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La route qui mène au crime : déterminants de la mobilité des infracteurs de Gatineau en 2006

Vanier, Mathieu 10 1900 (has links)
Cette étude porte sur la distance parcourue pour commettre un crime à Gatineau en 2006. Peu d’études canadiennes récentes ont porté sur le sujet. De plus, il existe un vide de connaissances sur la mobilité des délinquants dans les petites villes et les banlieues. La présente recherche vise à comparer trois mesures de distance différentes, à vérifier si la distance parcourue varie en fonction du type de crime et à voir si les variables de temps (jour de la semaine, moment de la journée et saison) de même que certaines caractéristiques des suspects (âge, sexe et lieu de résidence) ont un impact sur la distance parcourue. Pour chaque crime, l’adresse du suspect et le lieu du crime ont été géocodées pour ensuite calculer la distance entre les deux points. Il ressort de l’analyse de la forme des courbes de distances que seules les agressions sexuelles présentent une zone tampon. Les résultats des analyses statistiques indiquent que les jeunes sont plus mobiles que les suspects plus âgés et que les hommes parcourent une distance plus élevée que les femmes. Étonnement, la distance parcourue ne diffère pas significativement selon la saison et le moment de la journée. Enfin, comparativement aux autres criminels, les délinquants qui ont commis un vol qualifié sont ceux qui ont parcouru les plus grandes distances. / This study focuses on the journey to crime of the offenders who have committed a crime in Gatineau in 2006. There are only a few recent Canadian studies on the subject. In addition there is a vacuum of knowledge on the journey to crime in smaller cities and suburbs. This research is designed to compare three different measures of distance, to check if the distance varies depending on the type of crime and see if the variables of time (day of week, time of day and season) as well as some characteristics of suspects (age, sex and place of residence) have an impact on the distance traveled. For each crime, the address of the suspect and the crime location were geocoded then, the distance between the two points was calculated. An analysis of the shapes curves pattern of the distances indicates that sexual assault is the only type of crime which possesses a buffer zone. The results of statistical analysis show that young people are more mobile than older suspects and that men travel a greater distance than women. Surprisingly, the distance does not differ significantly according to season and time of day. Finally, compared to the other criminal offenders, those who have committed a robbery traveled the greatest distances.
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Environnement dissuasif, risques et stratégies délinquantes

Beaudoin, Isabelle 05 1900 (has links)
L‟utilité de la théorie de la dissuasion est régulièrement remise en question pour expliquer la relation entre les peines et la criminalité puisque les propriétés objectives de la peine ne semblent pas affecter les taux de criminalité, les perceptions que s‟en font les individus et la récidive des délinquants. Trois limites conceptuelles des auteurs qui remettent en question la dissuasion sont soulevées. Premièrement, les unités spatiales utilisées sont des territoires sur lesquels plusieurs corps policiers sont en fonction. Il y a donc peu de chances que tous les citoyens présents soient exposés au même message pénal. Deuxièmement, les chercheurs ont mesuré le risque objectif d‟être arrêté à l‟aide d‟un ratio entre le nombre d‟arrestations et le nombre de crimes rapportés. Cette conceptualisation est problématique puisque les résultats d‟autres études suggèrent que les citoyens ont peu de connaissances des propriétés objectives et qu‟il serait, ainsi, intéressant de se référer aux stimuli dissuasifs pour conceptualiser la notion de risques. Troisièmement, pour plusieurs chercheurs, la délinquance est considérée comme une activité pour laquelle les délits impunis découlent du hasard. Pourtant, les délinquants utilisent fréquemment des stratégies pour éviter les autorités policières. Ils sont donc proactifs dans leur impunité. De ces limites découlent quatre propositions : 1) afin de détecter les réels effets des propriétés de la peine sur la criminalité, les territoires utilisés dans les études doivent représenter des juridictions sur lesquelles un seul corps policier opère; 2) afin de détecter les réels effets des propriétés de la peine sur la criminalité, les études doivent être effectuées avec des données provenant d‟une juridiction dans laquelle les activités de répression sont augmentées significativement par rapport à leur seuil antérieur et maintenue sur une période de temps suffisamment longue; 3) les stimuli dissuasifs observés doivent être considérés comme des expériences vicariantes ; 4) l‟impunité doit être définie comme étant une expérience recherchée par les délinquants. Deux études ont été réalisées dans le cadre de cette thèse. D‟abord, une étude a été réalisée à l‟aide de données issues des rapports policiers de collisions et des constats d‟infraction rendus. Les résultats montrent que l‟augmentation de la répression policière ii sur le territoire du Service de Police de la Ville de Montréal a fait diminuer le nombre de collisions. Au même moment, les collisions sont demeurées stables sur le territoire desservis par le Service de police de la Ville de Québec. Dans un deuxième temps, une étude perceptuelle a été réalisée avec un échantillon d‟étudiants universitaires. Les résultats démontrent des effets mitigés des stimuli dissuasifs sur les perceptions que se font les individus de leurs risques d‟être arrêté et sur leurs comportements délinquants. Chez les moins délinquants, les stimuli dissuasifs font augmenter la perception que