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La modulation des scénarios sexuels chez les utilisatrices de drogues récréatives

Lavoie, Shany 03 1900 (has links) (PDF)
Introduction : Selon diverses enquêtes, il y aurait une recrudescence de la consommation de drogues depuis la dernière décennie. De plus, il y a une augmentation considérable de la consommation de plusieurs drogues récréatives telles que l'ecstasy, le speed (Adlaf et al., 2005; Otis et al., 2006) et le GHB (Otis et al., 2006). Les femmes seraient plus affectées physiquement et psychologiquement par la consommation de drogues récréatives que les hommes (Liechti, Gamma et Vollenweider (2001); Verheyden et al. (2002)). La consommation de drogues récréatives a des effets sur les inhibitions, la sensualité, le désir sexuel, la libido, la fonction sexuelle (Garceau-Brodeur, 2006; Peterson, 1996; Centre québécois de lutte aux dépendances. 2006; Degenhardt et Topp, 2003; Schilder et al. 2005; Colfax et al. 2005; Peugh et Belenko, 2001; Lévy et Garnier, 2006). Objectifs : Cette recherche qualitative veut comprendre et décrire le portrait de consommation des participantes, décrire les motivations qui amènent les participantes à consommer des drogues récréatives et situer celles d'ordre sexuel et examiner la modulation des scénarios sexuels selon le portrait de consommation chez les utilisatrices de drogues récréatives. Méthodologie : Dans le cadre de cette recherche, 12 femmes francophones âgées de plus de 18 ans, ayant eu des relations sexuelles sous influence d'au moins une drogue récréative, ont été recrutées par la méthode boule de neige. Elles ont participé à une entrevue semi-dirigée individuelle. Le matériel recueilli a été analysé selon la théorisation ancrée. Résultat : La polyconsommation et le co-usage sont des phénomènes beaucoup plus répandus que le mono-usage chez les consommatrices de drogues récréatives de cette étude. Les cocktails sont choisis en fonction des préférences personnelles, des effets secondaires à éviter, de la disponibilité de la drogue, des contextes et des motivations. Les motivations évoquées par les participantes sont : la recherche de sensations, la modulation du niveau d'énergie et la fluidité sociale. Les motivations sexuelles sont fréquemment invoquées, à divers degrés et de façon transversale à travers tous les types de motivations. Les effets expérimentés au moment de la consommation sont majoritairement positifs. La diminution des inhibitions, les nouvelles sensations apportées par les DR, la plus grande facilité à se rapprocher de l'autre et à explorer sexuellement sont des éléments particulièrement appréciés par les participantes. Par contre, il y a tout de même des aspects négatifs nommés par les femmes interrogées : ils sont principalement liés au lendemain de la consommation comme l'anxiété, les sentiments dépressifs, le manque de sommeil, etc. Les relations sexuelles non protégées et la consommation à l'intérieur du couple ont aussi été identifiées comme pouvant être des aspects négatifs. La chorégraphie des scénarios sexuels est plus courte et/ou plus génitale chez les consommatrices de cocaïne, tandis que les consommatrices d'ecstasy expérimentent davantage sur des scénarios plus longs, plus élaborés ainsi que plus sensuels. En général, la consommation de drogues récréatives favorise un sentiment d'épanouissement sexuel surtout s'il y a atteinte des objectifs fixés par la consommatrice. Conclusion : Les motivations sexuelles à consommer des drogues récréatives sont toujours présentes chez les utilisatrices, mais celles-ci n'influencent pas directement les scénarios sexuels. C'est plutôt le choix des drogues consommées qui module la chorégraphie sexuelle. Chez les consommatrices de drogues récréatives rencontrées, l'épanouissement sexuel semble plutôt être la règle que l'exception. Pourrait-on parler de santé sexuelle? ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Femmes, Drogues récréatives, Sexualité, Motivations, Scénarios sexuels

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