensus des informants (FIC) pour chaque catégorie étaient supérieurs à 0,4. Cinquante-deux espèces du Belize ont été évaluées pour leur activité inhibitrice de TNF-α dans un modèle de THP-1 monocytes stimulés par le LPS. Vingt-et-une espèces (40%) ont montré une inhibition significative de TNF-α lorsque dosés à 100 µg/mL, dont 8 d’entre elles ont démontrées plus de 50% de l'activité du contrôle positif parthénolide (10 µg/mL). Des régressions significatives ont été observées entre l'activité anti-inflammatoire et la fréquence d'utilisation de guérisseurs totale (Fuse) et les rapports d'utilisation pour 3 catégories d'utilisation, ce qui indique que les paramètres ethnobotaniques peuvent en partie prédire l'activité des espèces traditionnellement utilisées. Cinq lactones sesquiterpéniques ont été isolés à partir des feuilles de Neurolaena lobata, l'une des espèces les plus actives testées, qui a démontré une activité anti-inflammatoire supérieure à celle du parthénolide (CI50 = 4,79 µM), avec des CI50 allant de 0,17 à 2,32 µM. Lobatin B était l’isolât le plus actif testé. Des extraits éthanoliques et aqueux de 17 espèces utilisées par les guérisseurs Cris ont été évalués pour leur activité immunomodulatrice. En général, l'activité anti-inflammatoire moyenne des extraits éthanoliques était 1,8 fois supérieure à celle des extraits d'eau, et l'activité pro-inflammatoire des extraits d'eau était de 3,7 fois supérieure à celle des extraits éthanoliques. Picea mariana et Pinus banksiana étaient les extraits éthanoliques et aqueux avec le plus d’activité anti-inflammatoire, tandis que l'extrait aqueux de Sarracenia purpurea était le plus pro-inflammatoire. Le cône de Picea marina, le médicament traditionnelle Cris le plus anti-inflammatoire, a été soumis à une isolation guidée par essais biologiques. Cela a mené à l'isolement du lignane anti-inflammatoire (+)-lariciresinol-9'-p-coumarate, qui avait une CI50 de 28,4 µM. Ensemble, ces résultats valident les connaissances traditionnelles partagées par nos collaborateurs Q'eqchi' et Cris, et mettent en évidence le potentiel thérapeutique des plantes subtropicales et boréales comme des compléments à la médecine moderne qui sont culturellement appropriées.

This thesis investigated the phytochemistry and pharmacology of immunomodulatory medicinal plant species used traditionally by the Q’eqchi’ Maya Healers Association (QMHA) of Belize, and the Cree of Eeyou Istchee (CEI) of northern Quebec. Using quantitative ethnobotanical methodology, we identified 107 plant species belonging to 49 families used by Q’eqchi’ healers in the treatment of symptoms from 14 usage categories related to inflammation. Regression analysis revealed that the Piperaceae, Araceae, and Begoniaceae are preferentially selected by the Maya. Healer consensus for plant species was high, with 56 species (52%) being used by all the healers, and consensus for usage categories was also high, as informant consensus factor (FIC) values for each category were greater than 0.4. Fifty-two Belizean species were evaluated for their TNF-α inhibitory activity in an LPS-stimulated THP-1 monocyte model. Twenty-one species (40%) demonstrated significant TNF-α inhibition when assayed at 100 µg/mL, 8 of which had greater than 50% of the activity of the parthenolide positive control (10 µg/mL). Significant regressions were found between the anti-inflammatory activity and total healer frequency of use (Fuse) and the use reports for 3 usage categories, which indicated that ethnobotanical parameters can in part predict the activity of traditionally used species. Five sesquiterpene lactones were isolated from the leaves of Neurolaena lobata, one of the most active species tested, all of which demonstrated anti-inflammatory activity greater than that of parthenolide (IC50 = 4.79 µM), with IC50s ranging from 0.17-2.32 µM. Lobatin B was the most active isolate tested. Ethanolic and water extracts of 17 species used by Cree healers were evaluated for their