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Avoir à être le bien en personne chez Zundel : esquisse d'une éthique pour qu'elle soit au meilleur d'elle-même

Bérubé, Réjean 24 April 2018 (has links)
La prise de conscience des limites de l'éthique dans son statut séculier et le senti-ment de distance plus ou moins douloureux, plus ou moins déchirant, entre les as-pirations à une vie chrétienne authentique et les quelconques résultats de nos pratiques quotidiennes, nous a conduit à plonger dans l'œuvre de Zundel. Aux confins de la réflexion anthropologique et théologique de celui-ci, la possibilité d'une éthique qui passe par une nouvelle sagesse nous est apparue : celle qui résulte du témoignage de ce que la personne devient quand elle fait l'expérience de la rencontre de Dieu. Pour Zundel, il paraît important de mettre en lumière que le bien, ce n'est pas d'abord quelque chose à faire, mais Quelqu'un à aimer. La cheville ouvrière et les fils qui tissent et sous-tendent toute la démarche zundélienne gravitent autour de cette expérience qui donne à la personne d'être le bien, c'est-à-dire, d'être à la fois origine et témoignage de ce qu'elle devient, approche novatrice en ce sens qu'elle suppose dans ses éléments essentiels la perspective d'une mystique qui surdétermine l'éthique de convenance en l'introduisant dans l'économie créaturale de « Quelqu'un à aimer ». La naissance de la personne en Dieu concorde avec la naissance de Dieu en la personne, et c'est à cette jonction que l'éthique de convenance se mue en une éthique qui se confond avec la sagesse chrétienne dont la forme achevée est la mystique. Son œuvre donne d'abord une première impression d'obscurité. Une manière de dissiper cette impression a consisté, au long des relectures, à recueillir les innombrables pépites d'or qu'elle contient et à repérer des points de convergence; or, ces points de convergence semblent être aussi ceux où coïncident devenir de la personne et témoignage de ce qu'elle devient quand elle fait l'expérience de la rencontre de Dieu. Si sinueuse qu'en soit l'organisation, cette œuvre pointe inéluctablement vers cette rencontre de l'homme et de Dieu. Elle porte sur les conditions préalables d'une expérience détachée de toute assignation particulière, bien que concrètement destinée à s'inscrire en une mystique qualifiée de réaliste dans notre pleine existence physique. L'examen des différentes facettes de ces pépites aux mille reflets met en évidence que la personne devient le prolongement en gratuité d'une Gratuité-source qui est pour Zundel l'amen d'une éthique au meilleur d'elle-même. Ce que Zundel ne cesse de répéter, par le tranchant de son propos, est que la personne ne peut naître à elle-même que dans sa relation à Quelqu'un qui n'est pas elle, mais qui est au plus intérieur d'elle-même. Cette nouvelle naissance (Jn 3,3-8) est ce qui va lui permettre de révéler ce Quelqu'un par l'intermédiaire de l'art, de la science et de la relation interpersonnelle. Il convient donc de penser la personne en termes d'émergence, à partir de son existence hic et nunc, c'est-à-dire une émergence suspendue à l'expérience de la rencontre de Dieu. Et c'est à partir de cette expérience que la personne devient ce qu'elle a à être et révèle Celui qui l'habite. Dieu se manifeste qu'à même la transformation, voire la transsubstantiation de l'homme. Selon Zundel, une éthique dont la cellule germinative est l'amour ne se présente pas comme un corpus de nouvelles règles qui remplaceraient celles qui sont issues des éléments procéduraux et formels des grandes philosophies et théologies morales. L'amour est au principe de l'éthique par excellence. Il se montre en personne. Il se fait jour en elle et par elle. Il convertit en quelque sorte le « devoir » et le « se devoir» en témoignage. Il donne à la personne d'être le sanctuaire de Dieu. « Qui se donne à Dieu devient capable de donner Dieu. » (Zundel, M., L'homme passe l'homme, p. 105).
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Mère Julienne du Rosaire et l'adoration : exploration d'un chemin de vie spirituelle

