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Représentativité des valeurs de transmissivité estimées à partir d'essais hydrauliques pour des aquifères rocheux fracturés : effet d'échelle et connexions hydrauliques

Richard, Sandra 04 1900 (has links) (PDF)
La transmissivité T et la conductivité hydraulique K sont deux propriétés hydrauliques importantes des aquifères puisqu’elles représentent leur capacité à laisser circuler ou à « transmettre » l’eau qui circule dans le milieu poreux. Ces propriétés hydrauliques sont généralement déterminées à partir d’essais de pompage. Cette thèse s’intéresse à savoir quels facteurs, autres que les propriétés intrinsèques de l’aquifère ciblé par le forage, influencent les valeurs des propriétés hydrauliques obtenues, autrement dit quelle est la représentativité de ces valeurs. Deux points sont analysés : l’effet d’échelle et les connexions hydrauliques entre aquifères. La région du Saguenay-Lac-Saint-Jean (SLSJ), Québec, Canada, présentant un socle rocheux majoritairement cristallin, sous-jacent à des dépôts quaternaires, a servi de laboratoire d’étude. En ce qui concerne l’étude de l’effet d’échelle, des valeurs de transmissivité ont été estimées à partir d’essais de débit spécifique, et d’essais de pompage courte et longue durée, puis mises en relation avec le temps de pompage. La tendance générale démontre clairement que plus le temps de pompage est long, plus la valeur de T estimée est élevée. La cause de cet effet d’échelle a été investiguée en visualisant simultanément la transmissivité apparente au cours du temps et la dérivée logarithmique du rabattement en fonction du temps. Cette observation a permis de constater que l’effet d’échelle est principalement dû à la présence de discontinuités géométriques, autrement dit à l’alternance de zones de forte et faible perméabilité rencontrées au cours du pompage, que ce soit pour les aquifères rocheux fracturés ou les aquifères granulaires. La transmissivité estimée est donc représentative de l’étendue du milieu sollicité par le pompage après un certain temps du pompage. La seconde partie de cette thèse se concentre sur la problématique des connexions hydrauliques entre aquifères du socle rocheux et aquifères granulaires sus-jacent, car elles sont beaucoup moins documentées. Elles sont néanmoins tout aussi importantes, d’autant plus qu’aujourd’hui les unités de socle rocheux sont de plus en plus exploitées, que ce soit pour l’alimentation en eau potable, le stockage des déchets ou encore l’exploitation de ressources naturelles. Une étude statistique régionale a montré que les valeurs de transmissivité estimées sont en moyenne plus élevées pour les cas où l’aquifère rocheux fracturé est directement surmonté d’un aquifère de dépôts meubles, plutôt que d’un aquitard. Ceci indique que la présence d’un aquifère granulaire sus-jacent au roc influence la valeur de la propriété hydraulique (T) estimée pour le roc, en général à la hausse (puisque les aquifères granulaires sont généralement plus perméables). L’objectif était alors dans un premier temps de vérifier que ces connexions hydrauliques sont détectables sur le terrain et de les caractériser. Le 2e objectif était de mieux évaluer l’impact de ces connexions hydrauliques sur les écoulements locaux et les valeurs de propriétés hydrauliques estimées. Trois sites expérimentaux ont été instrumentés à la fois dans le socle rocheux et dans les unités granulaires sus-jacentes. Des essais de pompage, des essais de perméabilité, un échantillonnage hydrochimique ainsi que des diagraphies géophysiques en forage ont été réalisés à ces sites. Un cas de connexion hydraulique naturelle a été mis en évidence (site PZ-35) entre le roc et l’aquifère granulaire via la zone superficielle altérée du roc, qui est plus densément fracturée. La présence d’une connexion hydraulique d’origine anthropique (site PZ-104) suite à un défaut d’ancrage du tubage dans le roc a également été détectée; il s’agit d’un écoulement préférentiel le long du tubage. Une étude numérique a ensuite été réalisée afin de confirmer et de mieux évaluer l’impact des connexions