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Arts décoratifs et Art nouveau

Beauloye, Jennifer 25 September 2013 (has links)
Au XIXe siècle, la France s'érige comme un modèle de référence culturel et artistique omniprésent, voire écrasant. Or, la Belgique souffre d’une position doublement déficitaire par rapport à sa voisine :le jeune pays apparaît privé d’un passé historique et en retrait sur le plan géographique. Que ce soit dans le champ des arts plastiques ou dans celui des lettres francophones de Belgique, Paris apparaît comme le centre hégémonique dont Bruxelles cherche à s’émanciper. Il en sera de même pour les arts décoratifs. Si un phénomène d’autonomisation équivalent a déjà été observé dans les autres domaines de la création, l’affranchissement de la scène décorative belge à l’égard du modèle français reste méconnu. Pourtant, les arts décoratifs belges devront se dégager du lourd héritage français. Les styles de cours de l’Ancien Régime ont contribué à accorder à la France une place de choix dans le monopole du goût. Place qu’elle entend bien conserver dans la nouvelle configuration de l’échiquier européen, désormais industrialisé. Dans ce nouvel ordre, qui jette un voile définitif sur les conceptions et les pratiques de l’Ancien Régime, la Belgique suivra une voie tout autre que celle choisie par le Second Empire. Cette voie lui permettra de s’en affranchir et d’imposer, avant la fin d’un siècle considéré comme « sans style propre », une expression stylistique débarrassée des éternels Louis XIV, Louis XV, Empire, etc. Les arts décoratifs belges formuleront un style original qui permettra enfin à Bruxelles de sortir de l’ombre de la Ville lumière. Cette distanciation, en germe tout au long du XIXe siècle, s’opèrera véritablement au terme de celui-ci et au seuil du siècle suivant, à travers l’Art nouveau. Première forme stylistique internationale depuis l’introduction de la machine dans les modes de production, l’Art nouveau apparaît, en Belgique, comme la volonté d’affirmer une identité nationale, une « originalité belge », qui entend se démarquer de Paris, capitale incontestée du luxe et du goût.<p>Au point de convergence de deux traditions historiographiques (celle du rapport Art – Industrie et celle de l’Art nouveau), la présente thèse s’attache à démontrer ce phénomène d’autonomisation selon une approche comparée systématique des situations française et belge. Le cadre chronologique débute à l’extrême fin du XVIIIe siècle et s’achève au tout début du XXe siècle, avant que les avant-gardes successives consacrent l’ère machiniste. Au XIXe siècle, dans un équilibre encore délicat entre art, artisanat et industrie, les enjeux économiques, politiques et esthétiques seront successivement débattus par les politiques, les revues d’art et les artistes. La présente thèse s’attache à décrypter, tour à tour, les politiques économiques, les offensives de séduction et les principes esthétiques déployés et mis en œuvre par l’ensemble de ces acteurs de la régénérescence décorative. Pour vérifier leur impact, les discours seront à l’épreuve de la création moderne à travers les exemples de la galerie parisienne de Siegfried Bing et du parcours de l’artiste liégeois Gustave Serrurier. Dans le même élan, sera mis en exergue le processus d’autonomisation qui permettra aux arts décoratifs belges de s’affranchir du modèle français et propulsera Bruxelles en scène décorative moderne qui rivalisera avec Paris.<p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La sécession dans l'architecture à Cracovie, 1897-1914: un costume national, moderne et européen

Nowara, Malgorzata T. 27 March 2007 (has links)
La Sécession dans l’architecture à Cracovie (1897-1914) Un costume national, moderne et européen<p><p>A la fin du XIXe et au début du XXe siècle, l’Art nouveau envahit la majeure partie de l’Europe. Dans chaque pays, ce mouvement artistique prit des appellations et des physionomies différentes. Mélangé souvent aux traditions locales, ce style international développa un langage original jusqu’à devenir parfois synonyme de style national, revêtant selon le cas un costume national, moderne et européen. <p>Dans ce contexte international et de promotion de l’identité nationale, le cas très particulier de la Pologne est révélateur, puisqu’elle avait disparue des cartes de l’Europe et était partagée entre trois puissances :la Prusse, la Russie et l’Autriche. Pourtant si l’Etat polonais n’existait plus, la nation n’a jamais cessé d’exister à travers la culture et la religion. A ce titre l’étude de l’architecture de Cracovie, - ancienne capitale de la Pologne, sous occupation austro-hongroise, en Galicie - est significative.