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« Ni fou, ni gogol ! » : ségrégation scolaire et réaction aux stigmates des jeunes orientés en Institut Thérapeutique, Educatif et Pédagogique / "Neither mad nor mongolian !" : school segregation and reaction to the stigma of youth oriented to Therapeutic, Educational and Pedagogical Institute

Dupont, Hugo 28 November 2013 (has links)
Grâce à une démarche ethnographique et à l’appui théorique de la sociologie interactionniste et de la sociologie de l’expérience, nous proposons une étude de la stigmatisation sociale, de la ségrégation scolaire et de la réaction des individus ainsi socialement traités à partir du cas des jeunes diagnostiqués comme souffrants de troubles du comportement et orientés en Institut Thérapeutique, Educatif et Pédagogique (I.T.E.P.). Nous commençons par déconstruire le processus amenant à l’étiquetage de certains élèves au comportement déviant et à l’échec scolaire évident, déviances qui sont traduites en trouble mental et en handicap. Cela permet de saisir les enjeux socio-politiques qui expliquent comment les acteurs parviennent à légitimer la mise à l’écart des élèves présentant des troubles du comportement. L’I.T.E.P. développe une stratégie de normalisation du comportement combinant deux logiques : celle du nécessaire soulagement de la souffrance psychique tenue pour responsable des troubles du comportement chez ces jeunes, et celle qui relève davantage de l’« orthopédie sociale » consistant en une rééducation et une resocialisation. Cette prise en charge totale prend le risque de leur isolement social et de leur glissement dans une situation de liminalité dont il sera difficile, par la suite, de sortir. A cette stratégie, et malgré les étiquettes et la prise en charge disqualifiantes auxquelles ils sont confrontés, les jeunes répondent par la mise en place de tactiques qui consistent, d’une part, à mettre à distance les stigmates qu’ils subissent et, d’autre part, en un travail de « normification » de leur personnalité et à travers elle, de leurs comportements. Leurs objectifs est de convaincre, dans un premier temps, qu’une telle orientation est illégitime dans leur cas et, dans un second temps, qu’ils sont prêts à retourner dans un cursus de formation ordinaire. / Through an ethnographic approach and based on the theory of sociological interactionism as well as the sociology of experience, we offer a study of social stigmatisation and segregation in school. We also study the reactions of individuals that fall victim to them. We base our work on young people diagnosed as suffering from behaviour disorder and who are admitted in Institut Thérapeutique, Educatif et Pédagogique (Therapeutic, Educational and Pedagogical Institute). We start by unravelling the process that leads to the stigmatisation of some pupils as well as their deviant behaviour and the obvious difficulties they face in school. These deviances are described as mental disorders and disability. Thus we can understand the socio-political issues that explain how the setting aside of students with behaviour disorder is justified by those involved. I.T.E.P. develops a strategy of behaviour normalisation based one two ideas: the necessary relief of psychological suffering responsible for the behaviour disorders these young people suffer from, and “social orthopaedics” as a way to re-educate and re-socialise them. This comprehensive approach to care puts them at risk of social isolation and might see them slip into a situation of liminality that can prove to be difficult to do away with. Despite the labelling and the discrediting care they have to deal with, these young people answer by resorting to tactics that aim at shrugging off the stigma they suffer from and embark on a process of « normification » of their own personality and therefore of their behaviour. They aim is first to convince that this kind of care is not justifiable in their case and secondly that they are ready to go back to an ordinary training structure.
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Victimations, climat et institutions scolaires : essai de reconstruction du concept de violences scolaires comme objet d’étude à partir d’une comparaison Sénégal-France / School institutions, climate and victimizations : towards a reconstruction of the concept of school violence : a comparative study of experiences in Senegal and France

Coulibaly, Mamadou Lamine 09 December 2010 (has links)
Deux objectifs sont poursuivis dans le cadre de cette thèse. Le premier est de dresser un état des lieux des victimations scolaires au Sénégal à partir d’un questionnaire administré à quelques 2707 élèves des cycles moyen (équivalent du collège en France) et secondaire (lycée). Quant au second objectif, il est centré sur la recherche d’un cadre explicatif global ainsi que des déterminants sociohistoriques des violences scolaires à travers une comparaison avec les résultats des enquêtes et des travaux conduits en France depuis le début des années 2000. C’est à partir d’un examen des rapports entre déviance, délinquance juvénile et école que le poids des facteurs externes des phénomènes de violences scolaires a pu être relativisé, voire atténué, au profit des facteurs purement institutionnels et endogènes. Le paradoxe qui ressort alors de cette confrontation et de la comparaison, à savoir la relative préservation des élèves sénégalais des violences portées par des camarades et la tendance lourde du développement en France des microviolences dont les personnels enseignants constituent la principale cible, s’explique par la spécificité des systèmes éducatifs tant dans leurs processus historiques d’institutionnalisation, dans leurs modes d’organisation que dans leur fonctionnement quotidien. Ainsi, les violences scolaires au Sénégal se construisent dans le cadre des relations éducatives inspirées de représentations socioculturelles qui légitiment des méthodes pédagogiques plutôt coercitives à travers des rapports de domination établissant le pouvoir de sanction du maître doublé d’une supériorité liée à l’âge et au sexe des membres de la communauté éducative. En France, elles sont tributaires des contradictions entre, d’une part, les conditions et les modalités de l’offre scolaire et, de l’autre, les demandes sociales d’éducation des populations ; elles trouvent alors leurs racines dans l’incapacité du système et de l’institution scolaires à prendre en compte les inégalités sociales, la diversité des profils cognitifs des élèves et de leurs motivations. Il ne reste alors aux plus « désorientés » d’entre eux que des stratégies de survie pour « sauver la face », avec tout ce que cela peut impliquer en termes de transgressions, d’« incidents » et de « perturbations » de l’ordre des classes. / This thesis is driven by two goals. The first one deals with assessing school victimizations/bullying in Senegal using a survey answered by 2707 pupils from middle grade (junior high school in France) and secondary grade (Senior high). Its other goal was to focus on seeking for global explanations as well as sociological and historical grounds for “school victimizations” through a comparison with the studies and unchallenged works carried out in France since the 2000s.Based on a study about the connections between deviancy, juvenile delinquency and school, we’ve found that the influence of external factors driving to school violence phenomena is all relative, even diminished, compared to purely institutional – so internal- factors. This confrontation and comparison bring out a paradox: Firstly, Senegalese pupils are relatively protected from schoolmates’ acts of violence. Secondly, in France, micro-acts of violence aimed at teachers tend to develop increasingly. This can be explained by the specific organization and working of each school system.Thus, school violence in Senegal is shaped by educational relations which are based on cultural representations that justify rather coercive teaching methods. It is obviously reflected in the punitive power of the teacher as well as the superiority of school staff due to their age and their sex. Consequently those facts establish relations of power. The situation in France lies on contradictions between institutional policies –school offers- and social demands in education. The first are linked to paradoxical orders such as, on the one hand, compulsory school attendance and academic success and, on the other hand, ranking and selective assessment which totally neglect the pupils’ cognitive skills. Consequently the latter are left with nothing but survival strategies aiming at “saving face” which implies all kinds of transgressions, incidents and disturbing of order within the class.

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