hydrauliques sur les valeurs estimées de transmissivité ou de conductivité hydraulique. Pour le cas de connexions hydrauliques naturelles, la présence d’un aquifère granulaire sus-jacent connecté via les fractures du roc implique une déformation des équipotentielles au voisinage du contact du dépôt avec les fractures connectantes lors d’un pompage effectué dans le puits installé dans l’aquifère rocheux fracturé. Les différentes phases d’écoulement non radial, entrant en jeu lors du pompage, fournissent des valeurs de conductivité hydraulique supérieures à celle du réseau de fractures lorsque la conductivité hydraulique de l’aquifère granulaire est suffisamment importante. L’épaisseur de l’aquifère sus-jacent au roc affecte aussi la transmissivité estimée; plus l’épaisseur de dépôt est importante, plus la transmissivité estimée à partir du forage dans le roc est importante. Dans le cas d’un aquifère rocheux fracturé en connexion hydraulique avec un aquifère granulaire sus-jacent via un défaut d’ancrage, plus la largeur du défaut est importante, plus le biais sur la valeur estimée de la propriété hydraulique intrinsèque de l’aquifère rocheux fracturé est important. Ce dernier cas est problématique car il représente un risque majeur de contamination croisée entre aquifères. La vérification de l’ancrage des puits par un essai de perméabilité in situ à niveau variable interprété à l’aide du graphique des vitesses est ici recommandée.
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Utilisation d’amendements organiques pour le reboisement du parc de résidus miniers sans rejet acide du Mont-Wright

Girard, Stéphanie 04 1900 (has links) (PDF)
Les parcs à résidus miniers sont une conséquence de l’exploitation des ressources minérales. Leur mise en place entraine un changement d’affectation des terres important, mais heureusement le reboisement de certains parcs à résidus miniers peut être envisagé pour retourner ces sites à leur état initial. Comme le substrat des parcs à résidus présentent des propriétés bio-physico-chimiques peu propices à la mise en place d’un couvert arbustif ou arborescent, la présente étude vise à déterminer les modalités d’aménagement les plus favorables pour assurer la revégétalisation adéquate de ces sites. Pour ce faire, un dispositif expérimental a été mis en place sur le parc à résidus miniers du Mont-Wright (ArcelorMittal, Fermont, Québec, Canada) afin de comparer : 1- l’effet de traitements préalables du résidus selon la méthode Norco et 2- deux types d’amendements organiques – les biosolides de papetière (BP) et l’humus forestier (Hf), sur les propriété physico-chimiques du résidu ainsi que sur la survie et la croissance de deux espèces ligneuses - Pinus banksiana et Alnus crispa. L’échantillonnage des sols et les mesures/observations sur les plants ont été effectués au début et à la fin de la première saison de croissance. Les analyses statistiques ont révélé qu’un amendement en humus forestier favorise la survie des espèces ligneuses. En plus de l’effet bénéfique sur les végétaux, cet amendement a augmenté les concentrations en P, K, Ca, Mg et en Fe dans l’environnement racinaire des plants. L’ajout d’humus forestier a réduit significativement la masse volumique apparente du sol, la saturation en bases (S.B.) ainsi que le pH. Les sols amendés d’Hf ont également démontré une concentration en C et N total ainsi qu’une activité microbiologique significativement supérieure comparativement aux autres amendements. Ces modifications des propriétés physico-chimiques suggèrent une capacité de support plus importante à long terme, en permettant de retenir les éléments nutritifs afin de les rendre disponibles pour la croissance des végétaux et des microorganismes. Cela favorise également la mise en place d’un couvert arbustif/arborescent laissant présager la reconstruction d’un couvert forestier pour ces territoires. Dans un contexte de changements climatiques, cela pourrait contribuer à la séquestration de quantités accrues de dioxyde de C par rapport au cours normal des affaires requis pour la végétalisation des parcs à résidus à la fin de vie de la mine.