<p>A Cracovie, le style sécessionniste - expression utilisée dans l’Empire austro-hongrois et repris pour l’ensemble de la Pologne - influença le développement de tous les arts. Cependant de nos jours, ces traces sont surtout visibles sur les façades des édifices. De ce fait, notre analyse s’est limitée aux différents costumes sécessionnistes décoratifs dans l’architecture de Cracovie, pendant la période de la Sécession, c’est-à-dire de 1897 à 1914, dans huit quartiers, les plus anciens de la ville.<p>Au tournant du siècle, Cracovie devint très vite le berceau du mouvement sécessionniste en Pologne, le centre de la modernité, une ville européenne novatrice dans tous les domaines artistiques. Lieu de naissance de la « Jeune Pologne », les premières innovations apparurent grâce à de nombreuses personnalités artistiques marquantes, d’abord en peinture, ensuite en littérature et dans les arts plastiques, enfin en architecture. <p>La Sécession a laissé une quantité impressionnante de traces dans l’architecture cracovienne, décorant les plus importants monuments de tous les quartiers, s’illustrant dans les immeubles à appartements privés et laissant derrière elle également quelques chefs-d’œuvre.<p> <p>Le premier chapitre intitulé « La ville de Cracovie », brosse un aperçu du cadre général. Il vise à préciser dans ses grandes lignes le caractère spécifique de la tradition culturelle polonaise à Cracovie.<p><p>Le deuxième chapitre « La Sécession et la ville de Cracovie » intègre le rapport de la Sécession à l’intérieur de la ville et ce sous différents angles de vue. C’est doté de cet héritage que les écrivains, les artistes, les architectes et les constructeurs de la fin du siècle vécurent la crise qui remettait en question la fonction et le sens de leur activité par rapport à leur identité nationale. Leur dilemme est illustré par les plus grandes figures de la littérature et des arts plastiques. Nous avons pu mettre en évidence leur difficile tâche d’adaptation de cet héritage culturel, chacun à sa manière, aux problèmes liés aux nouvelles tendances modernes.<p><p>Le troisième chapitre intitulé « La Sécession dans l’architecture » constitue le cœur de notre thèse. Il est une analyse rétrospective du système sécessionniste dans l’architecture à Cracovie, accompagné d’un inventaire détaillé de la Sécession dans l’architecture de la ville. Il intègre ensuite ce thème dans le contexte national et le compare avec la situation dans d’autres métropoles européennes.<p>Le quatrième chapitre, « La Sécession dans les rues de la ville » donne de la perspective à notre inventaire en intégrant la Sécession dans le paysage urbain. <p>Le cinquième chapitre « L’Homme et la Sécession » s’intéresse à l’interaction entre l’homme et la Sécession et mettra en évidence les propriétaires, les commanditaires, les architectes et les constructeurs.<p>Enfin, le sixième chapitre intitulé « La Sécession et les juifs de Cracovie » met en relation l’apparition du nouveau style avec une partie de la population polonaise, les juifs de la ville.<p>De nos jours, il est difficile d’avoir une vue d’ensemble de l’intégration de la Sécession sur les territoires polonais sous occupation au tournant du XIXe et du XXe siècle et dans une plus large mesure en Europe. Il est cependant indéniable qu’elle fit sa première apparition à Cracovie et qu’elle y a marqué de son empreinte une quantité considérable de constructions, avant de s’étendre sur les territoires polonais sous occupation, et prétendre être le berceau de la Sécession en Pologne. <p>A la différence des autres pays européens, la Sécession cracovienne ne fut pas fondée sur des principes théoriques, sur un programme, résultant de l’évolution socio-historique du pays dont la situation était des plus complexes. En effet, elle a subi l’influence de différents courants européens, surtout de la Sécession viennoise, en revêtant différents costumes :national, moderne et européen. <p>Résultat de la convergence de facteurs culturels, politiques, économiques, sociaux, démographiques et esthétiques, Cracovie fin de siècle fut un lieu d’expérimentation et constitue encore aujourd’hui, le foyer vivant de cette dynamique culturelle et artistique née à la fin du XIXe siècle.<p>Si durant l’histoire, la Sécession dans l’architecture de Cracovie n’a pas toujours été appréciée à sa juste valeur, de nos jours un regain d’intérêt se fait sentir notamment par de nouvelles restaurations.<p>A présent, il est possible de cerner l’ampleur du phénomène sécessionniste à Cracovie. Une analyse de la présence du style dans tous les quartiers de la ville, ainsi que des constructions détruites, est nécessaire afin de mettre en évidence la véritable diffusion du nouveau style dans la ville au tournant du XIXe et du XXe siècle.