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Wasangari und Wangara : Borgu und seine Nachbarn in historischer Perspektive /

Kuba, Richard. January 1996 (has links)
Diss.--Bayreuth, 1996. / Bibliogr. p. 346-397.
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Description de la variation : Études transformationnelles des phrases du français de Côte d'Ivoire

Boutin, Béatrice Akissi 11 June 2002 (has links) (PDF)
Ce travail articule ensemble une étude sociolinguistique et un travail d'analyse syntaxique s'inscrivant dans la ligne du modèle des lexiques-grammaires élaboré par M. Gross. La première partie montre que le français de Côte d'Ivoire est fruit d'une situation complexe dans laquelle sont entrées en contact diverses variétés de français (tirailleur, colonial, populaire urbain, standard de France contemporain, etc.) et les langues ivoiriennes (notamment le dioula et le baoulé, à la fois vernaculaires et véhiculaires, largement répandus), supports de représentations et de comportements cognitifs que ne véhicule pas le français standard de France. Actuellement, le français de Côte d'ivoire est en cours de "nativisation" (R. Chaudenson) et les représentations des Ivoiriens confirment sa vernacularisation : le français ivoirien ne suscite pas de jugement de valeur de la part de l'interlocuteur ivoirien francophone. Il fait ainsi l'objet d'une appropriation (G. Manessy) par la communauté ivoirienne. La représentation homogène du français de Côte d'Ivoire, malgré la pluralité de ses formes, tout comme la confusion fréquente du nouchi avec le français populaire ivoirien, montrent le degré de cette appropriation identitaire du français. La première partie permet de resituer nombre de restructurations mises en évidence dans la seconde partie qui porte sur la description syntaxique de faits relevant de plusieurs variétés, orales comme écrites. L'étude, menée dans le cadre de la grammaire transformationnelle harrissienne, en contraste avec le français de France, et avec le dioula et le baoulé examine la syntaxe du verbe et de la phrase simple, puis la syntaxe du nom. La plupart des spécificités syntaxiques du français de Côte d'Ivoire s'analysent comme des omissions ou des variations de mots grammaticaux, essentiels en français de France : complémenteurs, déterminants, pronoms, complémenteurs, prépositions. D'autres faits se présentent comme une extension à d'autres éléments de propriétés existant en français de France dans certaines constructions (locatives, moyennes ou neutres, adjectivales). Certains phénomènes, enfin, atteignent des zones invariantes dans les variétés occidentales de français. C'est le cas de la création du complémenteur pour introducteur de verbe à l'infinitif, de la préposition locative avec, de la forme pro-nominale pour suivi d'un nom. La comparaison avec la syntaxe des langues ivoiriennes montre qu'il est souvent difficile d'expliquer l'élaboration de la variation du français de Côte d'Ivoire : des facteurs intra- inter- et extrasystémiques sont mêlés. Ces analyses linguistiques confirment l'existence de règles syntaxiques propres et rendent ainsi visible une norme endogène systémique qui ne jouit d'aucune portée prescriptive officielle, mais est largement utilisée par des journalistes, enseignants, politiciens, et est souvent la seule référence pour les autres locuteurs. Cette approche vise à objectiver la norme ivoirienne du français, préparant ainsi sa possible standardisation.
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Vers une approche multidimensionnelle de la variation

Boutin, Béatrice Akissi 14 September 2012 (has links) (PDF)
Ce mémoire vise à montrer l'imbrication de trois dimensions de la recherche de terrain en linguistique : la description des faits, l'investissement sur le terrain, et la réflexion théorique, de façon à développer une approche pluridimensionnelle de la variation. Les trois parties du mémoire correspondent à ces trois dimensions. Le concept de variation permet de considérer la langue non seulement hétéroclite par essence, mais surtout caractérisée par une multiplicité de façons de dire. La discussion menée sur la variation de la langue (chapitres 1, 2 et 10 à 12) s'appuie sur la maitrise préalable de la description linguistique en situation de contacts de langue (chapitres 3 à 5 et 11 à 12) et sur une méthodologie soignée de recueils de corpus oraux transcrits et documentés (chapitres 6 à 9). La première partie, Descriptions dans un français, comporte cinq chapitres qui peuvent se regrouper en deux sous-parties. Les chapitres 1 et 2 posent quelques bases théoriques qui positionnent les analyses qui suivent. Ils procèdent à une approche de la représentation de la variation, générale, puis en référence à quelques auteurs. Plusieurs notions et catégories sont remises en cause ou discutées, comme celle de langue considérée comme un ensemble de variétés structurellement constituées. D'autres notions sont adoptées, en vue d'une plus grande utilité opératoire : aire communicative ou linguistique, représentation, réseau, fonctionnalisation, innovation, métissage. Les chapitres 3, 4 et 5 traitent de syntaxe et de descriptions syntaxiques. Dans ces chapitres, les discussions portent sur les méthodes de description des faits (centrage sur les formes vs appréciation de leurs utilisations et fonctions), sur l'exemple, sur les comparaisons, sur la façon de regrouper les faits. La deuxième partie, La recherche de la variation / méthodologie de l'enquête, traite de la méthodologie de l'enquête uniquement par rapport à mes expériences de terrain. Les chapitres 6 et 7 examinent la difficulté et les possibilités de maintenir des relations étroites entre terrain et corpus. Le chapitre 8 examine ensuite les relations entre le chercheur et le terrain, les enquêtés et l'enquête. Le chapitre 9 rassemble quelques expériences concernant la construction proprement dite des données. La méthodologie défendue est celle appelée " écologique ", qui prend en compte les interactions des locuteurs dans leur environnement à plusieurs niveaux, avec une forte implication des chercheurs à toutes les étapes de l'enquête. La troisième partie, Des explications pour la variation ?, présente des réflexions sur des approches de la variation qui vont au-delà des descriptions de formes. Dans le chapitre 10 sont proposées des explications à la variation, du côté du locuteur. Le chapitre 11 montre que le contact des langues n'est pas un embarras pour la recherche théorique générale, ni même un phénomène excentrique parmi ceux qui touchent la variation. Le chapitre 12 tente l'intégration de quelques phénomènes bien circonscrits, et analysés auparavant, dans des processus linguistiques généraux : grammaticalisations en discours, réanalyses, fonctionnalisations liées à la subjectivation, érosions et syncrétismes phonologiques. La conclusion revient sur la métaphore écologique et remet au premier plan la difficulté de tenir compte des divers ordres dans lesquels se situent les mêmes faits, ce qui semble être un point commun aux sciences qui ont trait au vivant, en particulier à l'humain.

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