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Comparaison des communautés d'invertébrés entre des lacs avec et sans omble de fontaine (Salvelinus fontinalis)

Drouin, Annick January 2006 (has links) (PDF)
Suite à la dernière glaciation, certains lacs en tête de bassins versants de la région du Saguenay n'ont naturellement jamais été colonisés par les poissons. Les conditions physico-chimiques de ces lacs sont favorables à la survie des poissons et plusieurs d'entre eux ont déjà été ensemencés avec succès au profit de la pêche sportive. Toutefois, l'influence de cette activité sur l'intégrité biotique et la diversité biologique demeure inconnue. L'absence de poisson au sommet de la chaîne trophique peut influencer l'abondance des organismes, mais aussi la diversité et les assemblages d'espèces. De plus, l'importance des lacs sans poissons au sein de l'écosystème boréal est encore inconnue. Par exemple, les lacs sans poissons pourraient être un élément important impliqué dans la conservation de la population de l'est du Garrot d'Islande (Bucephala islandica) qui a reçu le statut d'espèce préoccupante. Il est possible qu'il y ait compétition entre cet oiseau et le poisson pour les ressources alimentaires. Notre objectif était de comparer la structure des communautés d'invertébrés entre les lacs avec et sans poissons. Les organismes zooplanctoniques, nectoniques et benthiques ont été échantillonnés dans cinq lacs sans poissons et cinq lacs avec des populations monospécifiques d'omble de fontaine (Salvelinus fontinalis). Les données de la composition en espèces ont été échantillonnées à quatre reprises entre juin et septembre 2003 dans la région du Saguenay. Les données ont été analysées selon une approche univariée (abondance, richesse, indice de diversité de Shannon, équitabilité) et multivariée (PERMANOVA, nMDS). Les lacs sans poissons avaient une plus grande abondance d'organismes zooplanctoniques que les lacs avec poissons. Les assemblages d'espèces d'invertébrés chez les trois communautés étudiées étaient significativement différents entre les lacs avec poissons et les lacs sans poissons. Les résultats observés entre les deux groupes de lacs étaient généralement les mêmes à chacune des périodes d'échantillonnage. L'approche multivariée s'est avérée plus sensible que les indices de diversité communément utilisés pour illustrer la différence des communautés entre les deux types de lacs.
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Influence d'un plan d'eau de surface sur la vulnérabilité de l'eau pompée d'un puits en milieu rural

Awoh, Akué Sylvette January 2006 (has links) (PDF)
Les eaux souterraines en milieu rural sont souvent exposées à des pollutions d'origine agricole résultant notamment de l'épandage de fertilisants et de pesticides. Une partie de ces polluants s'infiltre avec les eaux météoriques à la verticale des terrains agricoles, avant d'atteindre la nappe phréatique. Une autre partie est drainée plus directement vers les cours d'eau de surface : ce dernier phénomène étant accentué par les systèmes de drainage agricole. Un puits de pompage situé à proximité d'un plan d'eau de surface peut fournir de l'eau affectée par ces deux cheminements. Notre étude s'intéresse au second cheminement; elle a pour objectif d'évaluer les risques de contamination de l'eau pompée d'un puits due à l'infiltration à partir d'un plan d'eau de surface. La méthodologie utilisée comprend une approche mathématique, ainsi que des mesures sur le terrain du flux de filtration, du gradient hydraulique vertical et de paramètres physico-chimiques de l'eau. L'étude a d'abord été réalisée sur trois sites de captage municipal dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean (La Baie, l'Ascension, Labrecque), ensuite, les résultats ont été appliqués, dans un cadre plus général, à un plus grand nombre de sites choisis dans les cinq régions agricoles suivantes : Chaudière-Appalaches, Montérégie, Lanaudière, Bas-Saint-Laurent et Capitale nationale. L'approche mathématique a été appliquée à tous les sites alors que les mesures de filtration et les mesures physico-chimiques ont été effectuées uniquement sur les trois sites expérimentaux sélectionnés dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Sur chacun des trois sites expérimentaux au Saguenay-Lac-Saint-Jean, les résultats obtenus avec l'approche mathématique indiquent que le débit de pompage est toujours sous la valeur critique théorique au-delà de laquelle le pompage dans le puits induit une infiltration d'eau de surface. Par contre, les mesures de flux de filtration et de gradient hydraulique suggèrent que le