• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 3
  • Tagged with
  • 3
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

Description de la variation : Études transformationnelles des phrases du français de Côte d'Ivoire

Boutin, Béatrice Akissi 11 June 2002 (has links) (PDF)
Ce travail articule ensemble une étude sociolinguistique et un travail d'analyse syntaxique s'inscrivant dans la ligne du modèle des lexiques-grammaires élaboré par M. Gross. La première partie montre que le français de Côte d'Ivoire est fruit d'une situation complexe dans laquelle sont entrées en contact diverses variétés de français (tirailleur, colonial, populaire urbain, standard de France contemporain, etc.) et les langues ivoiriennes (notamment le dioula et le baoulé, à la fois vernaculaires et véhiculaires, largement répandus), supports de représentations et de comportements cognitifs que ne véhicule pas le français standard de France. Actuellement, le français de Côte d'ivoire est en cours de "nativisation" (R. Chaudenson) et les représentations des Ivoiriens confirment sa vernacularisation : le français ivoirien ne suscite pas de jugement de valeur de la part de l'interlocuteur ivoirien francophone. Il fait ainsi l'objet d'une appropriation (G. Manessy) par la communauté ivoirienne. La représentation homogène du français de Côte d'Ivoire, malgré la pluralité de ses formes, tout comme la confusion fréquente du nouchi avec le français populaire ivoirien, montrent le degré de cette appropriation identitaire du français. La première partie permet de resituer nombre de restructurations mises en évidence dans la seconde partie qui porte sur la description syntaxique de faits relevant de plusieurs variétés, orales comme écrites. L'étude, menée dans le cadre de la grammaire transformationnelle harrissienne, en contraste avec le français de France, et avec le dioula et le baoulé examine la syntaxe du verbe et de la phrase simple, puis la syntaxe du nom. La plupart des spécificités syntaxiques du français de Côte d'Ivoire s'analysent comme des omissions ou des variations de mots grammaticaux, essentiels en français de France : complémenteurs, déterminants, pronoms, complémenteurs, prépositions. D'autres faits se présentent comme une extension à d'autres éléments de propriétés existant en français de France dans certaines constructions (locatives, moyennes ou neutres, adjectivales). Certains phénomènes, enfin, atteignent des zones invariantes dans les variétés occidentales de français. C'est le cas de la création du complémenteur pour introducteur de verbe à l'infinitif, de la préposition locative avec, de la forme pro-nominale pour suivi d'un nom. La comparaison avec la syntaxe des langues ivoiriennes montre qu'il est souvent difficile d'expliquer l'élaboration de la variation du français de Côte d'Ivoire : des facteurs intra- inter- et extrasystémiques sont mêlés. Ces analyses linguistiques confirment l'existence de règles syntaxiques propres et rendent ainsi visible une norme endogène systémique qui ne jouit d'aucune portée prescriptive officielle, mais est largement utilisée par des journalistes, enseignants, politiciens, et est souvent la seule référence pour les autres locuteurs. Cette approche vise à objectiver la norme ivoirienne du français, préparant ainsi sa possible standardisation.
2

Contribution à la valorisation du conte africain issu de la tradition orale pour son inscription dans les patrimoines culturels nationaux : exemple de la Côte d'Ivoire

Beney, François 22 May 2007 (has links) (PDF)
Participer à la reconnaissance de la littérature orale est une des missions de la Maison Régionale des Conteurs d'Afrique, en cours de création à Yamoussoukro, capitale politique de la République de Côte d'Ivoire. Véritable porte voix, elle a pour vocation le recueil des contes, leur diffusion bilingue et, ce faisant, leur inscription dans la patrimoine culturel de la Nation ivoirienne. Recueillir oralement des histoires, comme autant d'humbles témoignages d'un temps qui "va et vient", que portent des voix à leur rythme pour mieux nous transporter! Diffuser cette "littérature" dans les langues natives nationales et en langue française! Ce sont deux des actions essentielles que ce travail se propose de décrire. Nous avons choisi la Côte d'Ivoire où six collectages ont été réalisés de 1999 à 2006 au cours desquels 132 contes ont été enregistrés. Les 27 premiers d'entre deux, recueillis en langue baoulé ont permis la réalisation, à titre expérimental, d'un classement adapté aux récits contés. Les 105 contes présentés ici constituent la base de données du corpus actuel dont 91 sont présentés, transcrits dans les 2 langues nationales de recueil que sont le baoulé et le sénoufo puis traduits en français littéral et 14, recueillis en langue nationale bété sont uniquement traduits en français littéraire. Le travail de transcription et de traduction terminé, une fiche signalétique créée pour chaque récitant de conte est complétée et les données enregistrées à des fins d'exploitation. Pour conclure, tout en situant les résultats du travail d'analyse à leur juste niveau compte tenu de la taille modeste de l'échantillon soumis à son traitement, nous disposons d'un outil susceptible d'assurer, à terme, l'exploitation de nouvelles données. Enfin, sachant que ce travail de recherche a pour ambition de participer à la sauvegarde et la reconnaissance de la littérature orale dans ce chaleureux pays, nous formons le voeu qu'il dépasse les frontières et inspire le monde francophone.
3

Usages funéraires et mission de l'Eglise chez les Baoulés de Côte d'Ivoire : jalons pour une théologie thanatique africaine à la lumière de l'inculturation / Funerary practices and church's mission among the Baoulés in Ivory Coast : milestones for an african thanatic theology in the light of inculturation

M'bra, Jean-Claude 14 September 2018 (has links)
La problématique de la célébration des funérailles chrétiennes dans un contexte de double appartenance religieuse chez les Baoulés de Côte d’Ivoire permet d’axer la réflexion sur la théologie de l’inculturation de la foi. En reconsidérant par ailleurs le concept de la double appartenance, on peut soutenir que celui-ci devient une exigence de l’inculturation comprise comme une « dramadialogie ». Elle s’inscrit dans une logique de dialogue, entre le christianisme et les croyances religieuses baoulées, au cours duquel les éléments de la culture baoulée meurent à leurs non valeurs en vue d’une résurrection transfiguratrice. Mais en même temps, cette culture, en accueillant ce message, enrichit le patrimoine ecclésial. La réappropriation du discours théologique chrétien sur la mort et la ritualité funéraire, à partir d’un horizon de sens africain, est la particularité de cette construction théologique, qui est à situer également à l’intérieur de ce même champ sémantique du processus de l’inculturation vue comme une « dramadialogie ». On n’oubliera cependant pas de souligner que toute cette trajectoire de théologie thanatique inculturée, éclairée par l’actualité du mystère pascal doit s’ouvrir aussi à la catholicité pentecostale de l’Église. / The question of the celebration of Christian funerals in a context of dual religious affiliation among the Baoulés of Côte d'Ivoire obliges us to focus our reflection on the theology of the inculturation of faith. On reconsidering moreover the concept of dual affiliation, it can be argued that this notion becomes a requirement of inculturation understood as a "dramadialogy". It fits into a logic of dialogue between Christianity and Baoulé religious beliefs in the course of which the elements of the Baoulé culture die off to their non-values for a transfigurative resurrection. But at the same time, by welcoming this message, this culture enriches the heritage of the Church. The reappropriation of the Christian theological discourse on death and funeral rituals from a perspective of African sense is the peculiar feature of this theological construction which is also to be situated within the limits of this same semantic field of the process of inculturation seen as a "dramadialogy". We should not forget, however, to point out that this entire trajectory of inculturated thanatic theology, enlightened by the actuality of the paschal mystery, must also open up to the Pentecostal catholicity of the Church.

Page generated in 0.0324 seconds