<p>La présente thèse constitue un premier pas dans la compréhension du phénomène. Les résultats des travaux en cours au niveau européen permettront d’intégrer davantage la Sécession cracovienne dans un contexte international et de tisser des liens éventuels entre les différents foyers artistiques.<p><p><p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Charles Van der Stappen, 1843-1910: un artiste-sculpteur de la fin de siècle et la renaissance de la sculpture en Belgique / Charles Van der Stappen, 1843-1910: an artist and a sculptor fron the end of the nineteenth century and the renewal of sculpture in Belgium

Sioc'Han De Kersabiec, Angélique 29 April 2013 (has links)
À la fin du XIXe siècle, le sculpteur belge Charles Van der Stappen (1843-1910) est accueilli comme l’un des grands représentants de la sculpture aux expositions internationales de Paris, Amsterdam, Budapest, Dresde, Glasgow, Turin… ainsi qu’aux sécessions viennoises, berlinoises ou encore aux biennales de Venise. L’œuvre la plus connue de l’artiste, Le Sphinx mystérieux (buste chryséléphantin, Musées Royaux d’Art et d’Histoire, Bruxelles) est considéré comme une pièce phare de la sculpture symboliste et Art Nouveau. Pourtant, la production de l’artiste n’a jamais été étudiée dans son ensemble ni dans son évolution. Cette thèse se fixe donc comme objectif la redécouverte de l’œuvre de Van der Stappen en parallèle avec la réévaluation de son rôle dans l’évolution de la sculpture en Belgique au tournant de 1900. L’élaboration d’un catalogue raisonné reprenant ses statues, bustes, monuments, médailles et pièces d’art décoratifs, a été une première étape importante.<p>Au fil des critiques qui commentent son œuvre, Charles Van der Stappen apparaît comme l’un des initiateurs d’une « renaissance » des arts en Belgique. La récurrence de ce terme de renaissance appliqué à Van der Stappen, est importante dans la revue L’Art moderne, dès 1883, et dans plusieurs autres journaux et publications jusqu’à la mort de l’artiste en 1911. Le livre de Georges-Olivier Destrée portant le titre The Renaissance of Sculpture in Belgium (en 1895 et rééd. en 1905) présente ainsi en couverture une sculpture de l’artiste. Dès lors, cette affirmation de « renaissance », qui commença par la littérature pour s’étendre avec la génération de Van der Stappen à la sculpture et aux arts décoratifs, apparaît à la fois révélatrice et problématique. Révélatrice en ce qu’elle synthétise la volonté de renouveau du monde artistique belge dans le dernier quart du XIXe siècle, problématique quant à l’analyse du rôle du sculpteur Van der Stappen dans ce renouveau et quant aux sources et au sens de ce renouveau. Cette thèse se base sur l’idée que le renouveau artistique de la sculpture au tournant du XIXe et du XXe siècle en Belgique est porté par le concept de renaissance et ne peut être dissocié du modèle esthétique et intellectuel de la Renaissance comprise en tant que période historique. Le concept de renaissance se définie comme l’affirmation collective d’une volonté d’innovation dans de nombreux domaines, innovation basée sur la réactualisation d’un modèle du passé. En analysant la réception des modèles de la Renaissance sur l’évolution de l’œuvre et la carrière de Van der Stappen un découpage s’impose entre trois périodes :la redécouverte, l’émulation et la transformation créative.<p>La trajectoire spécifique de l’artiste, initialement nourrie de ses séjours en Italie qu’il entreprit dès 1873 et de sa participation à l’atelier Portaels, l’amène à se confronter à l’art de la Renaissance italienne, à sa littérature et à ses techniques. Cette comparaison avec le passé le guide, selon le modèle d’une « réversion », vers une recherche de spécificité nationale, une volonté de sortir des modèles académiques et des structures officielles ainsi que vers plus de naturalisme en sculpture. En ceci, Van der Stappen tient une place majeure dans le renouveau de cette époque car il se trouve au carrefour d’un réseau d’artistes et d’hommes influents cherchant de nouvelles voies pour l’art. <p>Cependant, Van der Stappen ne se laissa pas enfermer dans un mouvement néo-renaissance et réussit à puiser dans l’histoire de la Renaissance italienne le modèle même et les concepts d’un renouveau de la sculpture de style individuel en Belgique. Sa conception de la sculpture comme un art intellectuel, un art libéral, son ouverture à l’essor des arts décoratifs sont les bases d’un renouveau de la sculpture que Charles Van der Stappen met en place dès les années 1880 et qu’il enseigna dans son atelier et