pompage induit une infiltration d'eau des plans d'eau de surface vers les puits de pompage, surtout sur les parties des plans d'eau qui sont les plus proches des puits. Quant aux mesures des paramètres physico-chimiques de l'eau (pH, température, oxygène dissous et conductivité électrique), les valeurs obtenues dans le puits sont comprises entre celles obtenues dans le piézomètre et celles du plan d'eau, ce qui suggère que l'eau des puits est un mélange de l'eau souterraine et de l'eau de surface infiltrée. L'écart entre les résultats du modèle mathématique et les résultats de terrain est en bonne partie dû aux hypothèses simplificatrices du modèle. Sur les sites en milieu agricole, les résultats de l'approche mathématique ont montré que sur les quarante-quatre puits étudiés, quarante-trois montrent des débits critiques plus élevés que les débits de pompage et un seul puits a un débit critique plus bas que le débit de pompage. Ce qui suggère dans un premier temps que le pompage des puits n'induit pas d'infiltration d'eau à partir de plan d'eau de surface. Toutefois, l'expérience effectuée sur les trois sites expérimentaux a montré que même si l'approche mathématique ne suggérait pas de possibilité d'infiltration d'eau de plan d'eau de surface, de telles possibilités existent. L'approche mathématique et les mesures sur le terrain procurent des informations complémentaires permettant de développer une démarche utile pour obtenir une première estimation des risques d'infiltration d'un plan d'eau de surface en direction des eaux souterraines pompées par des puits d'eau potable.
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La participation des acteurs sociaux à l'évaluation et au suivi des impacts environnementaux et sociaux : le cas du complexe industriel d'Alcan à Alma

Côté, Gilles January 2004 (has links) (PDF)
Au cours des trois dernières décennies, nous assistons à la multiplication des dispositifs institutionnels de participation. La gestion participative et le partenariat font maintenant partie du discours et des pratiques des administrations publiques et des organismes privés. Toutefois, la reconnaissance de l'importance de la participation citoyenne et l'émergence de nouvelles pratiques participatives axées sur la collaboration multipartite ne nous permettent pas de faire l'économie d'une analyse de son efficacité. La présente étude analyse dans quelle mesure la participation des acteurs sociaux à l'évaluation et au suivi des impacts sociaux et environnementaux contribue à l'identification et à la prise en compte des conséquences sociales et environnementales du projet, favorise un dialogue entre les acteurs sociaux, favorise un arbitrage plus équitable des intérêts coprésents et contribue à une meilleure répartition du pouvoir entre les acteurs sociaux dans le sens d'une maîtrise sociale du changement à l'échelle locale. Elle vise également à identifier les obstacles à la réalisation des résultats attendus de la participation énumérés ci-avant. Notre réflexion sur l'efficacité de la participation se situe dans le contexte de l'application du concept de développement local viable (DLV) et de notions qui y sont apparentées, l?empowerment et le capital social. Nous faisions l'hypothèse que l'évaluation d'impacts sur l'environnement (ÉIE) et les dispositifs participatifs afférents induisent des processus d'empowerment et la construction de capital social à l'échelle des communautés locales. Afin de vérifier empiriquement cette hypothèse nous avons réalisé une étude longitudinale de quatre ans sur un projet industriel dont la réalisation était assujettie à l'application de la procédure québécoise d'évaluation et d'examen des impacts sur l'environnement (PÉEIE). Quatre dispositifs participatifs ont été analysés : la préconsultation du promoteur, l'enquête et l'audience publiques du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) et les travaux de deux comités de suivi. Malgré l'ampleur des moyens déployés, le bilan est plutôt mitigé. La participation a eu peu d'effet sur l?empowerment et la construction d'un capital social à l'échelle locale. Deux catégories de raisons expliquent cette situation : les lacunes des dispositifs participatifs et la conduite des acteurs. En outre, le cas à l'étude démontre que la participation a eu plutôt pour effet de réaffirmer le contrôle et le pouvoir exercés par les acteurs dominants. De plus, les dispositifs participatifs ont contribué à l'application de normes sociales favorisant l'autocensure et la construction d'un consensus cherchant à assurer la réalisation du projet, perçu comme essentiel à la survie de la communauté.