les délinquants se font de leurs risques. Par contre, les plus motivés à commettre des délits de la route développent des stratégies en réaction aux opérations policières plutôt que d‟en craindre les représailles. Ces tactiques d‟évitement n‟assurent pas une impunité totale, ni une perception moins élevée des risques de recevoir une contravention, mais elles retardent le moment où le délinquant sera confronté à la punition. / Deterrence theory has been rightfully challenged when changes in punishment probability or severity had no impact on crime rates, recidivism or risks' perception. We suggest that these unconclusive results are, in large part, caused by theoretical and conceptual flaws. First, changes in objective properties of punishment are assumed to be equally perceived across multiple spatial units or police jurisdictions. We have reason to believe that this is rarely the case. Second, the objective risks of being arrested are generally measured with a ratio between the number of arrests and the number of crimes reported. This conceptualization is problematic because numerous researchers found that people have little knowledge of these objective properties. Third, deterrence research have limited interest for adaptative strategies used by offenders to counteract the perceived increase in punishment severity or certainty. We believe that offenders' actively seek and adopt these avoidance tactics. Four propositions are developed to adress thoses limits: 1) to detect the potential local or micro effects of punishment on crime, different police jurisdictions are analysed separatly; 2) to detect the potential effects of punishment on crime, studies should be made only in jurisdictions where enforcement levels are objectively increasing; 3) observed deterrent stimuli should be regarded as vicarious experiences; 4) impunity must be viewed as an actively seeked experience. Two studies were conducted as part of this thesis. Using reports of crashes and statements of offense reports from the Montreal police traffic unit, the first study found that a sharp increase in the level of police activities had significant impact on the number of collisions. Over the same period, data from the second largest city in the province of Québec (the control area), showed no noticeable increase in punishment probility and consequently, no significant impact on collisions. The second study was based on the perception of risks and patterns of road delinquency for a sample of university students with a driver license. Results show distinctive effects of deterrence stimuli for drivers with different delinquency habits. For conformists drivers, the iv deterrent stimuli increase the perception of risk but had no impact on their (already low) levels of road delinquency. For the most motivated traffic offenders however, deterrence stimuli seem to motivate the use and diversity of arrest avoidance techniques that circumvent any increase in their perception of risks. These avoidance tactics do not provide total impunity but efficiently decrease punishment probabilities for those willing to maintain the same offending patterns.
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La route qui mène au crime : déterminants de la mobilité des infracteurs de Gatineau en 2006

Vanier, Mathieu 10 1900 (has links)
Cette étude porte sur la distance parcourue pour commettre un crime à Gatineau en 2006. Peu d’études canadiennes récentes ont porté sur le sujet. De plus, il existe un vide de connaissances sur la mobilité des délinquants dans les petites villes et les banlieues. La présente recherche vise à comparer trois mesures de distance différentes, à vérifier si la distance parcourue varie en fonction du type de crime et à voir si les variables de temps (jour de la semaine, moment de la journée et saison) de même que certaines caractéristiques des suspects (âge, sexe et lieu de résidence) ont un impact sur la distance parcourue. Pour chaque crime, l’adresse du suspect et le lieu du crime ont été géocodées pour ensuite calculer la distance entre les deux points. Il ressort de l’analyse de la forme des courbes de distances que seules les agressions sexuelles présentent une zone tampon. Les résultats des analyses statistiques indiquent que les jeunes sont plus mobiles que les suspects plus âgés et que les hommes parcourent une distance plus élevée que les femmes. Étonnement, la distance parcourue ne diffère pas significativement selon la saison et le moment de la journée. Enfin, comparativement aux autres criminels, les délinquants qui ont commis un vol qualifié sont ceux qui ont parcouru les plus grandes distances. / This study focuses on the journey to crime of the offenders who have committed a crime in Gatineau in 2006. There are only a few recent Canadian studies on the subject. In addition there is a vacuum of knowledge on the journey to crime in smaller cities and suburbs. This research is designed to compare three different measures of distance, to check if the distance varies depending on the type of crime and see if the variables of time (day of week, time of day and season) as well as some characteristics of suspects (age, sex and place of residence) have an impact on the distance traveled. For each crime, the address of the suspect and the crime location were geocoded then, the distance between the two points was calculated. An analysis of the shapes curves pattern of the distances indicates that sexual assault is the only type of crime which possesses a buffer zone. The results of statistical analysis show that young people are more mobile than older suspects and that men travel a greater distance than women. Surprisingly, the distance does not differ significantly according to season and time of day. Finally, compared to the other criminal offenders, those who have committed a robbery traveled the greatest distances.
