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Brain decoding of the Human Connectome Project Tasks in a Dense Individual fMRI DatasetRastegarnia, Shima 11 1900 (has links)
Les études de décodage cérébral visent à entrainer un modèle d'activité cérébrale qui reflète l'état cognitif du participant. Des variations interindividuelles substantielles dans l'organisation fonctionnelle du cerveau représentent un défi pour un décodage cérébral précis. Dans cette thèse, nous évaluons si des modèles de décodage cérébral précis peuvent être entrainés avec succès entièrement au niveau individuel.
Nous avons utilisé un ensemble de données individuel dense d'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) pour lequel six participants ont terminé l'ensemble de la batterie de tâches du “Human Connectome Project” > 13 fois sur dix sessions d'IRMf distinctes. Nous avons implémenté plusieurs méthodes de décodage, des simples machines à vecteurs de support aux réseaux complexes de neurones à convolution de graphes. Tous les décodeurs spécifiques à l'individu ont été entrainés pour classifier simultanément les volumes d'IRMf simples (TR = 1,49) entre 21 conditions expérimentales, en utilisant environ sept heures de données d'IRMf par participant.
Les meilleurs résultats de prédiction ont été obtenus avec notre modèle de machine à vecteurs de support avec une précision de test allant de 64 à 79 % (niveau de la chance environ 7%). Les perceptrons multiniveaux et les réseaux convolutionnels de graphes ont également obtenu de très bons résultats (63-78% et 63-77%, respectivement). Les cartes d'importance des caractéristiques dérivées du meilleur modèle (SVM) ont révélé que la classification utilise des régions pertinentes pour des domaines cognitifs particuliers, sur la base d’a priori neuro-anatomique. En appliquant un modèle individuel aux données d’un autre sujet (classification inter-sujets), on observe une précision nettement inférieure à celle des modèles spécifiques au sujet, ce qui indique que les décodeurs cérébraux individuels ont appris des caractéristiques spécifiques à chaque individu.
Nos résultats indiquent que des ensembles de données de neuroimagerie profonde peuvent être utilisés pour former des modèles de décodage cérébral précis au niveau individuel. Les données de cette étude sont partagées librement avec la communauté (https://cneuromod.ca), et pourront servir de benchmark de référence, pour l’entrainement de modèles de décodage cérébral individuel, ou bien des études de “transfert learning” à partir de l’échantillon collecté par le human connectome project. / Brain decoding studies aim to train a pattern of brain activity that reflects the cognitive state of the participant. Substantial inter-individual variations in functional organization represent a challenge to accurate brain decoding. In this thesis, we assess whether accurate brain decoding models can be successfully trained entirely at the individual level.
We used a dense individual functional magnetic resonance imaging (fMRI) dataset for which six participants completed the entire Human Connectome Project (HCP) task battery>13 times across ten separate fMRI sessions. We assessed several decoding methods, from simple support vector machines to complex graph convolution neural networks. All individual-specific decoders were trained to classify single fMRI volumes (TR = 1.49) between 21 experimental conditions simultaneously, using around seven hours of fMRI data per participant.
The best prediction accuracy results were achieved with our support vector machine model with test accuracy ranging from 64 to 79% (chance level of about 7%). Multilevel perceptrons and graph convolutional networks also performed very well (63-78% and 63-77%, respectively). Best Model Derived Feature Importance Maps (SVM) revealed that the classification uses regions relevant to particular cognitive domains, based on neuroanatomical priors. Applying an individual model to another subject's data (across-subject classification) yields significantly lower accuracy than subject-specific models, indicating that individual brain decoders have learned characteristics specific to each individual.
Our results indicate that deep neuroimaging datasets can be used to train accurate brain decoding models at the individual level. The data from this study is shared freely with the community (https://cneuromod.ca) and can be used as a reference benchmark, for training individual brain decoding models, or for “transfer learning” studies from the sample collected by the human connectome project.
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Décoder la localisation de l'attention visuelle spatiale grâce au signal EEGThiery, Thomas 09 1900 (has links)
L’attention visuo-spatiale peut être déployée à différentes localisations dans l’espace indépendamment de la direction du regard, et des études ont montré que les composantes des potentiels reliés aux évènements (PRE) peuvent être un index fiable pour déterminer si celle-ci est déployée dans le champ visuel droit ou gauche. Cependant, la littérature ne permet pas d’affirmer qu’il soit possible d’obtenir une localisation spatiale plus précise du faisceau attentionnel en se basant sur le signal EEG lors d’une fixation centrale. Dans cette étude, nous avons utilisé une tâche d’indiçage de Posner modifiée pour déterminer la précision avec laquelle l’information contenue dans le signal EEG peut nous permettre de suivre l’attention visuelle spatiale endogène lors de séquences de stimulation d’une durée de 200 ms. Nous avons utilisé une machine à vecteur de support (MVS) et une validation croisée pour évaluer la précision du décodage, soit le pourcentage de prédictions correctes sur la localisation spatiale connue de l’attention. Nous verrons que les attributs basés sur les PREs montrent une précision de décodage de la localisation du focus attentionnel significative (57%, p<0.001, niveau de chance à 25%). Les réponses PREs ont également prédit avec succès si l’attention était présente ou non à une localisation particulière, avec une précision de décodage de 79% (p<0.001). Ces résultats seront discutés en termes de leurs implications pour le décodage de l’attention visuelle spatiale, et des directions futures pour la recherche seront proposées. / Visuospatial attention can be deployed to different locations in space independently of ocular fixation, and studies have shown that event-related potential (ERP) components can effectively index whether such covert visuospatial attention is deployed to the left or right visual field. However, it is not clear whether we may obtain a more precise spatial localization of the focus of attention based on the EEG signals during central fixation. In this study, we used a modified Posner cueing task with an endogenous cue to determine the degree to which information in the EEG signal can be used to track visual spatial attention in presentation sequences lasting 200 ms. We used a machine learning classification method to evaluate how well EEG signals discriminate between four different locations of the focus of attention. We then used a multi-class support vector machine (SVM) and a leave-one-out cross-validation framework to evaluate the decoding accuracy (DA). We found that ERP-based features from occipital and parietal regions showed a statistically significant valid prediction of the location of the focus of visuospatial attention (DA = 57%, p < .001, chance-level 25%). The mean distance between the predicted and the true focus of attention was 0.62 letter positions, which represented a mean error of 0.55 degrees of visual angle. In addition, ERP responses also successfully predicted whether spatial attention was allocated or not to a given location with an accuracy of 79% (p < .001). These findings are discussed in terms of their implications for visuospatial attention decoding and future paths for research are proposed.
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