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Étude méthodologique pour l'estimation de l'aire d'alimentation de captage d'eau souterraine en milieu complexe

Verreault, Michaël January 2003 (has links) (PDF)
Plusieurs méthodes peuvent être utilisées pour estimer l'aire d'alimentation d'un puits de pompage. On retrouve, entre autres, les relations analytiques, la cartographie piézométrique et la modélisation numérique. L'objectif de ce projet de recherche consiste en l'élaboration de méthodes permettant d'estimer le plus exactement possible l'aire d'alimentation d'un puits de pompage en milieu anisotrope et hétérogène. Deux volets majeurs ont été développés : les travaux d'investigation sur le terrain et une méthode d'implantation optimale de piézomètres (IOP). Les essais ont été réalisés à Saint-Félicien et plus particulièrement dans l'aire d'alimentation présumée du puits de pompage PE-3, situé en bordure de la rivière à l'Ours. Les travaux d'investigation sur le terrain ont comporté des essais de traçage en eau souterraine et des levés de sismique réfraction. Trois essais de traçage ont été exécutés dans les environs du puits PE-3 de Saint-Félicien. Ces essais, de type convergent se sont déroulés pendant que le puits PE-3 alimentait la municipalité en eau potable. Le maintien d'une eau potable de qualité au puits a introduit des contraintes supplémentaires à la réalisation des essais, concernant notamment la sélection du traceur et l'estimation préalable des concentrations attendues dans l'eau pompée. Les résultats des essais de traçage démontrent le lien hydraulique direct entre le puits de pompage PE-3 et l'eau qui s'infiltre sur la rive opposée de la rivière à l'Ours. Quant aux levés de sismique réfraction, ils ont permis d'estimer l'épaisseur de la section de l'aquifère normale à la direction de l'écoulement souterrain. Suivant la loi de Darcy, la surface de cette section est transposée en surface et correspond à la largeur de l'aire d'alimentation. L'estimation de l'aire d'alimentation à partir de la méthode d'IOP permet d'estimer l'aire d'alimentation par cartographie piézométrique. La disposition des puits d'observation est critique pour la justesse de l'estimation. Cette méthode est appropriée en aquifère d'extension sub-horizontale et constituée d'un milieu poreux mais elle est inefficace en milieu fracturé si les fractures sont verticales. La méthode d'IOP ainsi que le traçage de l'eau souterraine constituent des outils supplémentaires prometteurs pour l'estimation de l'aire d'alimentation et du temps de transfert de l'eau souterraine s'écoulant vers un puits.