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Environnement dissuasif, risques et stratégies délinquantes

Beaudoin, Isabelle 05 1900 (has links)
L‟utilité de la théorie de la dissuasion est régulièrement remise en question pour expliquer la relation entre les peines et la criminalité puisque les propriétés objectives de la peine ne semblent pas affecter les taux de criminalité, les perceptions que s‟en font les individus et la récidive des délinquants. Trois limites conceptuelles des auteurs qui remettent en question la dissuasion sont soulevées. Premièrement, les unités spatiales utilisées sont des territoires sur lesquels plusieurs corps policiers sont en fonction. Il y a donc peu de chances que tous les citoyens présents soient exposés au même message pénal. Deuxièmement, les chercheurs ont mesuré le risque objectif d‟être arrêté à l‟aide d‟un ratio entre le nombre d‟arrestations et le nombre de crimes rapportés. Cette conceptualisation est problématique puisque les résultats d‟autres études suggèrent que les citoyens ont peu de connaissances des propriétés objectives et qu‟il serait, ainsi, intéressant de se référer aux stimuli dissuasifs pour conceptualiser la notion de risques. Troisièmement, pour plusieurs chercheurs, la délinquance est considérée comme une activité pour laquelle les délits impunis découlent du hasard. Pourtant, les délinquants utilisent fréquemment des stratégies pour éviter les autorités policières. Ils sont donc proactifs dans leur impunité. De ces limites découlent quatre propositions : 1) afin de détecter les réels effets des propriétés de la peine sur la criminalité, les territoires utilisés dans les études doivent représenter des juridictions sur lesquelles un seul corps policier opère; 2) afin de détecter les réels effets des propriétés de la peine sur la criminalité, les études doivent être effectuées avec des données provenant d‟une juridiction dans laquelle les activités de répression sont augmentées significativement par rapport à leur seuil antérieur et maintenue sur une période de temps suffisamment longue; 3) les stimuli dissuasifs observés doivent être considérés comme des expériences vicariantes ; 4) l‟impunité doit être définie comme étant une expérience recherchée par les délinquants. Deux études ont été réalisées dans le cadre de cette thèse. D‟abord, une étude a été réalisée à l‟aide de données issues des rapports policiers de collisions et des constats d‟infraction rendus. Les résultats montrent que l‟augmentation de la répression policière ii sur le territoire du Service de Police de la Ville de Montréal a fait diminuer le nombre de collisions. Au même moment, les collisions sont demeurées stables sur le territoire desservis par le Service de police de la Ville de Québec. Dans un deuxième temps, une étude perceptuelle a été réalisée avec un échantillon d‟étudiants universitaires. Les résultats démontrent des effets mitigés des stimuli dissuasifs sur les perceptions que se font les individus de leurs risques d‟être arrêté et sur leurs comportements délinquants. Chez les moins délinquants, les stimuli dissuasifs font augmenter la perception que les délinquants se font de leurs risques. Par contre, les plus motivés à commettre des délits de la route développent des stratégies en réaction aux opérations policières plutôt que d‟en craindre les représailles. Ces tactiques d‟évitement n‟assurent pas une impunité totale, ni une perception moins élevée des risques de recevoir une contravention, mais elles retardent le moment où le délinquant sera confronté à la punition. / Deterrence theory has been rightfully challenged when changes in punishment probability or severity had no impact on crime rates, recidivism or risks' perception. We suggest that these unconclusive results are, in large part, caused by theoretical and conceptual flaws. First, changes in objective properties of punishment are assumed to be equally perceived across multiple spatial units or police jurisdictions. We have reason to believe that this is rarely the case. Second, the objective risks of being arrested are generally measured with a ratio between the number of arrests and the number of crimes reported. This conceptualization is problematic because numerous researchers found that people have little knowledge of these objective properties. Third, deterrence research have limited interest for adaptative strategies used by offenders to counteract the perceived increase in punishment severity or certainty. We believe that offenders' actively seek and adopt these avoidance tactics. Four propositions are developed to adress thoses limits: 1) to detect the potential local or micro effects of punishment on crime, different police jurisdictions are analysed separatly; 2) to detect the potential effects of punishment on crime, studies should be made only in jurisdictions where enforcement levels are objectively