à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles. Van der Stappen se fait dès lors artiste humaniste, puisant l’émulation dans les arts du passé, dans le décloisonnement entre beaux-arts, littérature et arts décoratifs. Au sein d’une nouvelle « République des Lettres », il pense la sculpture comme le « reflet d’une civilisation intellectuelle », selon son expression. Ses œuvres sculptées dialoguent dès lors avec les œuvres littéraires de ses amis Edmond Picard, Camille Lemonnier, Émile Verhaeren ou Stefan Zweig, avec l’art de Constantin Meunier ou Émile Claus et avec la musique de Vincent d’Indy, entre autres. L’instrumentalisation politique et artistique de la référence à une renaissance permet d’insérer Van der Stappen dans un vaste mouvement de renaissance des arts en Belgique qui commence par la rupture et par la voie d’une spécificité nationale :le naturalisme et l’idée.<p><p>Le renouvellement de la lecture de l’œuvre de Van der Stappen à l’aune de ce concept de renaissance explicite le passage subtil de ses œuvres du naturalisme au symbolisme. Sa technique basée sur la recherche du modelé plein, du volume étudié sous tous ses angles et du renouveau du relief, lui permet de créer des œuvres originales où la sculpture se fait composition symboliste de signes. Ainsi, nous avons abouti par nos recherches à une analyse inédite de la sculpture du Sphinx, œuvre majeure de l’artiste :depuis une figure issue du voyage de formation en Italie - La Florentine - jusqu’à la sculpture Art Nouveau, Le Sphinx mystérieux, ces bustes sont les variations de la représentation d’une seule et même idée. Les variations sculpturales de Van der Stappen sur le thème du sphinx s’imposent comme la représentation évolutive de l’inspiration, qui part de la tradition de la Renaissance et se déploie dans le mystère d’une représentation symboliste de la création artistique. Cette évolution constitue la contribution la plus originale de Van der Stappen à la sculpture du XIXe siècle. Ce même concept de renouveau est à confronter avec celui qui conduisit à l’éclosion de l’Art nouveau. La spécificité de l’œuvre de Charles Van der Stappen, est d’avoir surpassé les modèles de la Renaissance italienne et de l’humanisme en les adaptant à la société de son temps. Les deux derniers projets de monuments, au Travail et à l’Infinie Bonté, sont les exemples commentés de cette relecture renaissante. De nouveaux documents non analysés jusqu’ici et la mise en parallèle avec l’« art social » développé par Edmond Picard et avec la poésie d’Émile Verhaeren, permettent de donner une explication sur leur longue conception. L'étude des apports de Van der Stappen à l'art de son temps dans le contexte du Bruxelles fin de siècle, a servi à délimiter certaines caractéristiques du symbolisme sculptural qui tiennent pour cet artiste à un processus de synthèse :au niveau de la narration, il procède à une fusion des éléments symboliques, dans sa conception de la sculpture, il réunit l’art de la ligne avec celui du relief. Van der Stappen développe ainsi une sculpture du silence qui « parle » par ses propres moyens, ceux d’un déploiement de l’idée dans l’espace. <p>Via l’œuvre et l’enseignement de Van der Stappen, l’art de la sculpture, à partir des années 1890, s’est orienté vers un art plus personnel. L’étude directe de la nature, l’importance de la ligne dans la composition, la volonté d’instiller l’art dans tout, l’introspection des figures modelées, la représentation de l’idée selon des termes propres à la sculpture, sont les indices d’une recherche propre à Van der Stappen et plus largement d’une renaissance de la sculpture spécifique à la Belgique. La volonté de renouveau des arts à la fin du XIXe siècle et de l’intégration spécifique de la sculpture dans ce processus sont des clefs pour comprendre la sculpture de Van der Stappen et la replacer dans son temps. Van der Stappen reprend à son compte point par point la stratégie de l’artiste de la Renaissance pour s’affirmer dans son temps. Cette stratégie est tout autant individuelle que collective et c’est pourquoi nous avons souligné les liens réciproques entre le sculpteur et les personnages clefs de la fin de siècle à Bruxelles qu’étaient Edmond Picard, Octave Maus, Émile Verhaeren, Camille Lemonnier ou encore Constantin Meunier. Notre doctorat, consacré à l’œuvre de Van der Stappen, apporte donc de nouveaux éléments à l’étude des arts à la fin de siècle et souligne la place, auparavant sous-évaluée, de la sculpture dans la renaissance qui eut lieu dans le dernier quart du XIXe siècle en Belgique.<p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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