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Aspects de la productivité primaire et secondaire d'un réservoir hydroélectrique québécois, le Lac Saint-Jean

Desgagné, Patrice January 1999 (has links) (PDF)
La population de ouananiche du lac Saint-Jean a souffert dans les dernières années d'une très forte diminution. Entre juin et octobre 1997, une étude visant à caractériser et à comparer, avec les années antérieures, certains aspects de la productivité primaire et secondaire, a été effectuée sur dix stations du lac Saint-Jean, de façon à pouvoir mieux comprendre la chaîne alimentaire de la ouananiche. Des échantillons d'eau ont été prélevés aux profondeurs de 1, 2, 5, 10, 15 et 20 m et ont servi à mesurer divers paramètres physico-chimiques (pH, température, transparence, conductivité, oxygène dissous, orthophosphates, nitrates, silicates, chlorophylle a totale et phaeopigments). Parallèlement à ces mesures, on a prélevé des échantillons de phytoplancton et de zooplancton qui ont servi à l'identification et au dénombrement des principales espèces. La température moyenne de juin à octobre 1997 était de 16,4°C pour les eaux de surface et respectivement de 15,6 et de 12,9°C pour la couche photique (1,2 et 5 m) et la couche profonde (10, 15 et 20 m). La chlorophylle a totale présente respectivement des valeurs de 1,6, 1,3 et 0,6 mg*m'3 pour les eaux de surface, pour les eaux de la couche photique et pour la couche profonde. Le pourcentage de phaeopigment compris dans la chlorophylle a totale variait, durant la saison, de 21% à 100%. Les valeurs moyennes saisonnières de la conductivité, de l'oxygène dissous et du pH des eaux du lac Saint-Jean étaient respectivement d'environ 25 uS*cm"1, 9,4 mg*L"' et 6,3. La profondeur moyenne de disparition du disque de Secchi était de 1,9 m, ce qui correspond à une épaisseur d'environ 5,5 m pour la couche photique. La biomasse planctonique maximale (51 mg*m" 3) du plancton a été mesurée le 15 août, à la station 32 tandis que la plus faible biomasse (8 mg*m'3) a été enregistrée le 14 juillet, aux stations 12 et 42. À partir des 339 échantillons, on a identifié 26 espèces de phytoplancton et 17 espèces de zooplancton. Asterionella formosa et Tabellaria jlocculosa sont les deux espèces dominantes du phytoplancton tandis que Codonella cratera et Polyarthra vulgaris dominaient dans les échantillons de zooplancton. Ces différentes espèces étaient similaires à celles retrouvées dans les études antérieures (Lalancette, 1984 ; Ouellet, 1984). En comparant les conditions actuelles du lac avec celles des années '70, on remarque que la température, l'oxygène dissous, les nitrates, la transparence, la chlorophylle a et les phaeopigments ne varient presque pas. La conductivité démontre une légère tendance à l'augmentation et le pH, une légère diminution. Cette étude a permis de caractériser et de comparer certains aspects de la productivité primaire et secondaire actuelle des eaux du lac Saint-Jean avec celle qui existait dans les années antérieures. Cependant, cette étude ne permet pas de déterminer avec précision les différentes facettes de la productivité primaire et secondaire ayant pu modifier la chaîne alimentaire de la ouananiche.
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Biodégradation des acides gras et résiniques dans la lagune aérée d'une papeterie

Bellavance, Martine January 1998 (has links) (PDF)
Les acides gras et résiniques se retrouvent dans tes effluents des papeteries; ils proviennent principalement des conifères entrant dans Se procédé de fabrication du papier. Ces déchets sont toxiques et bioaccumulables dans la chaîne alimentaire et ils peuvent être préjudiciables à l'environnement sous bien des aspects. La présente étude porte sur la quantification de ces acides à chaque étape du traitement secondaire servant à décontaminer les effluents d'une usine de pâtes et papiers avant leur rejet dans la rivière. Elle permet de faire des liens avec les conditions maintenues dans la lagune et traduites par divers paramètres tels que te pH, la température, la demande biochimique en oxygène (DBO5), la demande chimique en oxygène (DCO), les matières en suspension (MES). L'échantillonnage s'est fait dans fa lagune aérée de l'usine Donohue de Saint-Félicien, pendant l'été 1995 et l'hiver 1996, Cette lagune sert de traitement secondaire pour tes eaux résiduelles de l'usine. Le dichlorométhane a servi de solvant pour l'extraction des acides gras et résiniques contenus dans tes échantillons recueils. Par la suite, Ses extraits ont été dérivés puis analysés par chromatographie en phase gazeuse. Au cours du procédé de décontamination des effluents une diminution de 52% des cinq principaux acides gras (palmitique, stéarique, oléique, linolénique, linoléique) et une diminution de 71% des trois acides résiniques principaux (acides isopimarique, déhydroabiétique, abiétique) ont pu être vérifiées. La lagune aérée permet de diminuer adéquatement la DBO5, la DCO, et la température avant l'arrivée des effluents dans la rivière. Les conditions maintenues dans fa lagune nous permettent de favoriser la croissance des micro-organismes servant à la biodégradation. Les types de microorganismes identifiés sont Flavobactehum, Pseudomonas et Ënterobacter.