immunomodulatory activity. In general, the average anti-inflammatory activity of ethanolic extracts was 1.8 times greater than that of water extracts, and the pro-inflammatory activity of water extracts was 3.7 times greater than ethanolic extracts. Picea mariana and Pinus banksiana were the most anti-inflammatory ethanolic and water extracts, while the water extract of Sarracenia purpurea was the most pro-inflammatory. Picea marina cones, the most anti-inflammatory Cree medicine, were subjected to bioassay guided isolation. This led to the isolation of the anti-inflammatory lignan (+)-lariciresinol-9’-p-coumarate, which had an IC50 of 28.4 µM. Together, these results validate the traditional knowledge shared by our Q’eqchi’ and Cree collaborators, and draw attention to the therapeutic potential of subtropical and boreal plants as culturally appropriate complements to modern medicine. - Cette thèse porte sur la phytochimie et la pharmacologie des espèces de plantes médicinales immunomodulatrices utilisées traditionnellement par le Q’eqchi’ Maya Healers Association (QMHA) du Belize, et les Cris d'Eeyou Istchee (CEI) du nord du Québec. En utilisant une méthodologie ethnobotanique quantitative, nous avons identifié 107 espèces végétales appartenant à 49 familles utilisées par les guérisseurs Q'eqchi’ dans le traitement de symptômes appartenant à 14 catégories d'utilisation liées à l'inflammation. Une analyse de régression a révélé que les familles Piperaceae, Araceae, et Begoniaceae sont préférentiellement choisis par les Mayas. Le consensus entre guérisseurs pour les espèces végétales était élevé, avec 56 espèces (52%) étant utilisés par tous les guérisseurs, et le consensus pour les catégories d'utilisation était également élevé, car les valeurs de facteur de consensus des informants (FIC) pour chaque catégorie étaient supérieurs à 0,4. Cinquante-deux espèces du Belize ont été évaluées pour leur activité inhibitrice de TNF-α dans un modèle de THP-1 monocytes stimulés par le LPS. Vingt-et-une espèces (40%) ont montré une inhibition significative de TNF-α lorsque dosés à 100 µg/mL, dont 8 d’entre elles ont démontrées plus de 50% de l'activité du contrôle positif parthénolide (10 µg/mL). Des régressions significatives ont été observées entre l'activité anti-inflammatoire et la fréquence d'utilisation de guérisseurs totale (Fuse) et les rapports d'utilisation pour 3 catégories d'utilisation, ce qui indique que les paramètres ethnobotaniques peuvent en partie prédire l'activité des espèces traditionnellement utilisées. Cinq lactones sesquiterpéniques ont été isolés à partir des feuilles de Neurolaena lobata, l'une des espèces les plus actives testées, qui a démontré une activité anti-inflammatoire supérieure à celle du parthénolide (CI50 = 4,79 µM), avec des CI50 allant de 0,17 à 2,32 µM. Lobatin B était l’isolât le plus actif testé. Des extraits éthanoliques et aqueux de 17 espèces utilisées par les guérisseurs Cris ont été évalués pour leur activité immunomodulatrice. En général, l'activité anti-inflammatoire moyenne des extraits éthanoliques était 1,8 fois supérieure à celle des extraits d'eau, et l'activité pro-inflammatoire des extraits d'eau était de 3,7 fois supérieure à celle des extraits éthanoliques. Picea mariana et Pinus banksiana étaient les extraits éthanoliques et aqueux avec le plus d’activité anti-inflammatoire, tandis que l'extrait aqueux de Sarracenia purpurea était le plus pro-inflammatoire. Le cône de Picea marina, le médicament traditionnelle Cris le plus anti-inflammatoire, a été soumis à une isolation guidée par essais biologiques. Cela a mené à l'isolement du lignane anti-inflammatoire (+)-lariciresinol-9'-p-coumarate, qui avait une CI50 de 28,4 µM. Ensemble, ces résultats valident les connaissances traditionnelles partagées par nos collaborateurs Q'eqchi' et Cris, et mettent en évidence le potentiel thérapeutique des plantes subtropicales et boréales comme des compléments à la médecine moderne qui sont culturellement appropriées.