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Caractérisation des résidus provenant de l'industrie de la seconde transformation des panneaux de particules et de fibres

Gilbert, Véronique 11 April 2018 (has links)
Selon le Règlement sur les matières dangereuses du Gouvernement du Québec, les résidus de bois encollés de résine sont susceptibles d’être des matières dangereuses résiduelles toxiques, car ils contiennent du formaldéhyde. La gestion des résidus toxiques est problématique pour l’industrie de la seconde transformation du panneau, car il pourrait s’avérer que la majorité des usines ne disposent pas de chaudière de combustion d’une puissance assez élevée pour brûler leurs résidus de panneaux en conformité avec les exigences gouvernementales. La récupération de ces résidus pourrait être envisageable, mais une connaissance plus approfondie de la nature de ceux-ci est essentielle pour être en mesure d’envisager cette option. L’objectif de cette étude est de caractériser les résidus provenant de l’industrie québécoise de la seconde transformation des panneaux de particules et de fibres de bois dans le but d’éclairer le choix des options de récupération, d’utilisation ou de disposition de ces résidus. Une enquête réalisée auprès des industriels de seconde transformation du panneau a permis de dresser un portrait des résidus générés. Un questionnaire a été transmis par la poste à un échantillon d’usines de chaque secteur industriel. L’utilisation d’une méthode en cinq points de contact a mené à l’obtention d’un taux de réponse de 32%. Une quantification des résidus a été réalisée dans le but final d’extrapoler les résultats à l’ensemble de l’industrie québécoise. L’analyse des résultats a permis de dresser un portrait des résidus de panneaux quant à la gestion, la disposition et la contamination de ceux-ci. L’enfouissement est le mode de disposition le plus répandu et les entreprises de petite taille ont plus tendance à faire appel à cette pratique. La gestion des résidus de panneaux est problématique chez 30% des industriels et certains d’entre eux ont déjà tenté de trouver de meilleurs débouchés que ceux dont ils disposent actuellement. / According to Québec’s Règlement sur les matières dangereuses, wood residues containing resin are likely to be toxic residual dangerous matters because of their formaldehyde content. The management of these residues is problematic for the secondary board manufacturers because the majority might not operate a combustion boiler with high enough power to burn board residues in conformity with regulatory requirements. The recovery of these residues could be possible, but no decision can be taken without knowing the nature of the residues. The objective of this study is to characterize the residues coming from the secondary board manufacturers in the province of Québec in order to find opportunities for recuperating, recycling or disposing of these residues. A survey of secondary board processing plants has been conducted to draw a picture of the disposal of residues. A mail questionnaire was sent to a sample of plants within each industrial sector. The five points of contact method was applied, yielding a response rate of 32%. A quantification of the residues was made and the data was used to extrapolate the results to the whole of Québec industry. A segmentation of the results according to the size of the plant or to the industrial sector was made and significant differences were found between classes regarding the management, the use and the contamination of the residues. The majority of secondary board manufacturers send their board residues to landfill sites. This is the case of most small size mills. The survey indicates that 30 percent of the mills have experienced serious problem in managing these residues and they have already tried to find a better solution to dispose of them.
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La valorisation résiduelle : une étude de cas dans douze firmes canadiennes