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Modélisation de saumures carbonatees par le traitement multivariable en hydrogéochimie à la mine Niobec de Saint-Honoré (Québec)

Benlahcen, Abdelmounem January 1996 (has links) (PDF)
Cette étude est réalisée sur les eaux souterraines de la mine Niobec (St-Honoré, Québec), située dans un complexe carbonatitique de la province structurale de Grenville, partie intégrante du Bouclier Canadien. Elle consiste en une modélisation géochimique par l'analyse de correspondance. Le modèle géochimique, établi à l'aide des programmes PHREEQE et PHRQPITZ, suggère deux types principaux d'eaux souterraines dans le contexte de la mine. Le premier représente les eaux à faible concentration (TSD <10 g/L) correspondant aux eaux saumâtres. Il reflète en grande partie la géologie de la mine. La force ionique n'y dépasse pas 0,2. Ces eaux sont sous-saturées aussi bien en calcite qu'en dolomite favorisant leur enrichissement en calcium, bicarbonate et en magnésium. Ce dernier ne montre pas une distribution régulière à cause de l'effet des minéraux secondaires présents dans les fractures, tels que le chlorite. Le sulfate est aussi abondant dans ces eaux. Il est le résultat de l'oxydation des sulfures présents dans la carbonatite (pyrite et pyrrhotite) dans un environnement physico-chimique superficiel. Le strontium précipite avec le sulfate en célestite, rendant ces eaux sursaturées en ce minéral, ce qui explique sa faible concentration. Le sodium, après le chlore, est l'ion majeur le plus abondant. Le deuxième type d'eau correspond aux eaux salines et saumures (TSD > 10 g/L). Les forces ioniques sont de 0,2 à 2,6 et de 2,6 à 5,2 respectivement. Ce type d'eau est caractérisé par une augmentation de la concentration de Na, Cl, Ca, Sr et K avec la profondeur. Le bicarbonate est moins présent à cause des eaux acides, témoignant de l'important phénomène de dégazage. Le magnésium est moins abondant à cause des conditions plus élevées de la température ne facilitant pas la dissolution de la dolomite. Par contre, ces conditions sont favorables pour la libération du K, provenant des micas et des feldspaths. Le sulfate disparaît sous l'effet du changement du comportement de son coefficient d'activité aux conditions des eaux salines. H précipite en minéraux secondaires, tels que le gypse. L'utilisation de l'analyse de correspondance, en parallèle avec les observations des résultats hydrogéochimiques préliminaires, a permis de confirmer le résultat du modèle géochimique. Trois groupes d'eaux souterraines ont été signalés, à savoir les eaux saumâtres diluées (TSD < 5 g/L) correspondant aux circulations d'eaux superficielles, les eaux saumâtres à salines (TSD = 5-13 g/L) représentant la zone saturée et enfin les eaux plus salines et les saumures profondes (TSD>13 g/L). La surface du cône de rabattement est localisée à des profondeurs de 300 mètres au voisinage du puits et monte jusqu'à 140 mètres de profondeur à l'ouest de ce dernier. Par contre, l'interface d'eau saline est abaissée au voisinage du puits sous l'effet du drainage minier, alors qu'elle prend sa forme normale à l'ouest en passant par des profondeurs de 300 mètres. Enfin, la saumure originelle profonde à la mine semble avoir des concentrations plus élevées que 172 g/L enregistrées à 430 mètres de profondeur. La saumure à la mine est une solution sur salée en Ca-Na-Cl. Elle est aussi riche en ions K et Sr. L'hypothèse d'une origine autochtone de la saumure est favorisée, notamment si on considère les interactions intenses qui ont eu lieu avec l'encaissant.