increasing; 3) observed deterrent stimuli should be regarded as vicarious experiences; 4) impunity must be viewed as an actively seeked experience. Two studies were conducted as part of this thesis. Using reports of crashes and statements of offense reports from the Montreal police traffic unit, the first study found that a sharp increase in the level of police activities had significant impact on the number of collisions. Over the same period, data from the second largest city in the province of Québec (the control area), showed no noticeable increase in punishment probility and consequently, no significant impact on collisions. The second study was based on the perception of risks and patterns of road delinquency for a sample of university students with a driver license. Results show distinctive effects of deterrence stimuli for drivers with different delinquency habits. For conformists drivers, the iv deterrent stimuli increase the perception of risk but had no impact on their (already low) levels of road delinquency. For the most motivated traffic offenders however, deterrence stimuli seem to motivate the use and diversity of arrest avoidance techniques that circumvent any increase in their perception of risks. These avoidance tactics do not provide total impunity but efficiently decrease punishment probabilities for those willing to maintain the same offending patterns.
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Repenser la mobilité criminelle

Michaud, Patrick 08 1900 (has links)
Notre compréhension de la mobilité criminelle repose presque exclusivement sur des études sur le journey-to-crime qui portent sur l'analyse des distances parcourues par les délinquants entre leur domicile et le lieu de leurs crimes. Dans cette thèse, nous nous demandons d'abord si la pertinence théorique et la validité méthodologique sous-jacente à la mesure de journey-to-crime ont été suffisamment démontrées pour justifier son influence dominante dans le domaine de la criminologie environnementale. Sur la base d'une analyse critique des recherches sur le journey-to-crime, nous soutenons que si l'intérêt pour la mesure est compréhensible, il existe de meilleures façons de mesurer la mobilité criminelle. Nous démontrons que certains postulats implicites qui la sous-tendent sont trompeurs et que de nombreux biais méthodologiques limitent son utilité. Nous suggérons que pour mieux comprendre la mobilité criminelle, le journey-to-crime devrait devenir complémentaire à de nouvelles mesures plus raffinées. Des implications pour les études futures sont proposées. Nous quantifions ensuite de manière empirique les différents biais méthodologiques de la mesure de journey-to-crime en examinant dans quelle mesure ceux-ci affectent sa capacité à estimer le « véritable » trajet effectué par les délinquants lors de la perpétration de leurs crimes. À l'aide de données policières, d'entrevues et de technologies numériques de cartographie, l'itinéraire détaillé emprunté par 98 délinquants lors de 449 crimes de vol est reconstitué afin de tester certaines des hypothèses qui sous-tendent la mesure de journey-to-crime. Les données policières utilisées pour calculer les distances résidence-crime se sont révélées être suffisamment fiables au niveau du lieu du crime, mais peu fiables pour ce qui est du lieu de résidence du délinquant. Plusieurs raisons sont fournies pour expliquer pourquoi les policiers ont de la difficulté à identifier correctement où un délinquant réside réellement le jour d'un crime donné. La résidence des délinquants s'est distinguée comme un endroit important de leur parcours criminel, mais le trajet effectivement emprunté par ces derniers s'est avéré beaucoup plus complexe que l'itinéraire résidence-crime-résidence présumé par la mesure de journey-to-crime. Malgré ses nombreuses lacunes, nos résultats ont démontré que cette mesure pouvait quand même être considérée comme une estimation valide et utile de la distance totale réellement parcourue lors d'un crime par les auteurs de vols qualifiés et d'autres vols, mais pas par les auteurs de cambriolages et de vols de véhicule à moteur. Les implications pour la recherche sur la mobilité criminelle et les études futures sont abordées. Nous investiguons finalement le nomadisme criminel, soit la propension d'un individu à s'engager dans des déplacements interurbains continus ou intermittents comme moyen de faire face aux conséquences de son mode de vie criminel (p. ex., stigmatisation, pauvreté, désorganisation, etc.) et/ou comme stratégie d'adaptation à la réalité d'être un « criminel de carrière ». L'itinéraire des crimes commis au Canada pendant la carrière criminelle de 448 hommes reconnus coupables d'infractions sexuelles a été reconstitué grâce à des entrevues individuelles et à l'analyse détaillée de casiers judiciaires. Cinq composantes distinctes du nomadisme criminel (c.