Roberge, Nathalie 16 February 2019 (has links)
S’inscrivant au carrefour de la théologie de la vie spirituelle et de l’histoire de la spiritualité chrétienne, la recherche explore l’oeuvre doctrinale de Julienne Dallaire (1911-1995). Mieux connue sous le nom de Mère Julienne du Rosaire, cette spirituelle québécoise – fondatrice de la congrégation des Dominicaines Missionnaires Adoratrices – développe une spiritualité ancrée dans une contemplation du Christ, où l’Écriture et la Tradition de l’Église sont largement convoquées. Une lecture approfondie de son héritage manuscrit permet de constater que l’adoration y occupe une place centrale et y assure une fonction intégratrice. Dès lors, pour une première approche du corpus, l’intérêt de privilégier la piste de l’adoration comme thème principal de la thèse s’est naturellement imposé. Le choix d’étudier les écrits d’un auteur spirituel procède de la conviction que l’expérience chrétienne est un réel lieu théologique, comme l’ont largement montré au vingtième siècle des théologiens de la vie spirituelle tels que Charles-André Bernard ou François-Marie Léthel. Au plan méthodologique, outre un procédé descriptif visant à établir les présupposés nécessaires au niveau historique, la démarche d’investigation des documents transmis par Julienne est essentiellement inductive. Elle fait appel à des outils d’analyse littéraire – rhétoriques, narratifs et pragmatiques –, qui ont l’avantage de favoriser une appropriation plus objective du contenu des textes, en tenant compte de leurs genres respectifs. Dans ce domaine, la recherche bénéficie de l’expertise développée par Thérèse Nadeau-Lacour. Les résultats obtenus au terme de ce processus exploratoire laissent apparaître divers éléments bibliques, christologiques et anthropologiques par lesquels Julienne opère un déplacement majeur dans les conceptions « traditionnelles » de l’adoration. Tout en rappelant la signification naturelle de cette réalité, Julienne invite à en découvrir la nouveauté apportée par le Christ. La distinction qu’elle effectue entre le Christ adorable et le Christ adorateur se révèle fondamentale. Mettant en lumière la spécificité de l’union hypostatique, propre à l’Incarnation du Christ, elle amène son lecteur à envisager non seulement le caractère adorable de la personne du Christ, mais le dynamisme adorateur qui sous-tend toute son existence. La réflexion s’ouvre ainsi à la dimension trinitaire de l’adoration et à la relation d’alliance qu’elle suppose. Ce point de vue permet à Julienne d’éclairer l’acte d’amour par lequel le Christ s’offre pour la gloire de Dieu et le salut du monde, un acte qui se perpétue dans l’éternité et demeure toujours actuel dans le sacrement de l’autel, grâce à l’événement du Jeudi saint. De ces assises christocentriques se dégage une anthropologie théologique qui, fondée sur les dons du baptême et de l’Eucharistie, convie le croyant à devenir conforme au Christ dans le mystère de sa vie adoratrice. L’approche contribue à rendre explicite le chemin spirituel manifesté dans le quatrième Évangile : dans le Christ, toute la vie participe de cette attitude fondamentale qu’est l’adoration « en esprit et en vérité ». Julienne rassemble ses compréhensions sous l’expression « dévotion au Coeur Eucharistique ». Elle fait de la Vierge Marie le modèle par excellence de cette spiritualité. Dans l’horizon théologique actuel, la proposition de Julienne se révèle complémentaire et, à certains égards intégratrice, de la perspective sacramentaire qui, au cours des dernières décennies, a largement – et presque exclusivement – occupé les discussions concernant l’adoration. Son enseignement à ce sujet convoque à redécouvrir et/ou à initier d’autres voies fécondes, anticipant dans un premier temps l’impulsion donnée par le concile Vatican II puis, dans un second temps, la déployant. À partir des ouvertures que la démarche théologique réalise, les conclusions suggèrent des pistes d’explorations futures dans des domaines aussi variés que l’exégèse biblique, la liturgie et même l’oecuménisme. / Situated at the crossroads between the theology of spiritual life and the history of Christian spirituality, the research explores the doctrinal work of Julienne Dallaire (1911-1995). Better known as Mother Julienne of the Rosary, this spiritual person from Quebec – foundress of the congregation of the Dominican Missionary Adorers – develops a spirituality rooted in a contemplation of Christ where Scripture and Church Tradition are widely called upon. An in-depth reading of her manuscript heritage shows that adoration occupies a central place in it and serves an integrative function. Thus, for a first approach to the corpus, focusing on the subject of adoration as the main theme of the thesis naturally imposed itself. The choice to study the writings of a spiritual author stems from the conviction that the Christian experience is a real locus theologicus as was widely pointed out in the twentieth century by theologians of spiritual life, such as Charles-André Bernard or François-Marie Léthel. At the methodological level, in addition to a descriptive process aiming to establish the necessary presuppositions at the historical level, the process of investigation of the documents transmitted by Julienne is essentially inductive. It uses tools of literary analysis – rhetorical, narrative and pragmatic – which have the advantage to favour a more objective appropriation of the content of the texts, taking into account their respective genres. In this field, the research benefits from the expertise developed by Thérèse Nadeau-Lacour. The results at the end of this exploratory process reveal various biblical, christological and anthropological elements through which Julienne operates a major shift in the « traditional » ways of conceiving adoration. While recalling the natural meaning of this reality, Julienne helps discover the newness brought by Christ. The distinction she makes between the adorable Christ and the adoring Christ is fundamental. By bringing to light the specificity of the hypostatic union proper to the Incarnation of Christ, she leads her reader to consider not only the adorable character of the person of Christ, but the worshiping dynamism that underlies his whole existence. Reflection thus opens up to the Trinitarian dimension of adoration and to the covenantal relationship it implies. This point of view allows Julienne to bring to light the act of love by which Christ offers himself for the glory of God and the salvation of the world, an act that is perpetuated in eternity and is always present in the Sacrament of the altar, because of the event of Holy Thursday. From these christocentric foundations emerges a theological anthropology which, based on the gifts of baptism and Holy Eucharist, invites the believer to become Christ-like in the mystery of his adoring life. The approach helps to make explicit the spiritual path shown in the fourth Gospel: in Christ, all life participates in this fundamental attitude of adoration « in spirit and in truth ». Julienne brings together her understandings under the expression « devotion to the Eucharistic Heart (of Jesus) ». She considers the Virgin Mary as the model par excellence of this spirituality. In the current theological horizon, Julienne's proposal is complementary and, in some respects, has an integrating capacity, with regards to the sacramental perspective of recent decades, which has largely – and almost exclusively – occupied the discussions concerning adoration. Her teaching on this subject invites to rediscover and/or to initiate other fertile approaches, anticipating first of all the impetus given by the Second Vatican Council and then secondly, deploying it. From the openings that the theological research achieves, the conclusions suggest paths for future exploration in areas as varied as biblical exegesis, liturgy and even ecumenism.

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