Kabongo, Jean D. 11 April 2018 (has links)
Depuis une vingtaine d'années, la valorisation des sous-produits industriels et des matières résiduelles dans les procédés productifs suscite beaucoup d'intérêt de la part des dirigeants industriels et politiques. Cet intérêt grandissant se justifie sans doute par le désir de nouvelles opportunités d'affaires et par l'urgence qu'il y a à mettre en œuvre les principes du développement durable aux échelles macroéconomique et microéconomique. Depuis lors, la valorisation résiduelle a fait l'objet de nombreuses recherches qui s'articulent autour du concept d'écologie industrielle. Celle-ci propose un cadre de référence à l'optimisation de l'usage des ressources dans les systèmes productifs. Les recherches ont été largement dominées par les approches scientifiques et d'ingénierie. Ces approches abordent l'écologie industrielle, en particulier la valorisation résiduelle, dans la perspective de l'analyse des flux de matière et d'énergie et du développement des technologies de réduction et de transformation des déchets, essentiellement au niveau global et interentreprises. Cependant, de telles approches ignorent largement le fonctionnement des pratiques de valorisation résiduelle au niveau intra-entreprise. Ainsi, en ce qui concerne la valorisation résiduelle, la vision technoscientifique pose le problème de l'écologie industrielle en termes de modélisation mathématique et de description des outils de mise en œuvre de l'écologie industrielle. La présente recherche aborde la problématique de la valorisation résiduelle dans une perspective différente. Elle se veut managériale. Elle s'attache à analyser les mécanismes de la valorisation résiduelle comme pratique d'écologie industrielle à l'échelle des différentes fonctions des entreprises industrielles canadiennes étudiées. Par cette analyse, la recherche vise à comprendre les enjeux de ces pratiques pour la gestion des ces entreprises ainsi que les difficultés auxquelles les gestionnaires de ces mêmes entreprises font face. Pour atteindre cet objectif, cette recherche repose sur une approche qualitative et empirique prenant la forme d'une étude de cas qui emprunte des éléments de la grounded theory. Pour mieux analyser la valorisation résiduelle dans la perspective managériale, le cadre conceptuel est forgé à partir d'une synthèse des courants de pensée en écologie industrielle identifiés dans la littérature. Le cadre conceptuel proposé repose ainsi sur les notions de reconnaissance d'opportunités, de transformation des sous-produits industriels et de gestion des processus d'affaires. C'est à partir de ces trois notions que les concepts fondamentaux de l'étude ont été définis. À partir des résultats portant sur les définitions de la valorisation ainsi que sur les motivations favorisant des initiatives d'écologie industrielle dans les entreprises visitées, la recherche propose un modèle conceptuel de la valorisation résiduelle, modèle qui repose sur les concepts d'introduction, de transformation des résidus en produits à valeur commerciale, de réseau d'échange des sous-produits et de développement des marchés pour les produits élaborés à partir des résidus industriels (ITEM). Ce modèle conceptuel a permis d'examiner les structures et le fonctionnement des pratiques de valorisation dans les entreprises étudiées. Cet examen montre que l'utilisation des sous-produits industriels se fait aux trois échelles de la chaîne de production : à l'entrée, puis pendant le processus de conversion de ces résidus et, enfin, à la sortie des produits élaborés. Les différents modes d'utilisation des sous-produits définissent à leur tour quatre modes de valorisation résiduelle : la transformation des résidus en produits à valeur commerciale, la substitution des matières nobles par différents résidus, l'utilisation des matières résiduelles comme source énergétique et l'utilisation des matières résiduelles pour renforcer la qualité des produits finis. À partir de ces modes d'utilisation identifiés, la présente étude propose une typologie des pratiques de valorisation résiduelle. L'analyse de la gestion environnementale des pratiques de valorisation dans les cas étudiés montre que la valorisation résiduelle éco-efficiente constitue la forme la plus avancée des pratiques d'écologie industrielle, c'est-à-dire celle qui se rapproche le plus des principes écologiques d'optimisation de l'usage des ressources dans les procédés productifs (Frosch et Gallopoulos, 1989). L'intégration de l'écologie et de l'économie se traduit par un processus graduel, sous-jacent aux résultats économiques favorables de l'entreprise. La valorisation résiduelle soulève des problèmes majeurs par rapport à l'introduction de résidus dans les procédés, à la transformation de ceux-ci en produits commerciaux et au développement des marchés. L'intensité et l'extension de la plupart de ces problèmes font de la valorisation résiduelle un type particulier d'activité industrielle appelé ici « hyperflexible », en comparaison avec d'autres activités basées sur l'introduction des matières premières standardisées. Les résultats de la présente thèse montrent, d'abord, la pertinence de l'analyse des pratiques de valorisation résiduelle dans une perspective empirique et de gestion. Ce qui remet en cause deux choses : les approches physico-chimiques sont les seules qui offrent un cadre de référence, et les bases sur lesquelles devrait reposer l'écologie industrielle sont un moyen de mettre en œuvre les principes du développement durable. Plusieurs études théoriques ont tenté de soutenir cette tendance dans le développement actuel de l'écologie industrielle comme domaine d'étude et de recherche. La présente recherche contribue à montrer que la prise en compte de la dimension managériale ou les expériences de valorisation des sous-produits industriels dans les entreprises font partie intégrante des thèmes de l'écologie industrielle au même titre que les modélisations et les analyses physico-chimiques. Ce qui apporte une réponse au débat actuel portant sur le statut « positif » ou « normatif » de l'écologie industrielle. La présente thèse montre ainsi la nécessité d'incorporer l'approche managériale dans le développement de l'écologie industrielle. Ensuite, les résultats de la présente recherche donnent une consistance opérationnelle aux pratiques d'utilisation et de transformation des sous-produits et des matières résiduelles dans les procédés productifs. Les différents concepts construits et défendus dans cette étude précisent et délimitent les frontières de la valorisation résiduelle comme pratique d'écologie industrielle, ce qui contribue à consolider les concepts et à donner de la rigueur aux concepts et aux termes utilisés en écologie industrielle, et de façon plus précise, la valorisation résiduelle. Enfin, à partir des expériences concrètes du vécu des gestionnaires, la thèse contribue à montrer les difficultés opérationnelles de la valorisation résiduelle, comme pratique d'écologie industrielle dans l'entreprise.

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