-à-d., nombre de trajets, nombre de points nodaux, longueur des routes, étendue géographique de la criminalité et superficie de la zone d'activité mesospatiale), inspirées de la théorie des patrons criminels (crime pattern theory), sont suggérées et analysées. Les résultats montrent que le nomadisme criminel est davantage la réalité de gens de race blanche, jeunes et éduqués, qui ont une carrière criminelle prolifique entrecoupée de longues peines d'incarcération. Les délinquants nomades n'errent pas au hasard, mais semblent plutôt chercher des opportunités et un retour à une certaine forme d'anonymat. Les variables relatives aux infractions sexuelles n'ont pas apporté une contribution significative aux modèles de prédiction, ce qui donne à penser que le nomadisme criminel est davantage un phénomène criminel général que spécifique aux infractions sexuelles. Nos résultats suggèrent qu'une carrière criminelle prolifique est généralement associée à un mode de vie nomade et géographiquement dispersé. Les implications pour les politiques publiques et les études futures sont abordées. / Our collective understanding of criminal mobility relies almost exclusively on journey-to-crime research, which focuses on the distances traveled by offenders from their homes to the location of their crimes. In this thesis, we first ask whether the theoretical relevance and the methodological validity underlying the journey-to-crime measurement are sufficient for it to continue to be a leading influence in the field of environmental criminology. Based on a critical review of the foundations of journey-to-crime research, we argue that while the interest in the journey-to-crime measurement is understandable, there are better ways to assess criminal mobility. Some likely misleading implicit presuppositions and methodological biases are identified, and the manner in which they affect our comprehension of criminal mobility is discussed. We suggest that a better understanding of criminal mobility would come from complementing journey-to-crime with new, more refined, measures. Implications for future studies are proposed. We then empirically quantify the methodological biases of the journey-to-crime measurement, by investigating the extent to which they affect its ability to estimate the itineraries offenders actually travel during the perpetration of their crimes. With the support of police-arrest records, interviews, and web-mapping technologies, the detailed route taken by 98 offenders during 449 theft-related crimes are reconstructed in order to test some of the key assumptions underlying journey-to-crime research. Police data used to compute home-crime distances have been found to provide satisfactorily accurate crime-location addresses, but poorly accurate offender home-addresses. Several explanations of why the police have problems correctly identifying where an offender is truly residing on the day of a given crime are presented. Even if the offender's residence was the most important node in their crime journey, the actual travel undertaken by offenders was much more complex than the home-crime-home itinerary assumed by the journey-to-crime measurement. Despite its numerous drawbacks, the traditional journey-to-crime measure is still a valid and useful proxy for the total distance actually traveled by offenders in robbery and “other theft”, but not in burglary and motor-vehicle theft. Implications for criminal mobility research and future studies are discussed. We finally investigate criminal nomadism ― an individual’s propensity to engage in continuous or intermittent interurban travel as a way to cope with the consequences of their criminal lifestyle (e.g., stigma, poverty, disorganization, etc.) and/or as a strategy to adapt to the reality of being a “career criminal.” The criminal-career itinerary across Canada of 448 men convicted of sex offenses was reconstructed through individual interviews and analysis of detailed criminal records. Five distinct components of criminal nomadism (i.e., trips, nodes, paths, range, and mesolevel activity space), inspired by crime pattern theory, are suggested and analyzed. Results show that criminal nomadism is the reality of young and educated Whites who have a prolific criminal career interspersed with long incarceration sentences. Nomadic offenders did not wander freely and randomly, but rather seemed to be looking for opportunities and privacy. Sex-offending variables did not make a significant contribution to predictions, suggesting that criminal nomadism is more a general offending phenomenon than something specific to sex offending. This provides supporting evidence for the hypothesis that an extensive criminal career is generally associated with a geographically scattered and nomadic lifestyle. Implications for public policies and future studies are discussed.

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