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Effets de l'intoxication au chlorure de cadmium chez la truite mouchetée, Salvelinus fontinalis, Mitchill

Brillant, Ève January 1993 (has links) (PDF)
La présente étude visait d'abord à caractériser la ou les protéines impliquées dans le métabolisme du cadmium lors d'une intoxication subaiguë chez la truite mouchetée, Salvelinus fontinalis. Mitchill. Trente et un jours après l?injection hebdomadaire intrapéritonéale de chlorure de cadmium, le tissu hépatique principalement, présente diverses protéines associées au cadmium. On distingue trois ordres de poids moléculaires, soit des protéines à très hauts poids moléculaires (THPM % 45 OOO) correspondant aux molécules de complexation primaire, des protéines à poids moléculaires élevés (PME * 28 000) pouvant être des apo-métallothionéines et des protéines à faibles poids moléculaires (FPM s 15 000) possiblement des métallothionéines ou des protéines similaires. On observe que le cadmium sature des sites autres que la métallothionéine ou le ligand de zinc lors d'intoxication sous-létale. Le cadmium cohabite alors avec le zinc. Lorsqu'il y a un déplacement métallique du zinc par le cadmium en situation de toxicité aigüe, le zinc se combine à d'autres particules et on constate un certain niveau de saturation du tissu hépatique en cadmium. Ceci est appuyé par les valeurs du facteur de bioconcentration. Un deuxième objectif consistait à déterminer le niveau de contamination du cadmium et des métalloprotéines dans le tissu hépatique de la truite après un séjour de cinq mois dans les eaux du fjord du Saguenay où la concentration en métaux lourds et plus particulièrement en cadmium dépasse fréquemment la norme. Nous avons noté un taux extrêmement faible de cadmium dans le tissu hépatique, et des valeurs plus élevées au niveau du rein et des branchies. Nous retrouvons aussi, quoiqu'en concentration plus faible, la présence des trois ordres de poids moléculaires associés au métal. Comme dans la première expérience, nous n'observons aucun effet biotique de la contamination, confirmant ainsi l'aspect chronique de cette expérience. Des aspects d'antagonisme métallique y sont discutés. Finalement une troisième expérience visait à déterminer les caractéristiques métaboliques du tissu hépatique de la truite mouchetée dans une situation d'intoxication aiguë (dosage de CdC12 élevé, courte période déposition), plus particulièrement en relation avec les types moléculaires de métalloprotéines déjà identifiées. Nous observons ici une dominance des protéines à poids moléculaires élevés (PME) avec le cadmium prépondérant dans les protéines à très hauts poids moléculaires (THPM). Nous estimons ici que dans le cas d'une contamination massive au cadmium effectuée dans un très bref délai où cette même contamination dépasse la capacité de la cellule à s"acclimater au métal, la thionéine n'aurait pas suffisamment de temps pour être synthétisée avant que la cellule ne soit intoxiquée. De plus on sait que des protéines telle l'albumine sérique pourrait jouer un rôle important dans la complexation des ions métalliques et que les taux de dégradation et de resynthétisation des protéines s'effectuent rapidement. Enfin du point de vue morphologique, on peut souligner que les cellules hépatiques présentent un réarrangement des membranes internes et que plusieurs altérations du noyau, des mitochondries et du réticulum endoplasmique rugueux, sont observables.

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